L'Amérique Centrale

« aussi variées que celles du café, du maïs, du haricot et des productions alimentaires de base.

En altitude, on cultive les fruits, le blé et l'orge, qui né­ cessitent un climat plus tempéré.

La culture des produits plus commerciaux tels que la canne à sucre, la banane, la noix de coco et les fruits tropicaux est possible dans les plaines humides.

Bien que cette région soit encore la première productrice mondiale d'argent, l'exploitation minière se tourne de plus en plus vers le plomb, le zinc, le cuivre, le soufre et plus récemment vers le pétrole, lesquels sont tous plus lu­ cratifs .

Ce changement signifie aussi un déplacement des zones minières traditionnelles de la région des pics volcaniques et des plaines vers les plateaux, la Sierra Madre occiden- Ci-dessus: Trinidad, la plus méridionale des îles des Antilles.

La plu­ part des grandes îles des Antilles furent conquises par les Espagnols, au XVIe siècle.

Les indigènes furent réduits à l'esclavage et durent travail­ ler dans les champs et dans les mines jusqu'à ce qu'ils soient libérés par les Hollandais, les Français et les Anglais, vers la fin du X/Xe siècle.

tale et les plaines côtières du golfe du Mexique, où l'on trouve le plus important champ pétrolifère au sud de Tampico .

Les premières estimations relatives aux réser­ ves potentielles de ce gisement faisaient état d'une capa­ cité de production à peu près équivalente à celle de 1 'Ara­ bie Sa'ûdite.

A ce jour, on n'a pas trouvé de pétrole plus au sud, le long de la côte de la mer des Antilles, si ce n'est au Costa Rica où sa découverte a éveillé un nouvel intérêt.

Le Nicaragua est le seul autre pays doté de ressources mi­ nérales: l'or était son premier produit d'exportation avant d'être dépassé par le café et le coton.

La principale zone industrielle du Mexique s'étend autour de la capita­ le.

A Pueblo s'est établie une importante industrie texti­ le.

Monterrey, au nord, est le centre de l'industrie sidérur­ gique et mécanique.

Le Mexique dispose, par chance, de houille et de ressources hydro-électriques, mais les petits Etats d'Amérique Centrale ont encore peu d'usines pro­ ductrices d'énergie.

Cette pénurie de sources énergéti­ ques constitue le premier obstacle à leur expansion in­ dustrielle, malgré les projets en cours de réalisation au Nicaragua et au Salvador.

Tous ces pays, cependant, dé­ pendent dans une large mesure des Etats-Unis, à la fois comme marché pour leurs matières premières et leurs productions et en tant que fournisseurs.

Par conséquent, tout changement survenu dans l'économie nord-américai­ ne influence le commerce des pays d'Amérique Centrale.

La dépendance de ces pays vis-à-vis des Etats-Unis n'a pas diminué ces dernières années, sauf en ce qui concerne le Mexique; son expansion économique favorise la con­ fiance internationale, ce qui lui a permis d'intensifier ses relations .commerciales avec l'Europe et le Japon.

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