LE BRESIL UNE PUISSANCE EMERGENTE ?

  2) Un inégal développement des régions  2/3 des ruraux (20 millions de personnes) sont pauvres. Même si l’IDH du Brésil est assez élevé (0.77) à l’échelle régionale, ont observe de fortes disparités. Définition: IDH: indicateur du développement humain. On le calcule en tenant comte de 3 critères: - le revenu par habitant,  - l’espérance de vie à la naissance  - et le taux d’alphabétisation des adultes (0.55 pays sous développé) L’espérance de vie est moins élevée dans le Nordeste que dans le Sudeste. Ces disparités régionales génèrent des flux migratoires internes. Un   exode rural s’effectue des régions du Nordeste vers les régions urbanisées du Sud et   Sudeste. On assiste également à un phénomène des migrations vers les pays voisins : la Guyane française par exemple.    3) Des disparités intra-urbaines L’exode rural est responsable de l’explosion urbaine du Brésil. Mais il transfère la pauvreté des campagnes vers les villes. Beaucoup de néo-urbains s’installent dans les favélas   des périphériques ou des quartiers pauvres des centres. C'est le cas à Rio ou la population des favélas

est passée de 169 000 en 1950 à plus de 1.1 million en 2000. Autre exemple, 30% de la population de la ville de Belem vivent dans les favélas. 4) De profondes inégalités sociales Dans les grandes agglomérations du Brésil coexistent des quartiers habités par des populations très riches et des favélas. Ces dernieres sont devenues de véritables villes dans la ville: quartier de misère, d’insalubrité et de violence ( ces quartiers sont souvent dirigés par des bandes mafieuses). Il s’agit là des territoires du mal-développement où le secteur informel occupe une partie importante des habitants et constitue leur principal source de revenus.