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L'art de la Guerre-Sun Tzu

Publié le 23/06/2014

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Article Premier: Fondements de l'art militaire. L'art de la guerre est vital pour l'Etat : son agrandissement/conservation/décadence ainsi que la vie de ses sujets en dépendent. Cinq piliers de l'art de la guerre : La Doctrine : grande influence de Khong Fou Tse (Confucius) : discipline d'esprit fondée sur l'observation et l'expérimentation (du Descartes avant l'heure) + influence de Lao Tse : les objets matériels ne sont que l'image que nous donnent nos sens imparfaits juste équilibre au moral, patience et indifférence devant la mort. Elle inspire une même manière de vivre et de mourir, nous rend inébranlable face aux malheur et à la mort. Le Ciel : englobe tous les phénomènes naturels(astrologie, climatologie, météorologie...). Englobe aussi dans le côté spirituel, le ying et le yang. En connaissant le Ciel, on saura quand ses derniers s'uniront pour former telle ou telle perturbation. La Terre : son étude englobe connaissance géographique, topographique, hydrographique... Toute la géographie physique. Pour connaître le lointain/proche, permanent/temporaire Le Général : les qualités qu'il doit avoir, et qui, seules, justifient sa présence à la tête de troupes : doctrine, équité, amour pour ses subordonnés et tous les hommes, courage, valeur et science des ressources. La Discipline : comment ranger ses troupes, règles de subordinations, qui doit faire quoi dans ses subordonnés (attributions). La connaissance et l'étude de ces 5 piliers permettent de vaincre, toujours, mais aussi de savoir à l'avance qui gagnera une guerre, et si l'on a une chance de gagner celle dans laquelle on est entrainé, de savoir (grâce à la connaissance des Ciel/Terre) quand, où, comment bouger ses troupes, l'état des 2 armées.... En suivant ces principes, les subordonnés obéiront par devoir et plaisir, le respect qu'on aura à votre égard fera que tout le monde va vouloir votre protection ou une alliance avec votre prince, et on craindra la guerre contre vous Prospérité et paix. En plus : vous ne vous engagerez pas dans l'impossible, profiterez des dissensions chez l'ennemi, maîtriserez l'information, ferez croire que ce qui est proche est loin et inversement, que vous êtes forts quand vous êtes faible et inversement. Aucune dissension n'est acceptable dans sa propre armée : elle forme une seule famille Article II : Des commencements de la campagne. Si le début de la guerre est parfait (armée grande, bien approvisionnée, bien équipée, bon réseau d'information...) alors il faut attaquer le plus vite possible : les provisions s'épuisent, l'argent s'en va, la lame s'émousse La bonne victoire est rapide et peu coûteuse (comme dans l'Atlas des guerres de Douglas Porch peut-on étendre sa thèse sur la bonne guerre coloniale à la bonne guerre ? Oui, selon Sun Tse. Ceux qui dominent les principes de la guerre gagnent rapidement, ne négligent rien, savent que rien ne fatigue plus l'état que la guerre. Toujours avoir plus de ressources (BEAUCOUP plus) que l'ennemi, « faites-le périr en détail » (presse pocket 1993, p. 20), l'irriter pour qu'il tombe dans un piège. Bien répartir les gains, bien traiter les prisonniers (pour qu'ils luttent pour soi), ne jamais les laisser oisifs, mais les traiter comme s'ils étaient volontaires. Article III : Ce qu'il faut avoir prévu avant le combat. La priorité est de défendre son territoire et de le faire prospérer avant d'envahir, l'invasion, l'attaque n'est justifiée que par la nécessité. Gagner des batailles est bon, mais ce qui est excellent, c'est de gagner la guerre sans combattre (« Sans bataille, immobiliser l'ennemi, voilà qui est excellent » idem, p.22). Ce qui montre une conception définie de la guerre, de la bataille : elles ne sont qu'accidents auxquels il faut être préparé, et la guerre n'est bonne que lorsqu'elle sert la paix. Car tout doit être fait dans le but de la conservation, comme le veux le ciel. Les grands généraux savent remporter des victoires sans combattre. Lorsqu'un siège dure trop longtemps, c'est de votre faute. L'affrontement peut toujours varier, ici, ce ne son que de vagues conseils généraux : si vous êtes à 10 contre 1 : envelopper sans laisser d'échappatoire, 5 contre 1 : attaquer par 4 côtés, 2 contre 1 : immobiliser l'ennemi avec un moitié pendant que l'autre attaque, 1 contre1 : l'issue est un hasard, en infériorité numérique : éviter le combat, défendre avant tout, car la prudence et la fermeté d'un petit nombre peut venir à bout d'un grand nombre. Celui qui est la tête de l'armée est le soutien de l'Etat. Beaucoup de façon de porter préjudice à son Etat pour le général, mais une seule de bien le servir : accompagner courage et prudence par conduite habile et efforts constants : une seule erreur peut détruire l'édifice. S'il n'est pas rapide dans l'urgence, travailleur dans la préparation, s'il lève des troupes avant l'heure, ne sait où les diriger, les fatigue pour rien, ne place pas ses subalterne comme il convient : défaite assurée. Pour vaincre, 5 choses sont essentiellement requises au général : «  Savoir s'il peut combattre et quand il faut cesser Savoir s'il peut engager peu ou doit engager beaucoup Savoir gré aux simples soldats autant qu'aux officiers Savoir mettre à profit toutes les circonstances Savoir que le Souverain approuve tout ce qui est fait pour son service et sa gloire. » (Idem,pp. 24-25) Si l'on sait ce dont on est capable, ce dont ses subordonnés sont capables, ce dont l'ennemi est capable : toujours victoire, si l'on sait ce dont on est capable mais ignore ce dont l'ennemi est capable, on gagnera une fois sur deux, si on ignore tout, on perdra toujours. Article IV De la contenance des troupes Avant : les généraux considéraient qu'ils savaient d'avance l'issue d'une guerre : on obtient la défaite par ses propres erreurs, mais on obtient la victoire par celles de l'ennemi refus des titres de « héros », « braves »... Attaquer au bon moment et éviter l'affrontement au mauvais = ce que font les bons généraux. Art de la défensive : « s'enfoncer jusqu'à la neuvième terre », Art de l'offensive : « s'élever jusqu'au neuvième ciel » croyance des neuf ciels et des neuf niveuax de la terre en Chine, Interprétations possibles : 9° terre = dissimuler ses actions et 9° ciel  = combattre avec fougue, que tout le monde voit, ou atteindre la perfection dans les 2 cas. Vouloir dépasser les bons généraux est mauvais, il faut les égaler : la brutalité n'est qu'un accident qu'il faut éviter, son excès est ce qu'il y a de pire. Tout comme l'animal n'a pas besoin de force pour porter sa fourrure, le bon général ne sent pas peser la guerre car la victoire qu'il y a au bout n'est que la suite naturelle de ce qu'il a, auparavant prévu. On commence par humilier l'ennemi (« guerre des nerfs ») puis on le détruit vite mais sans perdre d'homme. Il faut connaître ce que donne la terre pour prendre le bon fruit, et il faut connaître les routes pour choisir la bonne... l'étude est ce qui mène à la victoire : le général le mieux préparé gagne. Article V De l'habilité dans le commandement des troupes. Faire un répertoire des subordonnés, avec habilités, aptitudes, etc. et utiliser ce répertoire pour les placer aux meilleurs postes. C'est là qu'est la victoire : « Entre l'ennemi et vous, il doit en être du faible au fort, du vide au solide. Attaquez ouvertement mais soyez vainqueur en secret » (idem, p.30). L'art de choisir quelles actions faire en secret et celles à faire ouvertement est l'art même du commandement. Tout comme le musicien doit trouver une bonne combinaison de notes, le bon général doit choisir entre ouvertement...

