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L'assassinat de Guillaume le Taciturne

Publié le 16/03/2012

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En 1559, Philippe II d'Espagne, qui avait succédé à Charles Quint, nomma le jeune Guillaume comme stadhouder des provinces de Hollande, Zélande et Utrecht. Le prince se rendit rapidement compte que sa fidélité au roi d'Espagne s'opposait à ses propres intérêts et à ceux de la population des Pays-Bas. Il découvrit, en outre, que les intentions de Philippe II étaient de diminuer sans pitié les prérogatives des nobles ainsi que celles des provinces. Le roi voulait, de plus, faire de ses possessions du nord un Etat centralisé dans le style espagnol, malgré la présence de nombreux protestants. Selon le prince Guillaume, le roi aurait dû plutôt agir en accord avec la noblesse locale et avec les Etats provinciaux ou encore avec les parlements provinciaux.

« Taciturne.

Il avait surtout un sentiment profond de la justice et une haute idée de ses responsabilités vis-à-vis des Pays-Bas.

Au XVIe siècle, cette dénomination ne comprenait pas uniquement l'actuelle Hollande, mais également la Belgique, le Luxembourg et une partie du nord-ouest de la France, qui représentaient, en théorie, l'héritage des Habsbourg.

En réalité, le pouvoir de ces souverains se bornait à la nomination des stadhouders (les gouverneurs de province) et des pensionnaires (secrétaires communaux).

·Guillaume allait bientôt se voir contraint de définir sa position dans les grands conflits idéologiques de son époque.

En 1559, Philippe II d'Espagne, qui avait succédé à Charles Quint, nomma le jeune Guillaume comme stad­ houder des provinces de Hollande, Zélande et Utrecht.

Le prince se rendit rapidement compte que sa fidélité au roi d'Espagne s'opposait à ses propres intérêts et à ceux de la population des Pays-Bas.

Il découvrit, en outre, que les intentions de Philippe II étaient de diminuer sans pitié les prérogatives des nobles ainsi que celles des provinces .

Le roi voulait, de plus, faire de ses possessions du nord un Etat centralisé dans le style espagnol, malgré la pré­ sence de nombreux protestants.

Selon le prince Guillau­ me, le roi aurait dû plutôt agir en accord avec la noblesse locale et avec les Etats provinciaux ou encore avec les parlements provinciaux .

En 1559, peu après son accession au trône, Philippe II se Ci-dessus : Le fier et impitoyable duc d'Albe, qui fut envoyé au nord en 1566 par Philippe II pour réprimer la révolte des Pays-Bas.. »

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