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La securite et insecurite alimentaire au Bresil

Publié le 02/05/2015

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Sécurité et insécurité alimentaire au Brésil. 1- Le Brésil arrive en tête de nombreuses productions : CAFE SUCRE et surtout est le 1er exportateur mondial de denrées agricoles : CAFE SUCRE SOJA VIANDE TABAC. De plus le géant vert a su développer des Industries Agroalimentaire (IAA) très puissantes comme Brasil Foods. 2- Malgré une meilleure productivité et son statut de FERME DU MONDE, le Brésil n'arrive toujours pas à nourrir toute sa population (10% de sa population est sous-alimentée) malgré le Programme FAIM ZERO du président LULA en 2003. Il y a aussi une mauvaise répartition de la nourriture : on remarque que dans la partie Sud du pays (Sud et Sudeste), la plus grande partie de la population est en sécurité alimentaire (76.5% dans la région Sud et 72.9% dans la région Sudeste) contre 46.4% au Nordeste et 53.6% au Nord. Même chose pour l'insécurité alimentaire, qu'elle soit légère, modérée ou grave (beaucoup plus présente au nord du pays). 3- La culture vivriè...
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« 1- Le Brésil arrive en tête de nombreuses productions : CAFE SUCRE et surtout est le 1er exportateur mondial de denrées agricoles : CAFE SUCRE SOJA VIANDE TABAC.

De plus le géant vert a su développer des Industries Agroalimentaire (IAA) très puissantes comme Brasil Foods. 2- Malgré une meilleure productivité et son statut de FERME DU MONDE, le Brésil n’arrive toujours pas à nourrir toute sa population (10% de sa population est sous-alimentée) malgré le Programme FAIM ZERO du président LULA en 2003.

Il y a aussi une mauvaise répartition de la nourriture : on remarque que dans la partie Sud du pays (Sud et Sudeste), la plus grande partie de la population est en sécurité alimentaire (76.5% dans la région Sud et 72.9% dans la région Sudeste) contre 46.4% au Nordeste et 53.6% au Nord.

Même chose pour l’insécurité alimentaire, qu’elle soit légère, modérée ou grave (beaucoup plus présente au nord du pays). 3- La culture vivrière est négligée au Brésil au profit de l’agriculture d’exportation et à la monoculture comme celle de la canne à sucre ou soja.

Elle a fait pratiquement disparaitre la petite propriété au profit des grandes exploitations.

On assiste au Brésil à un phénomène : les paysans sans terre situés principalement dans le NORDESTE.

Depuis deux à trois décennies, l'agriculture commerciale progresse considérablement mais au détriment des cultures vivrières, et cela en même temps que la population brésilienne augmente.

Cela provoque quelques difficultés au sein du monde agricole.

Il existe de grandes différences entre la petite agriculture à vocation vivrière et la grande culture d'exportation.

Tout oppose ces deux milieux : les techniques culturales utilisées, les revenus induits par l'activité et par suite les niveaux de vie des exploitants.

La croissance des productions vivrières est à peine suffisante eu égard à l'augmentation de la population. 4- La déforestation afin d’étendre les surfaces agricoles exploitables au détriment des forets.

Il s’agit des fronts pionniers sur la carte.

Ce phénomène a de l’importance puisque les arbres qui forment l’Amazonie sont petit à petit supprimes alors que cette foret abrite de nombreuses espèces animales et végétales.

De plus, les arbres sont indispensables à la vie sur terre pour la production de dioxygène.

1- Droit à l’alimentation et souveraineté alimentaire, tels furent les maîtres mots de la présidence de Luiz Ignacio « Lula » da Silva.

Dans son discours d’inauguration, Lula annonce : « Si, à l’issue de mon mandat, chaque Brésilien mange trois fois par jour, alors j’aurai accompli la mission de ma vie ».

Il lance alors la dénommée stratégie Faim Zéro.

Son but ? Éradiquer le fléau de la faim et de la pauvreté au Brésil, puissance économique émergente où pourtant plus d’un ménage sur trois vit alors en situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle.

La stratégie « Faim Zéro » regroupe un ensemble de programmes, qui agissent sur quatre volets : la facilitation de l’accès à une alimentation adéquate, le soutien à l’agriculture, les activités génératrices de revenus et la participation sociale.

Retour sur une initiative qui a permis à 20 millions de Brésiliens de sortir de la pauvreté. Les disponibilités de produits alimentaires sont sup érieures aux besoins internes. Le Br ésil dispose   en   effet   de   3280   kcal   par   personne   et   par   jour   dont   87   g   de   prot éines   animales   alors   que   les   quantit és minimales requises peuvent se d éfinir ainsi : 2300  à 2500 kcals, 40  à 80 g de prot éines   dont la  moiti é  d'origine animale,  des  lipides,  min éraux  et vitamines  en suffisance (ces quantit és   é tant variables selon l' âge et l'activit é de l'individu). Le   probl ème   de   la   faim   au   Br ésil   ne   se   pose   donc   pas   en   termes   de   manque   global   d'aliments mais  en  termes de  d éconnection  entre  le  pouvoir  d'achat  des  mis éreux  et le  prix  des   aliments.

  C'est   ainsi   que   9   millions   de   familles   disposent   d'un   revenu   à  peine   suffisant   à  . »

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