Devoir de Philosophie

LACAN, Jacques (13 avril 1901-9 septembre 1981) Psychiatre et psychanalyste NÈ en 1901 ?

Publié le 23/10/2012

Extrait du document

LACAN, Jacques (13 avril 1901-9 septembre 1981) Psychiatre et psychanalyste NÈ en 1901 ? OrlÈans, dans une famille nombreuse, trËs catholique, Jacques Lacan fait ses Ètudes au collËge Stanislas ? Paris et ? seize ans, rompt avec le catholicisme. PassionnÈ de littÈrature, tentÈ par l'avant-garde littÈraire, il assiste ? la premiËre lecture d'Ulysse de James Joyce, hante les galeries d'art, lit beaucoup. Il fait mÈdecine, est interne ? Sainte-Anne et s'oriente vers la psychiatrie. En 1932, sa thËse sur l'histoire d'une femme criminelle (La Psychose paranoÔaque dans ses rapports avec la personnalitÈ) n'est pas seulement une exceptionnelle avancÈe basÈe sur la doctrine freudienne et ne la reniant pas, c'est aussi l'úuvre d'un Ècrivain que Nizan et Salvador DalÌF366C saluent comme tel. En 1933, il publie dans la revue Le Minotaure, un article sur un crime commis par les deux súurs Papin, deux employÈes de maison qui ont assassinÈ leurs patrons. Jean GenetF361B en tirera Les Bonnes et Claude ChabrolF401G La CÈrÈmonie, soixante ans plus t...

« En 1950, Lacan fait un retour à Freud.

Il s’agit plutôt d’une nouvelle lecture.

Il s’appuie à la fois sur les travaux de la linguistique — il lui emprunte la notion d’un inconscient organisé comme un langage — et sur les études de Lévi-Strauss sur les mythologies, en déduit la notion de symbolique, et aussi une approche nouvelle de l’inceste, du complexe d’ Œ dipe.

Jacques Alain Miller, son gendre et légataire universel, explique ainsi le retour de Lacan à Freud : “ Lacan ne s’est pas donné pour but de réinventer la psychanalyse.

Au contraire il place les débuts de son enseignement sous le signe d’un “ retour à Freud ”.

Il s’est seulement demandé à propos de la psychanalyse : sous quelles conditions est-elle possible ? ” (cité par Elisabeth Roudinesco dans Le Dictionnaire de la Psychanalyse) . Jacques Lacan, au début des années cinquante, est reconnu comme clinicien et professeur ; de nombreux élèves se présentent à la Société française de psychanalyse.

Mais jusqu’en 1965 environ, il est probablement un des maîtres les plus contestés et les plus admirés, un des héros des guerres fratricides que se livrent les différentes écoles psychanalytiques en France.

Lacan conteste les structures rigides imposées par l’Association internationale de psychanalyse, comme la durée invariable de la séance (quarante-cinq minutes) alors que lui propose des séances à durée variable.

Il s’oppose à l’idée d’assimiler la psychanalyse à de la psychologie et estime que des études de lettres, de philosophie ou de psychiatrie peuvent être des voie d’accès à la psychanalyse.

Lorsque Daniel Lagache fonde la Société de psychanalyse, Lacan s’y retrouvera avec Françoise Dolto , Maud et Eugène Mannoni, Jean Bertrand Pontalis, Serge Leclaire et d’autres. En 1953, lors du congrès de la SFP à Rome, Lacan, dans ce qui restera comme le Discours de Rome, expose son système de pensées, basé sur la linguistique structurale et nourri d’autres influences scientifiques et philosophiques.

A partir de 1953, Lacan tient un séminaire deux fois par mois pendant dix ans à Sainte-Anne.

Toutefois, l’Association internationale de psychanalyse refuse de reconnaître la SFP puis finalement la reconnaissant, refuse à Lacan le droit de former des analystes didacticiens, se fondant sur la durée trop brève de ses séances.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles