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L'agriculture de la République Populaire de Chine : conditions naturelles, organisation, principales productions, problèmes

Publié le 17/01/2022

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• C'est une agriculture intensive mais peu productive. Un quart de la S.A.U. (surface agricole utile) s'est modernisé rapidement : région de Canton (Guangzhou), Shanghaï, Sechouan (Sichuan), Henan, région de Pékin (Beijing), plaines mandchoues. Les trois quarts restant sont en retard. Ils disposent de peu de matériel et les rendements sont faibles. Les tracteurs sont souvent en panne et des gens qualifiés manquent pour les réparer.
 
 • L'élevage ainsi que la pêche en rivière et en rizière irriguée, intégrés au rythme cultural, sont indispensables pour compléter l'équilibre alimentaire. Il s'agit surtout d'élevage de canards, de poulets ou de porcs. Les bovins manquent de place et leur production reste très insuffisante.
 
  

« • Les sols riches sont rares et ne représentent que 6 % du territoire.

Développés sur lœss, ils sont facilement ravinés.

Dans les basses vallées, les sols alluviaux risquent lesinondations mais portent souvent deux récoltes par an, parfois trois dans les rizières méridionales. 2.

Beaucoup de travail et peu de matériel • C'est une agriculture intensive mais peu productive.

Un quart de la S.A.U.

(surface agricole utile) s'est modernisérapidement : région de Canton (Guangzhou), Shanghaï, Sechouan (Sichuan), Henan, région de Pékin (Beijing),plaines mandchoues.

Les trois quarts restant sont en retard.

Ils disposent de peu de matériel et les rendementssont faibles.

Les tracteurs sont souvent en panne et des gens qualifiés manquent pour les réparer. • L'élevage ainsi que la pêche en rivière et en rizière irriguée, intégrés au rythme cultural, sont indispensables pourcompléter l'équilibre alimentaire.

Il s'agit surtout d'élevage de canards, de poulets ou de porcs.

Les bovins manquentde place et leur production reste très insuffisante. • La nourriture de base de la population repose sur le riz, le sorgho, le blé, le maïs, les tubercules et les oléagineux.Des progrès ont été réalisés par la diversification des plantes cultivées, l'extension des surfaces portant deuxrécoltes par an, la sélection des semences qui augmente les rendements.

L'hybridation des céréales a même permisle glissement vers le Nord de plusieurs cultures. • Les cultures industrielles occupent une place plus réduite que les plantes vivrières en raison des nécessités de l'alimentation.

Le coton dans le Centre-Est est la plante principale,suivi des théiers et des mûriers dans le Sud. 3.

Approvisionner les villes et désenclaver l'espace rural • L'urbanisation et le développement des grosses industries augmentent le pourcentage de population qui doit seprocurer à l'extérieur la totalité de sa nourriture.

Certaines communes populaires maraîchères, à la périphéried'agglomérations urbaines, se sont spécialisées dans cet approvisionnement.

Elles sont souvent plus opulentes etmieux fournies en matériel que les autres, mis à part les fermes d'État, bien équipées, des régions à faiblepeuplement.

Cependant une part importante des légumes est fournie également par les lopins de terre individuels. • Désenclavement routier et électrification ont permis d'ouvrir les campagnes aux circuits interrégionaux d'échanges.Cependant, les industries qui fournissent tracteurs, pesticides, engrais et engins de récolte sont encore trop rares. • La production par tête semble stagner depuis plus de vingt ans. C'est déjà un succès puisque la population a augmenté d'environ 300 millions de personnes.

Mais les surfacescultivées ont tendance à diminuer, grignotées par les villes et les industries.

Si la Chine est le 3e producteur mondialde blé, elle en est devenue aussi le 2e importateur. III.

Des progrès lents et irréguliers 1.

Une alternance de progrès et d'échecs Depuis trente ans, cette alternance révèle l'incidence de la vie politique et une grande sensibilité aux aléasclimatiques. • Chaque grand changement dans l'orientation politique de la Chine s'est traduit par un recul des productions.

LeGrand Bond en avant avait même été suivi par une baisse tragique des ressources vivrières de la Chine. • La subsistance normale des habitants est assurée grâce au complément de produits alimentaires fournis par leslopins individuels et les stimulants matériels ont été rétablis dans les brigades de production.

Une véritabledécollectivisation semble même avoir touché, depuis 1978-1980, plus de la moitié des campagnes avec une relancede l'exploitation familiale, des lopins individuels et des marchés libres. • Les inégalités de moyens et de revenus sont très importantes entre les communes populaires de régions différentes.

Les campagnes chinoises se divisent de plus en plus en deuxcatégories : celles qui disposent d'une agriculture moderne produisant des excédents, celles qui restent vouées àune agriculture traditionnelle plus extensive. 2.

Les lenteurs de la modernisation des campagnes • Les communes populaires ne peuvent pas assurer la fabrication. »

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