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L'abolition de la féodalité

Publié le 27/02/2008

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La fin de quatorze siècles d'Histoire. Après la prise de la Bastille, un bruit se répand dans les campagnes: les aristocrates vont armer les brigands et utiliser des troupes étrangères pour prendre leur revanche. Ce bruit se transforme vite en une panique qu'on va nommer «la Grande Peur»: les paysans s'arment, s'enfuient dans les forêts, ou attaquent et incendient des châteaux pour détruire les «terriers», c'est-à-dire les chartes où sont inscrits les droits féodaux. L'Assemblée constituante craint cette révolte difficile à contenir; le 4 août, à 6 heures du soir, elle se réunit pour discuter des mesures à prendre; certains préconisent la manière forte; mais la majorité est prête à faire des concessions. Parmi ces modérés, un député de la noblesse, le vicomte de Noailles, prend la parole; il demande qu'on supprime les causes de cette révolte, c'est-à-dire les droits féodaux, et qu'on les fasse racheter par les communes. Quant aux corvées et aux mainmortes, elles devraient être abolies; de plus, tous les citoyens seraient soumis à l'impôt. Le duc d'Aiguillon appuie ces propositions qui sont combattues, en vain, par Dupont de Nemours.

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