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La république Cispadane - La première des « républiques soeurs » (1796-1797) - histoire

Publié le 27/02/2008

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histoire

Dans la nuit du 25 au 26 août 1796, la ville de Reggio se soulève contre Modène, sa tutrice, en chasse la garnison et proclame son indépendance. Pour montrer son allégeance aux Français de l'armée d'Italie, commandée par Bonaparte, le Sénat de Reggio fait attaquer des troupes autrichiennes par sa garde nationale, faisant 150 prisonniers.

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« La republique Cispadane La premiere des « republiques sceurs» 1796-1797 Dans la nuit du 25 au 26 aout 1796, la ville de Reggio se souleve contre Mode- ne, sa tutrice, en chasse la garnison et proclame son independance. Pour montrer son allegeance aux Fran- cais de l'armee d'Italie, command& par Bonaparte, le Senat de Reggio fait atta- quer des troupes autrichiennes par sa garde nationale, faisant 150 prison- niers. Bonaparte, qui vient d 'ecraser successi- vement les trois armees ennemies de Beaulieu et de Wurmser, felicite la ville de sa contribution armee A la cause com- mune.

II se propose de fearer, en un petit Etatitalien, Reggio, Modene, Bologne et Ferrare, apres avoir soustrait ces deux dernieres a ('influence du pape Pie VI. Dans un premier temps, les quatre villes se concertent et forment une sorte de ligue militaire anti-autrichienne, puis, sous ('impulsion de Bonaparte, le 16 oc- tobre 1796, elles se reunissent en consres A Modene.

Les deputes comprennent des cardinaux, des nobles, mais &gale- ment des commercants et des hommes de lettres.

On decide la suppression de la feodalite, on proclame l'egalite ; on reconnet les droits de l'homme et on organise la premiere legion italienne forte de 3000 hommes. Le 27 decembre 1796, 105 deputes, elus par les populations des quatre villes- Etats de Reggio, de Modene, de Bolo- gne et de Ferrare, se reunissent a Reggio, initiatrice de la rebellion, afin d'elaborer une Constitution commune.

Celle-ci, qui ne comprend pas moins de 404 arti- cles, est calquee sur celle du Directoire et elle est adopt& au debut de janvier 1797.

Les peuples de Reggio, de Modene, de Bologne et de Ferrare, auxquels se joint celui d 'Ancone, decident de former une republique unie, dite Cispadane, dont Bologne sera la capitale. Le 19 fevrier 1797, le traite de Tolentino precise egalement que le Saint-Siege doit ceder la Romagne, malgre les reticences du pape qui voit avec inquietude l'attrait que la republique Cispadane risque d'exercer sur tous les peuples d'Italie, avec sa population forte déjà de deux millions d'ames.

Les Cispadans adop- tent le drapeau tricolore rouge, vert et blanc, celui des volontaires Lombards. Ainsi se dessine cette premiere affirma- tion du nationalisme italien face a I'Autriche et au pouvoir temporel de l'Eglise. Quelques mois plus tard, la republique Cispadane, au sud du Po, disparaft pour s'integrer a ('ensemble, plus vaste, de la republique Cisalpine qui a Milan pour capitale. La république Cispadane La première des« républiques sœurs» 1796-1797 Dans la nuit du 25 au 26 août 1796, la ville de Reggio se soulève contre Modè­ ne, sa tutrice, en chasse la garnison et proclame son indépendance.

Pour montrer son allégeance aux Fran­ çais de l'armée d'Italie, commandée par Bonaparte, le Sénat de Reggio fait atta­ quer des troupes autrichiennes par sa garde nationale, faisant 150 prison­ niers.

Bonaparte, qui vient d'écraser successi­ vement les trois armées ennemies de Beaulieu et de Wurmser, félicite la ville de sa contribution armée à la cause com­ mune.

Il se propose de fédérer, en un petit Etat italien, Reggio, Modène, Bologne et Ferrare, après avoir soustrait ces tleux dernières à l'influence du pape Pie VI.

Dans un premier temps, les quatre villes se concertent et forment une sorte de ligue militaire anti-autrichienne, puis, sous l'impulsion de Bonaparte, le 16 oc­ tobre 1796, elles se réunissent en COJ!grès à Modène.

Les députés comprennent des cardinaux, des nobles, mais égale­ ment des commerçants et des hommes de lettres.

On décide la suppression de la féodalité, on proclame l'égalité; on reconnaît les droits de l'homme et on organise la première légion italienne forte de 3000 hommes.

Le 27 décembre 1796, 105 députés, élus par les populations des quatre villes­ Etats de Reggio, de Modène, de Bolo­ gne et de Ferrare, se réunissent à Reggio, initiatrice de la rébellion, afin d'élaborer une Constitution commune.

Celle-ci, qui ne comprend pas moins de 404 arti­ cles, est calquée sur celle du Directoire et elle est adoptée au début de janvier 1797.

Les peuples de Reggio, de Modène, de Bologne et de Ferrare, auxquels se joint celui d'Ancône, décident de former une république unie, dite Cispadane, dont Bologne sera la capitale.

Le 19 février 1797, le traité de Tolentino précise également que le Saint -Siège doit céder la Romagne, malgré les réticences du pape qui voit avec inquiétude 1 'attrait que la république Cispadane risque d'exercer sur tous les peuples d'Italie, avec sa population forte déjà de deux millions d'âmes.

Les Cispadans adop­ tent le drapeau tricolore rouge, vert et blanc, celui des volontaires lombards.

Ainsi se dessine cette première affirma­ tion du nationalisme italien face à l'Autriche et au pouvoir temporel de l'Eglise.

Quelques mois plus tard, la république Cispadane, au sud du Pô, disparaît pour s'intégrer à l'ensemble, plus vaste, de la république Cisalpine qui a Milan pour capitale.. »

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