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L'ÂGE INDUSTRIEL ET SES CONSÉQUENCES EN EUROPE ET AUX EU ENTRE 1850 ET 1939 (Histoire)

Publié le 05/07/2012

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De plus les communautés juives sont disséminées dans toute l’Europe : les Ashkénazes en Europe centrale et les Séfarades autour du bassin méditerranéen. La Grande Dépression ayant fait monter des extrémistes au pouvoir (surtout e Europe orientale et centrale) : ceci entraîne des violences contre les juifs, la xénophobie et des pogroms. Les Séfarades sont moins touchés que les Ashkénazes. Conséquences de ces violences : - Beaucoup de juifs ont quitté l’Europe pour aller aux États-Unis. - Théodore Herzl crée le mouvement stoniste. La seule condition c’est de créer un État dans lequel tous les juifs pourraient se retrouver(1896).Et 52 ans plus tard, en 1948, l’État d’Israël apparaît. C’est l’affaire Dreyfus qui a cristallisé l’antisémitisme en France. 

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« DE NOUVELLES TECHNIQUES DE PRODUCTION (p26-27)• Le travail à la chaîne mis au point par Taylor(le taylorisme) est associé au fordisme (Henry Ford donne des salaires élevés à ses ouvriers afin qu'ils consomment).D'où l'augmentation de la production vu l'augmentation du nombre d'acheteurs.

La production devient alors une production de masse, standardisée, les prix baissent. RÔLE DES BANQUES ET DES BOURSES = NÉCESSAIRE CONCENTRATION FINANCIÈRE AFIN DE RÉUNIR PLUS DE CAPITAUX (texte3 p 25)• Les entreprises ont recours à l'emprunt d'où le développement des banques de dépôt.• Parallèlement les bourses de valeurs se développent LES GRANDES ENTREPRISES S'ORGANISENT EN SOCIÉTÉS ANONYMES PAR ACTIONS : le capital est divisé en actions (part du capital d'une entreprise)que détiennent des actionnaires qui prennent part aux bénéfices de l'entreprise au prorata de leur apport en capital.

La valeur des actions est déterminée à la boursepar la loi de l'offre et de la demande. Les richesses produites par cette industrialisation galopante et par l'avènement d'un capitalisme fondé sur le profit entraînèrent abus et dérives (à l'origine=suppression de la pauvreté, mais on n'a vu dans le capitalisme que le PROFIT) à l'origine d'une contestation grandissante sur le plan idéologique.

Ainsi lecapitalisme entraîne le marxisme (communisme). II] Le socialisme, ou l'opposition directe au libéralisme Les dérives d'un capitalisme presque exclusivement préoccupé par la recherche du profit, entraîna une vive critique tant sur le fond que sur la forme.

Quelquesbourgeois en rupture avec leur classe d'origine, prirent la défense du monde ouvrier naissant face à la toute puissance du patronat. A- LA PENSÉE SOCIALISTE, UNE IDÉOLOGIE ANCIENNE. Sans remonter à Platon (cf La République) ou à Thomas More au XVIème siècle, dans Utopie, c'est au XIXème siècle que la pensée socialiste moderne se mit enplace.

La France fut un des pays porte flambeau.

A l'instar de Gracchus Baboeuf (fin XVIIIème) considéré comme le précurseur du communisme, Charles Fourier ouencore Pierre-Joseph Proudhon plaident en faveur d'une critique de l'État et du pouvoir sous quelque forme que ce soit.

Proudhon se définissait lui-même comme lepremier anarchiste (=suppression du pouvoir).

Il réalise une critique virulente du libéralisme et de ses pratiques tout en dénonçant le sort inhumain réservé auprolétariat naissant.

Bien qu'extrêmes dans le discours, ils sont considérés par Karl Marx comme des « socialistes de salon.

» B- LE MARXISME ET SES FONDEMENTS Karl Marx (1818-1883), issu de la petite bourgeoisie allemande, rédige des pamphlets et ouvrages violents sur les abus du libéralisme.

Condamné par la justiceprussienne, il s'exile en France où il rencontre Friendrich Engels, fils d'une grande famille de la bourgeoisie industrielle.

Ils se lient d'amitié et découvrent leur hainecommune pour un système qu'ils condamnent sans appel.

En février 1848, ils publient à Paris ensemble un ouvrage faisant figure de fondement de la penséemarxiste, Le manifeste de Parti communiste.

Ils pensaient que ce livre allait provoquer un électrochoc mais quatre jours plus tard la Révolution éclate à Paris.

Dansce manifeste ils y définissent les bases du marxisme :• Condamnation de la propriété privée• Explication de l'Histoire par une lutte de classes perpétuelles• L'athéisme est prôné car la religion est définie comme l'opium du peuple » monothéisme• Renversement de l'ordre bourgeois et capitaliste par la révolution armée (né par opposition aux abus du CAPITALISME).L'ouvrage se termine par le célèbre slogan : « prolétaires de tous pays, unissez-vous ».

En 1864, Marx et >Engels créent à Londres (où Marx s'est exilé en 1849) laIère Internationale (1889 : 2ème idéologie ; 1919 : 3ème idéologie on voit l'existence d'un régime socialiste), regroupant tous ceux qui se reconnaissent dans cetteidéologie, et acceptent le principe du renversement du libéralisme par la révolution.

Pour eux, comme pour Marx, ce renversement doit conduire à la mise en placed'une société communiste sans état.

Mais pour y arriver, Marx défend l'idée qu'il faut d'abord passer par le socialisme, phase au cours de laquelle, l'État détient tousles pouvoirs et les richesses qu'il redistribue et ce, jusqu'à ce que le peuple soit prêt à s'autogérer dans le cadre du communisme.

En 1867, il publie la 1ère partie deson ouvrage le plus important : le Capital.

La mission de l'État socialiste c'est d'arriver à la destruction de l'État, c'est utopique mais on devrait arriver aucommunisme. C- ÉVOLUTION DE LA PENSÉE SOCIALISTE ET NAISSANCE DES PARTIS SOCIALISTES ET DES SYNDICATS L'échec de la commune de Paris en 1871 génère une réflexion au sein du mouvement marxiste.

La Grande Dépression et l'évolution libérale de la vie politique voientl'émergence de plusieurs courants au sein de la famille marxiste.

Après la mort de K.

Marx en mars 1883, les querelles s'accentuent et en 1889, l'IIème Internationaleest créée.

Les anarchistes se désolidarisent du courant marxiste et demandent la révolution violente et la mise en place immédiate du communisme (appelé aussisocialisme libertaire).

D'autres au contraire (Bebel en Allemagne, Jaurès en France) pensent que les socialistes peuvent peser sur la vie politique et sociale des Étatsen respectant les formes parlementaires : c'est le réformisme socialiste.

Le parti socialiste allemand crée en 1869 est le plus vieux d'Europe.

C'est en 1892 qu'il prendle nom de SPD (parti social démocrate allemand).

En 1905, Jules Guesde et Jean Jaurès fondent la SFIO (Section Française de l'Internationale Ouvrière).

Ces partisprennent de plus en plus d'importance au point qu'en 1913, le SPD devient le premier parti du Reichstag en Allemagne.

EN France la SFIO, ne cesse de voir sonaudience grandir.

Cette croissance ne peut être dissociée de l'IIème Révolution industrielle et du gonflement de la classe ouvrière, principal réservoir de ces partis degauche.

Le prolétariat pris alors conscience de sa force, et grâce aux progrès de l'instruction, put s'organiser de façon rationnelle pour défendre ses intérêts, face à unpatronat jaloux de ses prérogatives : c'est la naissance des syndicats (Trade Union Congress au R-U, CGT en France, DGB en Allemagne ou encore AFL aux E-U).C'est en octobre 1917, que pour la 1ère fois un État, en l'occurrence la Russie, expérimente la pensée marxiste.

L'objectif avoué de l'URSS (Union des RépubliquesSocialistes Soviétiques), proclamée en décembre 1922, reste la mise en place d'une société égalitaire reposant sur la dictature du prolétariat, prélude à une révolutioncommuniste mondiale. Tous ces bouleversements économiques et idéologiques favorisèrent l'émergence d'une société nouvelle, en rupture avec l'ordre social de l'Ancien Régime etcorollaire d'une industrialisation accélérée. III] Une société en mutation (liée à l'industrialisation) La société devient de plus en plus libérale, puisque l'influence de la noblesse vient à diminuer (son rôle est plus ou moins amoindri et même minime dans la mutationde la société) même si, à la veille de la guerre elle exerce encore un certaine influence dans les campagnes et un certain prestige(les paysans restent nombreux et ne serebellent pas).

Mais les nobles s'appauvrissent et vendent leurs titres, puis petit à petit se confondent avec les bourgeois. A- La croissance urbaine Au 19ème siècle, on observe les phénomènes de l'urbanisation et de l'exode rural (c'est la première conséquence de l'industrialisation).

Les montagnards sont lespremiers touchés par ces phénomènes, puis c'est au tour des campagnards qui vont constituer le nouveau monde ouvrier.

Les villes deviennent des métropoles sur lecoup de l'industrialisation du fait de la 2ème Révolution industrielle de 1900 c'est l'envol de l'industrialisation puisqu'on observe une urbanisation accélérée :• Le développement des chemins de fer favorise l'exode rural• Création des villes dortoirs : ce sont des villes crées de toutes pièces par l'industrialisation.• Aménagement des villes, autrement dit URBANISME : nouvelle politiques des villes comme le Baron Haussmann à Paris.

On détruit tous les logements misérables. »

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