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Le Bureau des affaires Indiennes

Publié le 08/02/2012

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Le Bureau des affaires Indiennes (Bureau of lndian Affairs - BIA), qui dépend à Washington du Département de l'Intérieur. est chargé du sort des Indiens vivant dans les réserves (350 000 sur 800 000). Il est leur interlocuteur normal. Selon les termes de traités dont beaucoup remontent au siècle dernier, les Indiens ne peuvent s'adrasser qu'au gouvernement fédéral. Ce dernier doit protéger leurs terres et administrer écoles, travaux publics et services de santé. Considéré comme bureaucratique et paternaliste, le BIA est critiqué à droite comme à gauche, par les Blancs comme par les Indiens....

« 4 La juridiction du BIA s'étend sur 284 unlt68 territoriales (réserves, colonies, • rancherles • ou communautés) et 35 fractions du domaine public habitées par des Indiens, ainsi qu'aux 147 communautés indiennes de l'Alaska.

Leur taille va de la réserve des Navajos (6 millions de kfn2) à la petite ferme individuelle.

Le BIA favorise l'assimila­ don et l'établissement d'Indiens dans certaines villes.

La population des réserves tend à diminuer.

Depuis 1924, les Indiens qui choisissent de sortir des réserves sont citoyens américains de plein droit.

5 La loi de réorganisation Indienne de 1934 (Wheeler­ Howard Act) tentait d'accélérer cette assimilation, mais elle encourageait aussi l'auto-administration- tribale et la renaissance culturelle et religieuse.

Le BIA n'a pas su ou pas voulu aider les Indiens à tirer profit de ces avan­ tages que pourtant ils appréciaient.

En 1953, une motion du Congrès a même renversé la tendance en admettant que le pouvoir judiciaire soit retiré aux tribus en matière cnrilflt et criminelle.

6 La même motion recommandait ce qui a été· appelé la cc Termlnation Pollcy "• c'est-à-dire la fin du lien direct des Indiens et du pouvoir fédéral, et donc des réserves.

Faute de leur ménager une transition, cette procédure risquerait de livrer les Indiens sans défense et d'en faire des victimes désignées d'abus encore pires, comme l'ont prouvé quelques expériences.

Le président Richard Nixon a rejeté cette politique en 1969.

Parmi les plus acerbes .critiques du BIA figure I'Amerlcan lndian Movement (AIM) qui a occupé ses locaux en 1972 et mené une action armée en 1973 près de la réserve de Wounded Knee .. »

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