Devoir de Philosophie

L'aménagement de l'espace en Chine

Publié le 22/04/2011

Extrait du document

chine

analyse du sujet • Le sujet, assez délicat, est explicité après son énoncé. Il suffit donc de s'en tenir à la définition de l'aménagement de l'espace donnée par les auteurs : « tirer le meilleur parti de leur territoire «. Cette définition suggère que les dirigeants chinois sont obligés de faire des choix dans les investissements, le commerce extérieur, le niveau de vie des habitants. • Ces options d'aménagement ont varié depuis trente ans en Chine et, d'autre part, elles sont très différentes de celles d'un pays proche, l'Inde. Ce que l'on demande, c'est donc de caractériser et d'expliquer les choix d'organisation volontaires de l'espace, de montrer leur évolution et leur originalité. plan développé Introduction • La Chine est un pays où l'aménagement de l'espace est rendu indispensable et urgent en raison de la répartition des densités humaines. Les deux tiers du territoire sont quasiment vides, et sur le tiers restant se pressent des densités démographiques parmi les plus fortes du monde.

• Les dirigeants se trouvent donc confrontés à plusieurs problèmes complémentaires : - améliorer l'organisation économique des espaces fortement peuplés pour augmenter la production et l'emploi ; - occuper, mettre en valeur les richesses naturelles des espaces vides ; - procéder à une véritable intégration territoriale des régions et des provinces, afin de rendre plus efficace la répartition des tâches au niveau de l'ensemble chinois.

chine

« Les densités de population sont inférieures à 40 habitants au km2 et même tombent en dessous de 4 habitants aukm2 sur la moitié de ces terres (moyenne nationale : 105 hab., au km2).

Le nomadisme a été l'économie dominantependant des siècles.

Les distances sont considérables et rendent difficile le contrôle par la Chine orientale.

Lecentre du Sinkiang ou du Tibet se trouve à près de 3 000 km de Pékin. 2.

Des caractères climatiques très contraignants Ils supposent des aménagements coûteux si l'on veut peupler ces régions de façon définitive.

U aridité est un traitdominant avec moins de 300 mm et souvent moins de 100 mm par an : ce sont des zones subdésertiques ; lesfortes amplitudes thermiques dues à la continentalité sont accentuées par la présence de grandes niassesmontagneuses séparées par de profondes dépressions.

Comme l'eau, les terres sont rares sauf dans certains fondsde vallées ou sous forme d'oasis. 3.

L'aménagement est une œuvre extérieure à ces régions L'armée en a souvent été l'élément moteur.

Ce sont les soldats qui ont nivelé les sols, planté des rideaux d'arbrescoupe-vent, drainé, irrigué.

Beaucoup se sont installés avec leur famille.

Ecoles, hôpitaux, usines ont été construits.Cette occupation correspond depuis trente ans à trois finalités : • Assurer la présence de la Chine sur ses confins proches de l'U.R.S.S.

(ou de l'Inde pour le Tibet). • Installer des populations prélevées sur les régions surpeuplées de l'Est. • Mettre en valeur les riches et nombreux gisements de matières premières : houille, hydrocarbures, minerais. Mais il semble qu'actuellement le mouvement de colonisation humaine soit stoppé.

La population régresserait mêmeen certains secteurs.

Il faut donc abandonner l'idée d'alléger la Chine orientale au profit du Sinkiang ou de laMongolie. III.

Pour une meilleure intégration de l'espace chinois 1.

Spécialisation et complémentarité Jusqu'au début des années 70, le mot d'ordre était d'arriver à un maximum d'autonomie dans l'économie desprovinces comme dans celle des communes ou des districts.

Actuellement, l'accent est mis sur la spécialisationrégionale.

Ce qui suppose une complémentarité entre les unités de production agricoles ou industrielles.

Cesrelations d'interdépendance ne peuvent se développer qu'en s'appuyant sur un dense réseau de communications. 2.

Amélioration des communications Dans ce domaine, l'effort des Chinois a été très important : construction d'oléoducs, de voies ferrées.

Mais, enraison de l'immensité du territoire et du coût très lourd de tels investissements, il reste beaucoup à faire. • Les grands fleuves ne peuvent encore servir qu'à une batellerie de faible tonnage. • Le réseau de pipe-lines est trop réduit. • Les grands ports sont rares et insuffisamment reliés à l'arrière-pays. La longueur des distances, les trous dans les mailles du réseau de transports, gênent le développement deséchanges interprovinciaux et, donc, risquent de freiner le programme de spécialisation de l'économie. 3.

Le problème des investissements Les grands chantiers ouverts depuis quelques années posent la question de la concurrence entre lesinvestissements. • Ces grands complexes industriels ou portuaires en construction sont localisés dans des régions ayant déjà atteint un bon niveau de développement. • Us nécessitent d'importants aménagements qui ont des retombées positives sur l'économie régionale. • Mais on ne peut tout mener de front.

Les investissements nécessaires à la mise en valeur des espaces vides sontcomprimés.

Leur rentabilité est beaucoup plus faible, car tout est à construire.

Dans l'Est, au contraire, on complèteune structure préexistante, ce qui est moins coûteux et plus efficace.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles