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L'AFRIQUE NOIRE DÉCOLONISATION ET FRAGILITÉ POLITIQUE

Publié le 29/03/2014

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L'AFRIQUE NOIRE

 

 

 

DÉCOLONISATION ET FRAGILITÉ POLITIQUE

Un continent mal parti, souvent mal en point. La pauvreté, parfois la famine. Des États jeunes, fragiles, et, sauf exception, sans grand poids sur le plan international. Et pourtant, des potentialités importantes.

I. — La décolonisation est toute récente 1. L'empreinte étrangère

L'Afrique noire a été totalement colonisée du xvii' siècle au xx` siècle par les Européens : Anglais à l'Est, au Nigeria et au Ghana, Français à l'Ouest et au Centre, Belges au Zaïre, Portugais (Angola, Mozam¬bique) et jusqu'à 1918, Allemands (Togo, Cameroun). Il y a donc au moins trois Afriques noires : anglophone, francophone, lusophone ( = qui parle portugais).

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« L'AFRIQUE NOIRE d'un même clan, et sur l'autorité des chefs coutumiers à l'influence régionale ou locale .

• Si les chefferies ont été souvent intégrées au système ou ont vu leur influence réduite, les oppositions ethniques restent fortes, et faussent le jeu politique : ainsi, au Zimbabwe, le parti au pouvoir, la ZANU, est animé par les Shonas, majoritaires, alors que le parti d'opposition ZAPU est implanté chez les Ndebeles, minoritaires (20 % de la population ).

3.

Instabilité et tension • Les guerres civiles ravagent une dizaine de pays, comme l'Éthiopie, le Mozambique, le Soudan.

Plusieurs millions de réfugiés fuient ces guerres (Éthiopiens au Soudan ).

• Les coups d'État se sont succédé : plus de 50 depuis les indépen­ dances.

Exceptions notables pour la stabilité: Félix Houphouët-Boigny en Côte-d'Ivoire et Julius Nyerere en Tanzanie depuis 30 ans, Mobutu Sese Seko au Zaïre depuis 25 ans.

Ill.

-Les formes de gouvernement 1.

Le verbe et l'action En Afrique comme ailleurs, plus qu'ailleurs, il y a loin du discours à l'acte, et les notions de droite et de gauche sont relatives .

Le mot de révolution est très employé et recouvre des réalités diverses, parfois très peu 'révolutionnaires.

La corruption, elle, est omniprésente, gan­ grénant la fonction publique de haut en bas.

2.

Le parti unique Il est le cas presque général (Union nationale camerounaise, KANU du Kenya ...

).

C'est l'effet d'un souci unitaire compréhensible de la part d'États fragiles.

Mais il est souvent très bureaucratisé, et il sert surtout à répercuter les mots d'ordre du chef de l'État, le Président (familièrement : le « Prési ») .

Celui-ci peut être un civil, ou (c'est le cas de 15 pays environ en 1990 ) un militaire, comme Ali Seibou au Niger, Blaise Compaoré au Burkina, Ibrahim Babangida au Nigeria .

Les élections plébiscitent toujours le Président à près de 100 %.

Un .vrai multipartisme n'existe guère que dans le Sénégal d'Abdou Diouf, successeur du président Senghor.

Une dizaine d'États (voir carte) se réfèrent au marxisme-léninisme, et davantage encore à un « socialisme africain» aux contours indécis.. »

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