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La révolte des Mau-Mau instaure l'indépendance du Kenya

Publié le 26/03/2019

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kenya

C'est en décrétant l'état d'urgence qu'en 1952 la puissance coloniale des Britanniques réagit à la terreur des sociétés secrètes du Kenya, appelées Mau-Mau. Jomo Kenyatta, considéré comme le chef de la rébellion, est condamné à sept ans de prison.

Sous le terme de Mau-Mau, les Britanniques regroupent des sociétés secrètes des Ki kouyous, un des peuples bantous du Kenya. À vrai dire, cette organisation est très disparate. Elle réunit ceux dont l'objectif est de briser la suprématie des colonialistes par la violence, et de conquérir l'indépendance. La population de ce pays s'élève, au moment de son indépendance, a environ 3,5 millions d'habitants, parmi lesquels on compte seulement 30 000 colons blancs.

 

Dès 1948, les Africains lancent des actions terroristes contre les Blancs ainsi que contre les Noirs qui les soutiennent. À la suite de ces attentats, la Grande-Bretagne proclame, en octobre 1952, l'état d'urgence dans cette colonie de l'Afrique orientale. Les heurts qui surviennent alors entre lesforces de police etlespartisans kikouyous font 15 victimes et 27 blessés. Six mois plus tard, lors d'une agression contre une colonie indigène, des terroristes tuent plus de 150 personnes. En dépit de tous leurs efforts, les Britanniques ne parviennent pas à étouffer la rébellion.

 

En 1953, ces derniers renforcent leurs troupes au Kenya et enrôlent les colons blancs dans la lutte armée. Au milieu de l'année, ils détiennent dans des camps 83 000 Kikouyous suspects et exécutent au moins 1 000 d'entre eux. En 1954, ils remportent un premier succès en capturant Waruhiju ltote, un des chefs du mouvement clandestin. Condamné à mort, ce dernier est gracié sous condition de ramener ses compagnons de combat à la raison. Mais ce plan échoue.

 

Parallèlement à la lutte militaire, la puissance coloniale renforce la répression contre l'opposition politique. Un de ses chefs les plus influents, Jomo Kenyatta, se trouve déjà derrière les barreaux. Depuis 1947, il dirige le mouvement anti-

colonialiste du KAU (Kenya African Union). C'est alors l'unique organisation politique des Noirs, qui réunit 100000 membres. Les Britanniques le considèrent comme le principal responsable de la révolte

kenya

« Un Kikuyu en conversation avec un policier kenyan La révolte des Mau ..

Mau instaure l' indépendance du Kenya C'est en décréta nt l'état d'urgence qu'en 1952 la pui ssance coloniale des Britanniqu es réagit à la terreur des sociétés secrètes du Kenya, appelées Mau-Mau.

Jomo Kenyatta, considér é comme le chef de la réb ellion, est condamné à sept ans de prison.

S ous le terme de Mau-Mau, les Britanniques regroupent des sociétés secrètes des Kikouyous, un des peuples bantous du Kenya.

À vrai dire, cette organisation est très di spar ate.

Elle réunit ceux dont l'objectif est de briser la su prématie des colonialis tes par la violen ce, et de co nquérir l'ind épendance.

La popu lation de ce pays s'élève, au moment de son indépendan ce, a environ 3,5 milli ons d'habi tants, parmi lesquels on compte seulement 30 000 colons blancs.

Dès 1948, les Africa ins lancent des actions terroristes contre les Blan cs ai nsi que contre les Noir s qui les soutiennent.

À la suite de ces attentat s, la Grande -Breta gne proclame, en octobre 1952, l'état d'ur gence dans cette colonie de l'Afrique orientale.

Les heur ts qui sur viennent alors entre les forces de police et les partisans kikouyous font 15 victimes et 27 ble ssés.

Six mois plus tard, lors d'une agression contre une colonie indigèn e, des terroris tes tuent plus de 150 personnes.

En dépit de tous leurs efforts, les Britanniques ne parviennen t pas à étou ffe r la rébe llion.

En 1953, ces derniers renforcent leur s troupes au Kenya et enr ôlent les colons blancs dans la lutte armée.

