LA SANTÉ : La médecine
Publié le 27/02/2008
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Pendant tout le Moyen Age, les famines fréquentes, la pauvreté de l'alimentation et la précarité des conditions d'hygiène favorisèrent les épidémies — telle la peste noire de 1348-49 (150 000 victimes en Avignon et 50 000 à Paris) — comme le typhus, la lèpre, le scorbut, la scarlatine, très redoutée à l'époque, et, à partir du XVe siècle, la syphilis, «le mal qui répand la terreur». Or, depuis l'Antiquité, la science médicale n'avait guère fait de progrès. De plus, les médecins étaient peu nombreux (à Paris, 32 pour 300 000 habitants en 1395). Le diagnostic se faisait sur l'allure de la fièvre, considérée comme un mal et non comme un symptôme, sur le caractère du pouls et surtout sur l'examen des urines. On soignait la fièvre avec du bouillon de poulet, des purges, des saignées, des clystères, des sangsues, comme d'ailleurs l'épilepsie ou l'apoplexie. Un grand remède était la thériaque, composée de soixante produits animaux, végétaux et minéraux, mis en pâte avec du miel et du vin de grenache.
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