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Le 21 avril 1815, le diplomate allemand Radowitz déclare à l'ambassadeur de France, le Vicomte de Contaut-Biron : Si la revanche est la pensée intime de la France, pourquoi attendre pour l'attaquer qu'elle ait repris des forcès et qu'elle ait contracté des alliances? Convenez que politiquement, philosophiquement, chrétiennement même, ces déductions sont fondées. Montrer que cette déclaration a pu faire craindre une « guerre préventive.

Publié le 02/08/2013

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Le 21 avril 1815, le diplomate allemand Radowitz déclare à l'ambassadeur de France, le Vicomte de Contaut-Biron : Si la revanche est la pensée intime de la France, pourquoi attendre pour l'attaquer qu'elle ait repris des forcès et qu'elle ait contracté des alliances? Convenez que politiquement, philosophiquement, chrétiennement même, ces déductions sont fondées. Montrer que cette déclaration a pu faire craindre une « guerre préventive.

« a été arrachée.

L'administration allemande se heurte d'ail­ leurs aux « protestataires » des provinces annexées.

• c Repris des forces ...

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En mars 1875, l'Assemblée Nationale française vote la Loi des Cadres (4 bataillons au lieu de 3 par régiment; aug­ mentation du nombre des Officiers).

Ceci déclenche une violente campagne de presse orchestrée sans doute par Bismarck : les Allemands s'inquiètent du redressement militaire français.

• « Contracté des alliances...

» .

.

-!près sa dêfaite, la France est isolée : Russie et Autriclle­ Hongrie sont liées a l'Allemagne par /'Entente des Trois Empereurs (1873); l'Italie s'est rapprochée de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie (sept.

1873).

Mais Thiers a recher­ ché l'alliance msse, de Broglie et Decazes tentent un rap­ prochement avec l'Angleterre: Bismarck peut craindre que l'isolement diplomatique de la France ne soit brisé.

• « Pourquoi attendre pour l'attaquer? ...

».

Persuadés que tout gouvernement français ne peut que dési­ rer la « Revanche », inquiets du relèvement rapide du vaincu de 1870, conscients de la précarité de l'isolement de la France, Bismarck et l'Etat-Major allemand songent-ils réellement a engager des hostilités préventives? Ne veu­ lent-ils pas plutôt intimider la France et limiter son effort militaire? III.

- L'Ê'.CHEC DIPLOMATIQUE DE BISMARCK • En fait, c'est le Gouvernement français qui ua tirer profit de cette crise : tout en donnant a Bismarck des apaisements ( « Si la France est attaquée, nos troupes se retireront der­ rière la Loire » ), Descazeis ameute les Puissances.

• Le Tsar Alexandre Il « rassure » notre Ambassadeur a Pétùsbourg; en mai, lors d'une visite officielle a Berlin, il déclare a Gontaut-Biron : « il n'y a plus rien a craindre ».

La Reine Victoria écrit a Guillmzme II el Disraëli demande a Vienne et a Rome de l'aider a maintenir la Paix.

• La France, grâce a cette crise, rompt son isolement el Bis­ marck doit protester de ses bonnes intentions tandis qu'apparaît la fragilité de /'Entente germano-russe.

- 159 -. »

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