LA VIE PARISIENNE (XIXe siècle)
Publié le 27/02/2008
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«Prenez mes dollars, mes banknotes», s'écrie le Brésilien de la Vie parisienne accouru à Paris, comme le baron de Gondremark, pour «s'en fourrer jusque-là». En les caricaturant, Offenbach célébrait ainsi, dans ses opéras bouffes, le prestige international de Paris et la folie dépensière du second Empire. Le rayonnement de la capitale était effectivement considérable. L'enrichissement du pays, l'amélioration des moyens de transport se conjuguaient pour le favoriser.
Les souverains se succédaient pour applaudir Hortense Schneider dans la Grande-Duchesse de Gerolstein et la courtiser au besoin. La cour, terne sous Louis-Philippe, ressuscitait sous l'impulsion de Napoléon III. Bals et galas se succédaient aux Tuileries selon un protocole rigoureux. Hors du palais, le Paris des plaisirs élégants achevait de glisser du Palais-Royal vers le Boulevard, où les «cocodès» remplaçaient les «lions». Les courtisanes de haute volée — Cora Pearl, Anna Deslions, la Païva — faisaient valser les fortunes.
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