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LA SECONDE GUERRE MONDIALE (1939-1945) - DOCUMENTS

Publié le 09/12/2011

Extrait du document

La marche à la guerre. Elle n'est pas à faire en son entier. Seuls sont à retenir les faits qui expliquent l'explosion de 1939. On passera donc vite sur les années de l'après-guerre ( 1919- 1929). On ne manquera pas pour autant de souligner les efforts de Briand et de leur accorder les louanges qu'ils méritent. en dépit de leur inefficacité finale. L'intérêt grandit dès qu'on s'engage sur les chemins menant à la guerre. Les agressions japonaises préparent de loin le rebondissement de la guerre en décembre 1941 . Les coups de force hitlériens conduisent tout droit à la crise de l'été 1939 et au déclenchement du conflit. - On s'arrêtera un moment sur Munich (septembre 1938). peut·être surtout pour montrer comment le même fait a pu susciter des réactions aussi contradictoires.

« • L'histoire de la première partie de la guerre (jusqu'à décembre 1941) est relativement simple.

si l'on ne veut pas être ambitieux .

Nous avons pensé qu'il faut faire de larges sacrifices (la guerre russe-finlandaise de l'hiver 1939 et même la campagne de Scandinavie du printemps 1940) pour porter tout l'effort sur l'essentiel : la ruée de mai -juin 1940 ; la bataille d'Angleterre (été 1940) : l'affrontement germano­ anglais ( 1940-1941); les débuts de la campagne de Russ ie .

Les faits concernant la France durant cette période devront naturellement être bien signalés.

Il y aura lieu notamment d'évoquer : la campagne de France proprement dite; les réper ­ cussions politiques de la déroute («L' affrontement» de Bor­ deaux .

la demande d'armistice du 16 juin.

l'appel du 18 juin).

A partir de juillet 1940 c'est le comportement du Royaume­ Uni qui pourra fournir le meilleur centre d'intérêt .

On ne négligera pas non plus d'indiquer toute la portée de l'aide amé­ ricaine.

• La seconde partie de la guerre est.

de toute évidence .

trop densément chargée de faits pour qu'on puisse faire plus que lancer quelques «coups de projecteur>> .

A l'Ouest : la bataille d'El-Alamein : la chute du fascisme ; le débarquement du 6 juin 1944 .

A l'Est : Stalingrad : la libération de l'U.R .S .S .: la ruée russe sur Berlin .

Dans le PaCifique : Guadalcanal : la remontée d'ile en île; Hiroshima et Okinawa : les deux bombes atomiques.

• L'étude des fronts intérieurs : faite en fonction de l'exemple français, elle doit retenir l'attention .

Comment de jeunes Français pourraient-ils ne pas être suffisamment infor­ més des drames de l'Occupation , des hontes de la Collabora­ tion , des exploits de la Résistance ? DOCUMENTATION COMPLÉMENTAIRE LE PACTE GERMANO-RUSSE (23 août 1939) L'U .R.S .S .

avait pratiqué.

après 1934.

une politique de rapprochement avec les démocraties occidentales contre les ambitions hitlériennes.

Elle était même entrée.

en septembre 1934.

à la S.D .N .

Mais la «reculade» de la France et du Royaume -Uni à Munich l'amena à se méfier de ces démocra­ ties et à mettre en doute leur volonté d'imposer un coup d'arrêt à Hitler.

Tout en continuant à négocier un éventuel rapprochement avec la France et le Royaume-Uni (avril-août 1939).

Staline inaugura aussi.

parallèlement.

des négociations avec le Reich allemand et il trouva dans le Führer un auditeur complaisant : contre la Pologne et contre un risque de guerre à l'Ouest.

la neutralité bienveillante de l'U.R.S.S .

apparaissait à celui-ci souhaitable.

On arriva ainsi à l'accord du 23 août.. »

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