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L'administration du Caire sous les Ottomans

Publié le 07/11/2014

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Au niveau local, il n'existe que deux magistratures spécifi­ques à l'administration de la ville. Un gouverneur (wali), nommé par le pacha, est char­gé de la police pendant la nuit. Il exerce un contrôle sur les débits de boisson, la prosti­tution, les moeurs en général, ainsi que sur les risques d'in­cendie. Le muhtasib veille au respect de la loi et des règles commerciales sur les marchés. Il dépend de la hisba, sorte de préfecture des marchés, une institution ancienne qui sur­veille les métiers et la vie éco­nomique au Caire.

Enfin, du fait de l'universalité de leurs compétences, les ju­ges interviennent sans cesse dans l'administration de la vil­le. Après la construction d'un

« pouvoir du pacha.

Celui-ci doit également gouverner avec les conseils (diwan), le haut con­ sei l et le conseil ordinaire, qui réunit les officiers, les notab les locaux et les ulémas.

L'exercice des fonctions administratives au Caire L e pacha peut intervenir directement dans le main­ tien de l'ordre et les problè­ mes d'entretien des voies et des bâtiments.

Ainsi, en 1678, lorsque l'augmentation du prix du blé suscite des émeu­ tes, il envoie des troupes dis­ perser les manifestants, fai­ sant treize morts.

Les janissai­ res et leur agha, gardiens de la ville et de la citadelle, assu­ rent la police.

Lors d'une crise politique survenue en 1711, l'agha intervient pour faire nettoyer les rues et rebâtir les édifices démolis .

Au niveau local, il n'existe que deux magistratures spécifi­ ques à l'admin istration de la ville .

Un gouverneur (wali), nommé par le pacha, est char­ gé de la police pendant la nuit.

Il exerce un contrôle sur les débits de boisson, la prosti­ tution, les mœurs en général, ainsi que sur les risques d'in­ cendie .

Le muhtasib veille au respect de la loi et des règles commerciales sur les marchés .

Il dépend de la hisba, sorte de préfecture des marchés, une institution ancienne qui sur­ veille l es métiers et la vie éco­ nomique au Caire.

Enfin, du fait de l 'univ ersalité de leur s compétences, les ju­ ges interviennent sans cesse dans l'administration de la vil ­ le .

Après la construction d'un bâtiment, ils sont chargés de constater s'il y a lieu les nui­ sances qui pourraient en ré­ sulter pour les voisins.

Ils in­ terviennent chaque fois que les habitants d'un quartier se plaignent du bruit ou de la pollution causés par une fa­ brique.

A l'époque, Il n'existe pas de code d 'ur banisme mais, au fil des ans, les juges élaborent une véritable doc­ trine empirique en la matière.

Des moyens indirects d'administrer la ville Q u'il s'agisse de corpora­ tions de métiers, de grou­ pes religieux (dhimmi), des commmunautés de quartiers ou des groupes étrangers, les communautés (tawa'if), qui sont toutes sous l'autorité d'un cheikh, ont assuré le quadrillage nécessaire à une administration urbai ne peu développée.

Les Ottomans leur ont laissé l'autonomie dont elles bénéficiaient à l'époque mamelouke .

Si l'ordre est respecté, les au­ torités n'interviennent guère au sein des communautés.

Les problèmes entre commerçants et artisans sont résolus par les corporations de métiers elles­ mêmes.

Les compétences des tawa'if s'étendent à la police, à l'entretien et au nettoyage des installations urbaines.

Les hara, communautés de quar­ tiers, au nombre d'une cen-. »

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