Au milieu de l'an née, ils détiennent dans des camps 83 000 Ki kouyous suspects et exécutent au moins 1 000 d'entre eux.

En 1954, ils rempor tent un premier succès en capturant Waru hiju ltote, un des chefs du mouvement clandestin.

Cond amné à mor t, ce dernier est gr acié sous condition de ramener ses compagnons de combat à la raison.

Mais ce plan échoue.

Parallè lement à la lutte militaire, la puis sance coloniale renforce la répression contre l'opposition politique.

Un de ses chefs les plus influen ts, Jomo Kenyatta, se trouve déjà derrière les barrea ux.

Depuis 19 47, il dirige le mouvement anti-colon ialiste du KAU (Kenya African Un ion).

C'est alors l'un ique organi­ sation politique des Noirs, qui réunit 100 000 memb res.

Les Britan­ niq ues le consi dèrent comme le principal responsable de la révolte Jomo Kenyatta des Mau-Mau.

L'homme politique, qui a passé la plus grande partie de son temps en Gran de-Br etagne - de 1929 à 1947 -est devenu pour les Kenyans la figure symbolique de la lutte en faveur de l'indépen­ dan ce.

En outre, il passe pour un des pionn iers de la libération des peuples africains.

Ce n'est qu'en octobre 1956 que les Brit anniq ues parviennent à mater la révolte dans le sang.

Les au tori tés lèvent alors l'état d'exception et préparent la trans­ mis sion du pouvoir aux Africains.

En 1960, Jomo Kenyatta devient le présid ent de la KANU (Kenya African National Union) et sort son pays de la dépenda nce colon iale.

En 1963, il atte int son but : le 13 décembr e, Keny atta devint le premier président d'un Kenya indé pendant.

La révolte des Mau-Mau marque le début des luttes contre les pu issances coloniales qui s'ampli ­ fieront dans les années 60.

Le déclin de l'Empire britannique l'Union sud-africaine 1910 Le Cap, le Transv aal, l'Orange et le Natal fusionnent pour former l'Union sud-africaine avec statut de dominion.

En 19 02, l'Em pire britannique, alor s au som met de sa puis sance après sa victoire sur les Boer s, fait de ces républiqu es une colonie de la Couronne.

la Constitution de l'Union sud-africaine refuse le droit de vote à la population noire qui repré­ sente cependant la majorité du pays 1918 l'influence de l'Empire décroît Comme les autres puissances indus trielles européennes, la Grande-Bretagne souffre des conséquences de la Première Guerre mondiale.

le boule­ versement politique et éco­ nomique de l'Eur ope est une des conséquences des quatr e an nées de conflit.

Certes, l'Angle terre se trouve parmi les vainqueur s, mais elle perd sa position dominante au profit des Ëtats- Unis.

1947 le succès de Gandhi Après la lutte infatigable et non violente du Mahatma Ghandi contre la pu issance co loniale britannique en Inde, s'achève la suprématie européenne de 190 ans sur cette région du monde.

Lord Louis Mountbatten, dernier vice-roi des Indes, remet au président Jawaharlal Nehru le documen t officiel de l' indép endanc e.

Avec le retrait des Britanniques du continent indien se forment deux Ëtats indépendant s, un Ë tat hindou, l'Inde, et un État musulman, le Pakistan.

l'indépendance de la Rhodésie 1980 Après avoir été soumis e pendant 90 ans à l'autorité brita nnique, la Rhodésie accède à l'indép endance sous le nom de Zimbab we.

La Grand e-Bretagne perd ainsi sa dernière colonie sur le continent africain.

Avant l'i ndépendance, la minorité blanche tente de sauv e­ garder sa supr ématie, allant même, en 1965, sous l'auto­ rité de lan Smith, jusqu'à déclar er uni latéralement l'i ndépendance.

19 52 , v Louis Botha, premier Premier ministre de l'Union sud-africaine, en 1910 Avec Balfour, ministre des Affaires étrangères, la puissance de l'Empire brit annique s'affaiblit.

le Mahatma Gandhi (au centre) lors de la conférence de Londres, en 1947 Manif estation en Rhodésie, en 1979 57. »

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