L'Assemblée Législative. La guerre et la chute de la royauté
Publié le 12/12/2011
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L'Assemblée législative
A la demande de Robespierre, la Constituante avait décidé qu'aucun de ses membres ne pourrait faire partie de l'Assemblée Législative. Les 745 députés qui se réunirent le 1er octobre 1791 dans la salle du Manège étaient donc tous des «hommes nouveaux«.
Les plus modérés (environ 260) formèrent la Droite et, comme ils étaient inscrits au Club des Feuillants, ils reçurent le nom de Feuillants; Ils étaient d'accord pour défendre la royauté contre l'agitation populaire, ainsi qu'ils l'avaient fait au Champ-de-Mars. le 17 juillet 1791. Les Feuillants ne comptaient guère de personnalités éminentes : aussi prirent-ils pour chefs d'anciens Constituants modérés, particulièrement La Fayette et les «Triumvirs«, Barnave, Lameth. Duport qui, on l'a vu, étaient en relations secrètes avec la Cour; ...
«
les plus connus furent le philosophe Condorcet.
le journaliste
Brissot.
et trois députés de la Gironde.
Guadet.
Gensonné et
surtout l'éloquent Vergniaud.
Comme Bnssot fut leur véritable
chef à la Législative.
on les désignait sous
le nom de Bnssotins:
les historiens les appellent aujourd'hui plus souvent Girondins.
Au club des Jacobins où ils étaient mscrits.
les Girondins re
trouvaient les anciens Constituants démocrates.
Robespierre.
Petion.
Buzot.
Le reste des députés.
une majorité de .300 membres.
formait
le Centre .
Résolus
à· défendre l'œuvre de la Révolution, ils
votèrent le plus souvent avec la Gauche.
Les diflkultés Intérieures et extérieures
Cependant des troubles de toute nature.
religieux.
politiques.
économiquès et sociaux.
continuaient d'agiter la France.
Dans
l'Ouest, en Anjou et en Vendée.
des bandes de paysans en
armes.
poussés par les prêtres réfractaires.
donnaient la chasse
aux prêtres constitutionnels.
En Avignon.
aristocrates et
pa
triotes s'entr'égorgeaient.
Dans beaucoup de régions.
le peu
ple.
exaspéré par la cherté croissante de la vie.
s'opposait à la
liberté du commerce
proclamée par la Constituante et exigeait
la réquisition
et la taxation des marchandises de · première né~
céssité : le maire d'Etampes fut assassiné pour avoir refusé la
taxation.
Enfin la question des droits féodaux continuait
.à
exciter les masses rurales, et les attaques reprenaient contre les
châteaux.
Hors de France.
les émigrés, groupés autour du comte
d'Ar
tois et du prince de Condé dans les États de l'électeur de
Trèves, tentaient de fomenter des troubles contre-révolution
naires dans le royaume et sollicitaient l'intervention armée des
souverains étrangers.
Devant ces multiples dangers, l'Assemblée Législative.
en~
trainée par les Girondins.
vota en octobre et novembre 1791
plusieurs décrets comminatoires.
Le comte de Provence devait
rentrer en France sous peine d'être déchu de ses droits
éven
tuels à la couronne.
Les émigrés seraient poursuivis comme
•suspects
de conjuration contre la patrie» si leurs raSsemble•
ments n'étaient pas dissous.
Les prêtres réfractaires seraient·.
»
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