l’Angola

GÉOGRAPHIE - La façade atlantique de l’Angola est bordée par une plaine côtière étroite, qui se prolonge au sud par le désert

du Namib. Un vaste plateau de moyenne altitude

(1000-1400 m), surplombant la plaine littorale,

occupe plus des deux tiers du territoire. Quelques ensembles de monts, dépassant les 2000 m, rompent

la monotonie du plateau (mont Moco, 2620 m).

Les hauts plateaux centraux sont drainés par le fleuve

Cuanza (960 km), le Zambèze et ses affluents, et les

affluents du Zaïre. Le pays est couvert de savanes, sauf sur les sommets et les vallées du nord où la forêt

domine. Le climat angolais est tropical, avec une saison des pluies d’octobre à avril. Les hautes terres fraîches et humides reçoivent jusqu’à 1 500 mm de précipitations par an. À Huambo, au centre du plateau, les températures varient entre 16°C et 20 °C. Les plaines côtières sont moins arrosées et bénéficient de températures plus élevées. Le sud est semi-aride. Les nombreux champs de mines témoignent de la guerre civile qui a ravagé le pays de 1975 à 1991.

POPULATION - Malgré une fécondité importante, la population augmente faiblement. L’Angola est un pays sous-peuplé,

majoritairement rural. Plus d’un million de personnes

ont été déplacées à cause de la guerre, et près de 500000 Angolais ont émigré.

La population se répartit principalement entre les ethnies ovimbundu (35%), mbundu (25%) et bakongo (15%). S’y ajoutent les métis, descendants

des anciens esclaves envoyés au Brésil. Les Angolais sont chrétiens à 90%. Villes littorales, Luanda (plus d’1 million d’habitants), Lobito et Benguela sont les principaux centres industriels du pays. Huambo, moins frappée par la guerre, prend de l’importance.

ÉCONOMIE - L’Angola est théoriquement un pays riche: le pétrole de Cabinda et les diamants assurent 90% des recettes d’ex

portation. Le pays exploite des gisements de sel,et dis