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La Tunisie

Publié le 13/02/2019

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tunisie

Superficie: 163610 km2

 

Capitale: Tunis

 

Langue officielle: arabe

 

Régime politique: république démocratique

Monnaie : dinar tunisien

 

PNB/hab. : 1740$

 

Consommation d'énergie/hab. : 750 kgec

 

Taux d'alphabétisation : 66,7%

Population : 9156000 hab. Densité moyenne : 56 hab./km2 Espérance de vie : 67,8 ans Mortalité infantile: 43%o

GÉOGRAPHIE - Partagée en trois zones géographiques bien différenciées, la Tunisie est le plus oriental des trois pays du

 

Maghreb. Le littoral tunisien, qui longe la Méditerranée au nord et descend à l’est jusqu’à la frontière

libyenne, est une région de plaines et de collines. Beu peuplée, peu urbanisée, la Tunisie intérieure est formée, au nord, par les moyennes montagnes du Tell. C’est la région la plus arrosée du pays; grâce à l’humidité, la couverture forestière est importante. Des

 

dépressions fertiles la traversent, comme la vallée de

la Medjerda, le plus long fleuve du pays. Prolongement de l’Atlas saharien jusqu’au cap Bon, la « dorsale tunisienne », dont le point culminant, le djebel Chambi, s’élève à 1544 m, constitue une barrière cli

 

matique, qui isole du Sahara le nord-est du pays. Sur l’autre versant de la dorsale tunisienne, vers le sud.se

▼ Vieille femme berbère du village de Chenini, dans la région de Tataouine. De nombreux Berbères vivent dans le sud de la Tunisie.

Hémisphères - P. Wysocki

trouve une région de plateaux et de steppes, élevée à l’ouest et basses à l’est. Au-delà de la dépression du Chott el-Djérid, occupée par un lac salé, commence la Tunisie saharienne qui occupe 55% de la surface totale du pays. C’est dans les montagnes du nord que l’on trouve les belles forêts de chênes-lièges; ailleurs, les chênes verts et les pins d’Alep dominent. À l’intérieur des terres, les plateaux sont recouverts de steppes ou de forêts d’oliviers. Le Sahara est le domaine des plateaux pierreux (hamada) et des dunes (erg).

 

Le niveau annuel des précipi- g tâtions est déterminant pour s l’agriculture. Comme pour tous les pays du pourtour sud de la Méditerranée, l’eau est un enjeu économique et politique important. Le nord du pays bénéficie

 

d’un climat méditerranéen : les étés sont secs et chauds, les hivers cléments et arrosés. L’aridité au sud et la semi-aridité au centre caractérisent le climat des trois quarts du pays.

tunisie

« avec confiance l'ouverture économique progressive qu'ils ont programmée.

Un accord -premier du genre avec un État africain- a été signé avec l'Union euro­ péenne en 1995,qui doit aboutir à la création d'une zone de libre échange.

HISTOIRE -Dès le paléolithique, le peuple­ ment du territoire tunisien a été important.

Au néolithique ( 4000 av.

J..C.), la population est formée de berbères nomades et de berbères séden­ taires.

À la fin du II' millénaire av.

J..C., les Phéniciens, peuple sémite venu de Syrie, installent une série de comptoirs sur la côte africaine.

Parmi ceux-ci, Carthage, site proche de l'actuelle Tunis, est une colo­ nie de la ville phénicienne de Tyr, sur la côte actuelle du Liban.

À partir du VI' siècle av.

J..C., Carthage, deve­ nue indépendante, accroît son influence en Médi­ terranée occidentale.

Ses possessions s'étendent sur les côtes africaines, mais aussi européennes, en Espagne notamment.

Carthage est alors la grande ri­ vale de Rome.

Les trois guerres entre Carthage et Rome (guerres Puniques), qui se déroulent entre 264 et 146 av.

J..C.

se terminent par la défaite de Carthage.

Les Romains créent la province d'Afrique, limitée au début à une petite portion de la côte tunisienne.

