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l'Arctique, un espace maritime géostatéqique

Publié le 13/11/2013

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SUJET : L'Arctique : un espace maritime géostratégique Introduction : L'océan glacial Arctique en tant qu'espace maritime fait partie du thème portant sur les territoires dans la mondialisation. Pour répondre à ce sujet nous disposons de deux documents. La carte du document 1 tirée du livre « Mondes arctiques, 2011miroirs de la mondialisation » écrit par E. Canobbio et publié en 2011 montre que l'Arctique est un espace maritime aux multiples enjeux, géoéconomiques et géopolitiques faisant de lui un espace très convoité. Le texte du document 2 issu du livre « Géographie des conflits », écrit par M. Gérardot et P. Lemarchand publié également en 2011 nous apprend que la future route maritime de l'Arctique (passage du Nord-Ouest) représente un enjeu stratégique de la mondialisation des échanges et suscite déjà des conflits entre le Canada et les Etats-Unis. Les deux documents évoquent également d'une manière différente les enjeux environnementaux liés à l'ouverture de cette nouvelle route maritime. Ces deux documents présentent aussi des limites : le document 1 ne montre pas les grandes routes maritimes mondiales, les façades maritimes, les limites des ZEE et encore moins la puissance militaire des Etats mentionnés avec leurs principales bases. Le document 2 ne donne aucune information sur le Conseil de l'Arctique. Aucun des deux documents ne donne d'informations chiffrées sur les ressources. Problématique : Aussi peut-on se poser le...

« liberté de navigation est assurée et une zone internationale des fonds marins considérée comme « un bien commun de l’humanité ».

A ce jour seulement 133 pays ont signé cette convention et les conflits sont multiples concernant la ZEE et l’extension du plateau continental.

A titre d’exemples, on peut citer le contentieux entre la Russie et la Norvège concernant la mer de Barentz et le conflit potentiel lié aux revendications contradictoires des Etats riverains de l’Arctique pour la dorsale de Lomonosov (Danemark et Russie par ex). Ces tensions sont tellement nombreuses que certains spécialistes se demandent si « le droit de la mer » est réellement applicable.

Il en va de même pour les zones censées représenter le « bien commun de l’humanité » puisqu’elles font déjà l’objet de rivalités entre les Etats qui les convoitent. Cet Océan recèle de nombreux gisements d’hydrocarbures (pétrole et gaz) mais aussi d’importantes réserves d’hydrocarbures qui ont été prospectées.

Des gisements très profonds pourront être exploités ce qui exacerbe la compétition entre les grandes compagnies pétrolières et les Etats. Les fonds marins disposent également de nombreuses ressources minières exploitées.

( Les nodules polymétalliques reposant sur le lit océanique : manganèse, cobalt, cuivre, nickel). L’augmentation du prix des matières premières du au développement de nouveaux pays industriels rend ces gisements sous- marins de plus en plus attractifs et donc de plus en plus convoités.

L’exploitation actuelle ou future de ces ressources fait l’objet de tensions entre les Etats. 2 Cet océan représente également un enjeu géopolitique important.

En effet le détroit de Béring est un passage stratégique du commerce maritime puisqu’il permet d’accéder à la grande route maritime de l’océan Pacifique et de rejoindre les principales façades de l’Asie Orientale et du Sud- Est mais aussi celles du Nord-Est des Etats-Unis et de Californie qui ne sont malheureusement pas visibles sur la carte. De plus l’intérêt croissant pour la route maritime de l’Arctique permettrait par la route du Nord-Ouest de réduire « le trajet entre l’Ouest de l’Europe et l’Est de l’Asie par rapport au passage par Panama ou Suez.

L’itinéraire via le nord canadien ne compte que 15 7000 km, contre 21 200 km par Suez et 23 300 par Panama ». Ce passage est actuellement pris par les glaces pendant la plus grande partie de l’année mais le réchauffement climatique pourrait le rendre praticable dans peu de temps (diminution de la banquise l’été). La souveraineté sur ces eaux est déjà contestée : le Canada estime que le passage du Nord-Ouest appartient à sa ZEE tandis que les Etats-Unis estiment qu’il s’agit d’un détroit international. La fonte d’une partie de la calotte polaire permettrait également l’accès à de nouvelles ressources de matières premières (minerais et hydrocarbures).

De ce fait cet espace fait d’ores et déjà l’objet d’une compétition entre la Russie, le Danemark et le Canada qui revendiquent la dorsale de Lomonosov comme prolongement de leur plateau continental.

En 2007, une expédition russe y dépose un drapeau par plus de 4 000 mètres de fond. 3 Le danger redouté par Ottawa, capitale du Canada, président du Conseil de l’Arctique jusqu’en 2015 est de voir la transformation du passage Nord-Ouest en véritable route maritime qui pourrait menacer l’environnement.

Outre la fréquentation par les navires de cet espace qui pourrait entrainer de fortes pollutions, (les mers réalisant 80% des échanges de marchandises sont des espaces de contact et de. »

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