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La Ve République, le triomphe du gaullisme

Publié le 28/09/2013

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  • Les partis politiques se détachent de de Gaulle, qui fait démissionner Michel Debré et le remplace par un homme neuf, non issu des suffrages, Georges Pompidou. De plus, fort de sa popularité, de Gaulle propose un référendum sur l'élection présidentielle au suffrage universel. L'Assemblée vote la motion de censure contre Pompidou et de Gaulle dissout l'Assemblée. Un" cartel des non" se constitue, qui regroupe tous les partis sauf le parti gaulliste. De Gaulle met son maintien en balance et 62 % des électeurs votent oui au référendum d'octobre 1962; les gaullistes ont une forte majorité et l'appui des républicains indépendants que vient de créer Valéry Giscard d'Estaing.

« De Gaulle profite de la situation pour renforcer son pouvoir personnel par rapport à l'action du gouvernement ou du parlement et mène un " gouvernement de la parole •, multipliant les discours télévisés ou radiodiffusés, les voyages et les référendums.

La personnalisation du régime • La réforme de 1962 Les partis politiques se détachent de de Gaulle, qui fait démissionner Michel Debré et le remplace par un homme neuf, non issu des suffrages, Georges Pompidou.

De plus, fort de sa popularité, de Gaulle propose un référendum sur l'élection prési­ dentielle au suffrage universel.

L'Assemblée vote la motion de censure contre Pompidou et de Gaulle dissout l'Assemblée.

Un" cartel des non" se constitue, qui regroupe tous les partis sauf le parti gaulliste.

De Gaulle met son maintien en balance et 62 % des électeurs votent oui au référendum d'octobre 1962; les gaul­ listes ont une forte majorité et l'appui des républicains indépendants que vient de créer Valéry Giscard d'Estaing.

• La mise en cause des présidentielles de 1965 La gauche se regroupe derrière François Mitterrand, créateur de la Convention des institutions républicaines, qui regroupe des clubs.

Les modérés suivent Jean Lecanuet, président du MRP, qui lance un mouvement centriste.

Dans la cam­ pagne interviennent la télévision et les sondages.

Au premier tour, de Gaulle est mis en balottage, mais est élu au deuxième tour avec 54,5 % des voix contre 45,5 à François Mitterrand.

Les résultats montrent l'usure du gaullisme dans l'opinion et la montée de deux nouveaux leaders de l'opposition, à gauche François Mitterrand et, au centre droit, Jean Lecanuet.

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