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L'Amérique des Républicains (1921-1933) - histoire

Publié le 08/04/2011

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Chronologie indicative. Harding président (1921-1923) : succès électoral des Républicains. Coolidge président (1923-1929) : succès électoral des Républicains. Hoover président (1929-1933) : succès électoral des Républicains. 1921 Conférence de Washington sur la limitation des armements. Loi des quota d'immigration. 1922 Tarifs protectionnistes. Renaissance du Ku Klux Klan. Sinclair Lewis publie « Babbitt «. 1924 Renforcement de la loi des quota d'immigration. 1925 Charlie Chaplin : « La Ruée vers l'or «. 1927 Premier film sonore : « Le chanteur de jazz «. Lindbergh effectue la première traversée de l'Atlantique. Octobre 1929 Le Vendredi noir. Novembre 1930 Succès démocrate aux élections du Congrès. Indications statistiques. Nombre de voitures aux États-Unis : 1920 : 9 millions 1929 : 26 millions  

analyse du sujet • Cette question de cours est très fréquemment posée mais, généralement avec des limites chronologiques plus étroites, de 1919 à 1929, et donc, contrairement à ce qui est demandé ici, sans inclure les premières années de la crise. Posé ainsi, le sujet est particulièrement vaste et interdit au candidat de trop s'appesantir sur les détails.   

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« Europe.

Parallèlement, les États-Unis connaissent une phase de prospérité sans précédent et un niveau de vie quifascine le Monde : elle entre dans la civilisation de l'abondance.

Mais la crise de 1929 ne tarde pas à montrer leslimites du libéralisme sans frein et du capitalisme sauvage défendus par les Républicains. I.

Le retour à la « normale » 1.

La victoire des Républicains • A partir de 1921, les candidats républicains se succèdent à la Maison Blanche.

Harding, jovial, optimiste, mais bien léger et dont l'entourage est gravement compromis dans desscandales financiers, meurt avant l'expiration de son mandat (1923).

Son vice-président, Calvin Coolidge, hommefroid et austère qui incarne parfaitement le puritanisme et la tradition américaine, lui succède ; il est facilementréélu en 1924.

Herbert Hoover, remarquable organisateur, et qui passait pour avoir été, comme ministre duCommerce, l'artisan de la prospérité, devient à son tour Président lors des élections de 1928. 2.

Le repli sur soi • L'isolationnisme.

Malgré les efforts de Wilson, le Sénat avait refusé de ratifier les traités de paix et le pacte de laS.D.N.

L'administration républicaine signe donc une paix séparée avec l'Allemagne (août 1921).

Les États-Unisreprennent ainsi leur politique isolationniste traditionnelle.

Mais cette position de principe ne les empêche pas departiciper à certaines affaires mondiales (Conférence de Washington sur le désarmement naval et l'intégrité duterritoire chinois, plans Dawes et Young, pacte Briand-Kellogg), mais toujours de façon ponctuelle, sans se lierétroitement aux autres États.

Les États-Unis entendent garder leur liberté d'action et refusent de se laisserentraîner dans des conflits où leur unique intérêt ne serait pas en jeu. • Les quotas.

Le recul vis-à-vis de la « vieille Europe » se manifeste aussi par le vote des lois des quotas, en 1921et 1924.

La peur des « rouges » et des idéologies révolutionnaires véhiculées principalement par les immigrantsrécents, le désir de défendre la majorité « W.A.S.P.

» (White, Anglo-Saxon, Protestant) menacée d'être submergéepar les flots d'immigrants récents d'origine méditerranéenne ou d'Europe orientale, expliquent ces sévèresrestrictions, quantitatives mais surtout qualitatives, apportées à l'immigration. 3.

Le puritanisme Persuadés que les succès de l'Amérique sont liés à la moralité individuelle et au goût du travail exaltés par lesreligions protestantes, les Républicains, soutenus par la majorité des citoyens, veulent favoriser un retour à larigueur morale. • La prohibition.

Le Volstead Act (18e amendement) interdit la production, la vente et la consommation d'alcool.

LesSudistes y voient un moyen d'« assécher le Nègre » et de le priver d'un alcool qu'ils rendent responsable de sesrévoltes.

Les businessmen espèrent ainsi favoriser l'amélioration de la productivité.

Les moralistes y trouvent leurcompte. • L'affaire Sacco-Vanzetti.

Deux Italiens, immigrés récents, Sacco et Vanzetti, qui affichent des idées anarchistes,sont, malgré un manque évident de preuves décisives, condamnés, en 1921, à la peine de mort pour meurtre.

Enréalité, ce sont leur origine italienne et leurs idées politiques qui sont, à travers eux, condamnées.

L'affaire traîne enlongueur en raison de tous les artifices de procédure que permet la loi américaine.

Malgré les immensesmanifestations de soutien dont ils bénéficient dans le Monde, ils sont exécutés en 1927. • La recrudescence des sectes.

Parallèlement, diverses sectes religieuses connaissent un développementremarquable.

Certaines veulent interdire l'enseignement des théories darwiniennes sur l'évolution des espèces sousprétexte qu'elles ne correspondent pas aux textes de la Bible.

Le nouveau Ku Klux Klan, violemment anti-noir, anti-sémite et anti-catholique, connaît un large succès : il veut défendre y compris par la violence (lynchages, etc.), la« pureté » américaine. II.

La prospérité Cette vague puritaine et isolationniste voulue par les Républicains dans les « années vingt » correspond à uneremarquable période de prospérité.

Cette conjonction conforte les Américains dans leur choix.

Certains n'hésitentpas à y voir la main de Dieu.

Coolidge unit clairement Foi et business : « Celui qui construit une usine construit untemple ». 1.

Le triomphe économique • Les progrès de la production.

Après une courte crise, en 1920-1921, due essentiellement au souci de maintenir lavaleur du dollar par une politique déflationniste, la production américaine enregistre une forte progression.

Laproduction industrielle croit de 70 pour 100 entre 1920 et 1929. • Les progrès de la productivité.

Les progrès économiques sont largement liés aux progrès des méthodes :. »

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