« guerres de Douglas Porch  peut-on étendre sa thèse sur la bonne guerre coloniale à la bonne guerre ? Oui, selon Sun Tse. Ceux qui dominent les principes de la guerre gagnent rapidement, ne négligent rien, savent que rien ne fatigue plus l’état que la guerre.

Toujours avoir plus de ressources (BEAUCOUP plus) que l’ennemi, « faites-le périr en détail » (presse pocket 1993, p.

20), l’irriter pour qu’il tombe dans un piège.

Bien répartir les gains, bien traiter les prisonniers (pour qu’ils luttent pour soi), ne jamais les laisser oisifs, mais les traiter comme s’ils étaient volontaires.

Article III : Ce qu’il faut avoir prévu avant le combat.

La priorité est de défendre son territoire et de le faire prospérer avant d’envahir, l’invasion, l’attaque n’est justifiée que par la nécessité.

Gagner des batailles est bon, mais ce qui est excellent, c’est de gagner la guerre sans combattre (« Sans bataille, immobiliser l’ennemi, voilà qui est excellent » idem , p.22).

Ce qui montre une conception définie de la guerre, de la bataille : elles ne sont qu’accidents auxquels il faut être préparé, et la guerre n’est bonne que lorsqu’elle sert la paix.

Car tout doit être fait dans le but de la conservation, comme le veux le ciel.

Les grands généraux savent remporter des victoires sans combattre.

Lorsqu’un siège dure trop longtemps, c’est de votre faute.

L’affrontement peut toujours varier, ici, ce ne son que de vagues conseils généraux : si vous êtes à 10 contre 1 : envelopper sans laisser d’échappatoire, 5 contre 1 : attaquer par 4 côtés, 2 contre 1 : immobiliser l’ennemi avec un moitié pendant que l’autre attaque, 1 contre1 : l’issue est un hasard, en infériorité numérique : éviter le combat, défendre avant tout, car la prudence et la fermeté d’un petit nombre peut venir à bout d’un grand nombre.

Celui qui est la tête de l’armée est le soutien de l’Etat.

Beaucoup de façon de porter préjudice à son Etat pour le général, mais une seule de bien le servir : accompagner courage et prudence par conduite habile et efforts constants : une seule erreur peut détruire l’édifice.

S’il n’est pas rapide dans l’urgence, travailleur dans la préparation, s’il lève des troupes avant l’heure, ne sait où les diriger, les fatigue pour rien, ne place pas ses subalterne comme il convient : défaite assurée.

Pour vaincre, 5 choses sont essentiellement requises au général : « · Savoir s’il peut combattre et quand il faut cesser · Savoir s’il peut engager peu ou doit engager beaucoup · Savoir gré aux simples soldats autant qu’aux officiers · Savoir mettre à profit toutes les circonstances · Savoir que le Souverain approuve tout ce qui est fait pour son service et sa gloire.

» ( Idem ,pp.

24-25) Si l’on sait ce dont on est capable, ce dont ses subordonnés sont capables, ce dont l’ennemi est capable : toujours victoire, si l’on sait ce dont on est capable mais ignore ce dont l’ennemi est capable, on gagnera une fois sur deux, si on ignore tout, on perdra toujours.. »

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