Tandis que le territoire de Carthage s'étendait au nord-est de l'actuelle Tunisie, l'ouest et le sud étaient occupés par un royaume indépendant: le royaume numide.

Très influencé par la civilisation carthaginoi­ se, ce royaume sera finalement annexé par Rome au l" siècle av.

J..C., époque pendant laquelle se déve­ loppe l'Afrique romaine.

De nombreuses villes sont fondées, dont il reste aujourd'hui les ruines (théâtre de Dougga, amphithéâtre d'el-Djem).

Les empereurs romains de la dynastie des Sévères (193-235) étaient originaires de l'Afrique romaine.

Le christianisme se répand rapidement à partir du Ill" siècle et la région devient, au siècle suivant, le théâtre d'un fort mouve­ ment religieux et culturel incarné par des théologiens comme saint Augustin, qui devient évêque d'Hippone en 395.Au V' siècle, au moment du déclin de l'Empire romain, les Vandales germaniques passent le détroit de Gibraltar et s'emparent de Carthage en 439.

En 533, l'empereur de l'Empire romain d'Orient entame une campagne pour reconquérir l'Afrique romaine.

Les armées byzantines, toutefois, ont beaucoup de difficultés à pacifier les tribus berbères insoumises.

Les Arabes, qui ont lancé dès 64 7 une expédition dans cette région, envahissent la Tunisie entre 695 et 698 à partir de leur base d'opération de Kairouan (fon­ dée en 670).

Les tribus berbères se convertissent à l'is­ lam et adoptent la langue arabe.

Certaines d'entre elles choisissent pourtant de rejoindre une secte proche de l'islam, les kharidjites.

Plusieurs dynasties arabes ou berbères islamisées (Aghlabides, Fatimides, Zirides, Hafsides -installés par les Almohades et qui régneront de 1229 à 1574-,Almoravides) se succèdent alors à la tête de la Tunisie, tandis que les Normands (Xli' siècle) et les chrétiens partis à la reconquête des lieux saints y font quelques incursions -le roi Saint Louis meurt en 1270 près de Tunis.

C'est sous la dynas­ tie des Aghlabides qu'est entreprise la construction de la Grande Mosquée de Kairouan.

De la fin du XIV' siècle au XVI" siècle, la Tunisie profite de l'arrivée des juifs et musulmans chassés d'Espagne, puis de la pratique fructueuse de la piraterie en Méditerranée, pour dé­ velopper son commerce et s'enrichir.

En 1574, Tunis est prise par les Turcs et la région devient une province de l'Empire ottoman.

Les chefs de l'ar­ mée ou de la marine, tout en reconnaissant la suze­ raineté du sultan de Constantinople, se dispu­ tent le titre de bey pour gouverner la Tunisie: en 1705 , Hussein ibn Ali fonde la dyna stie hus­ séinite qui durera jus­ qu'en 1957.

Au XIX' siècle, les puis­ sances européennes s'in­ téressent aux possessions du bey .

À la suite d'une rapide intervention mili-taire, le traité du Bardo du 12 mai 1881,complété par la convention de La Marsa en juin 1883, fait de la Tunisie un protectorat français.

Le bey garde un pouvoir théo­ rique sur les affaires intérieures.

La politique étrangère et de défense dépendent du résident général français.

Les revendications nationales apparaissent très tôt en Tunisie.

Au mouvement Jeunes-Tunisiens (1907) suc­ cèdent le parti du Destour («constitution >> en arabe) puis le Néo-Destour de Habib Bourguiba (1934).

!.:oc­ cupation italienne pendant la Seconde Guerre mon­ diale fragilise encore la présence française.

En 1954, la défaite de Dien Bien Phu, en Indochine, décide le président du conseil français Pierre Mendès France à entamer des négociations qui débouchent le 20 mars 1956 à l'indépendance totale de la Tunisie.

Un an plus tard, le bey est renversé et la République proclamée.

Habib Bourguiba devient président de la République. »

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