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L'agriculture soviétique

Publié le 27/02/2008

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agriculture
un plan possible I. Des conditions naturelles peu favorables II. Une agriculture planifiée et collectivisée III. Puissance et fragilité de l'agriculture soviétique développement Introduction L'agriculture soviétique est la seconde du monde par la puissance de ses productions. Elle reste une pièce maîtresse de l'économie, contribuant pour 14% à la formation de la richesse nationale (le PNB). Mais, mal intégrée au reste de l'économie, elle connaît de grosses difficultés au point que sa production irrégulière compromet un développement économique dont le but est d'élever le niveau de vie de la population.


agriculture

« les kolkhozes, ils sont plus spécialisés.

Ils couvrent 66,5 % de la SAU et créent 36% de la valeur de la productionagricole.

Un sovkhoze moyen exploite 17 300 hectares, emploie 553 travailleurs (agronomes, vétérinaires,comptables ; tractoristes...). 2.

Une productivité faible • Une organisation imparfaite.

L'agriculture soviétique souffre d'une gestion défectueuse.

Trop fréquentes sont les négligences des administrations bureaucratiques responsables de la gestion, les retards dans la livraison despièces détachées de machines agricoles, le ramassage des récoltes, d'où l'importance des gaspillages. • Des progrès récents.

La productivité du travail a triplé depuis 1950, sous l'effet de mesures techniques simplifiant et spécialisant les tâches et aussi, depuis 1969, d'une meilleure rémunération des kolkhoziens,bénéficiaires d'une augmentation du prix des livraisons obligatoires à l'État, d'un salaire minimum, de primes, de lasécurité sociale. III.

Puissance et fragilité de l'agriculture soviétique 1.

Prépondérance des céréales • La moitié des terres cultivées.

Avec 20% de la récolte céréalière la production de blé est la première du monde. L'URSS détient aussi le premier rang pour le seigle, l'avoine, l'orge.

Le maïs a peu réussi en dépit des effortsaccomplis dans les années 1960. • Des rendements faibles et variables.

Les rendements sont modestes (17 quintaux à l'hectare, en France : 51) et surtout la production connaît des écarts allant du simple au double.

Au cours de la décennie 1971-1981, cinqrécoltes ont été médiocres ou très déficitaires.

C'est la conséquence des excès climatiques aggravés par ledéplacement de la culture céréalière vers les "terres neuves" de Sibérie occidentale et du Kazakhstan, régions declimat très instable.

L'URSS doit importer des céréales, massivement lors des mauvaises années. 2.

Les cultures industrielles : de bons résultats • La betterave sucrière fournit la première production mondiale de sucre, elle est cultivée surtout en Ukraine, mais l'URSS achète de gros tonnages de sucre de canne à Cuba. • Le coton (1er rang mondial) est produit surtout en Asie centrale sur les terres irriguées des oasis. • Le lin et le chanvre sont des spécialités soviétiques dans les Républiques baltes et la région de Moscou. • Le tournesol (60% de la production mondiale) est le principal oléagineux et provient du Sud de l'Ukraine comme le tabac. 3.

Un élevage peu productif • D'importants troupeaux.

Les bovins sont élevés dans les régions européennes ; les moutons dominent dans les régions sèches méridionales et en Asie centrale ; les porcs sont nourris dans les lopins familiaux et dans les élevagesindustriels situés à proximité des villes. • De lourdes insuffisances.

Le cheptel est considérable numériquement, mais les possibilités fourragères ne sont pas suffisantes et la fabrication d'aliments composés pour la nourriture du bétail encore peu développée.

D'où lamédiocrité des rendements, la faiblesse des rations de viande, la nécessité d'importer du bétail et de la viande. 4.

Une agriculture en crise • Une importation massive nécessaire.

Depuis quelques années l'URSS achète régulièrement de forts tonnages de denrées alimentaires des céréales surtout, ce qui est un paradoxe pour un grand pays agricole. • De nombreuses causes expliquent ces insuffisances : — les difficultés liées aux sols et aux climats sont incontournables : les superficies utilisables ne sont guèreextensibles ; — d'autres sont en rapport avec la lourdeur de l'organisation : récoltes mal évacuées à temps, matériel immobilisépar négligences...

La productivité des actifs agricoles reste faible et le personnel vieillit du fait de l'exode rural. Conclusion En dépit de sa puissance quantitative l'agriculture soviétique est vulnérable : les importations alimentaires (céréales,viandes, produits tropicaux...) ne sont plus exceptionnelles mais régulières.

Cette agriculture en crise évoluecependant grâce à l'adoption d'une politique d'intensification, misant plus sur l'augmentation des rendements que surl'extension des superficies cultivées.. »

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