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Le château de BLOIS dans l'histoire

Publié le 22/02/2012

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histoire
Il paraît encore plus grand mort que vivant », murmura Henri III devant le cadavre du duc de Guise, le tout-puissant chef de la Ligue, qu'il venait de faire assassiner. En cette fin du XVIe siècle, Blois, où, par deux fois, en 1576 et en 1588, se sont réunis les états généraux, est le centre nerveux des décisions royales et des conflits internes. Auparavant, du Xe au XIIe siècle, le château avait appartenu aux comtes de Blois, puis, aux XIIIe et XIVe siècles, aux comtes de Châtillon. En 1397, Louis d'Orléans, frère de Charles VI, l'acquiert grâce aux libéralités de la femme même du vieux comte de Châtillon. Sur les murs du château sa veuve, Valentine Visconti, fera graver cette devise désenchantée : «Plus ne m'est rien, rien ne m'est plus.»
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« Le château de Blois Joyau de la Renaissance française 1498-1524 Le château de Blois est un modèle d'architecture de la Renaissance fran­ çaise.

Sa construction commence en 1498, sous Louis XII; le style, encore gothique, s'orne de nouveautés dues aux artistes italiens introduits en France par Charles VIII; ainsi, le corps d'entrée du château, avec sa grande porte surmon­ tée d'une niche en forme d'anse de panier.

Le reste, construit en brique, avec ses fenêtres à meneaux dans des chaînages de pierre, ses toits à lucarnes, conserve le style traditionnel.

Avec François 1er commencent les grands travaux qui donneront à l'édifice sa physionomie actuelle: deux façades, l'une sur la cour, l'autre extérieure, for­ ment l'aile François !0'; elles sont per­ pendiculaires à la construction Louis XII.

Sur la première se superposent trois étages ornés de grandes fenêtres à meneaux; celles-ci sont encadrées de pilastres sobrement décorés, couronnés par une magnifique corniche à denticu­ les et à coquilles; en saillie surgit le grand escalier, chef-d'œuvre de tech­ nique et de goût.

On y retrouve des traits de style ancien: système de la vis tournante, noyau central décoré de pilastres, contreforts robustes accusant le plan octogonal et, surtout, baies ajou­ rées formant loggia tout le long de la rampe.

La façade extérieure, ajourée, s'élève, avec ses balcons, son promenoir continu sous les combles, ses galeries fortement échancrées; elle domine de magnifiques jardins qui, avec leurs plans d'eau, leurs terrasses et leurs fleurs, forment un décor inséparable de l'architecture.

A l'intérieur, les petits appartements destinés au couple royal alternent avec les grandes pièces de réception.

La célébrité des propriétaires successifs du château, comme les événements qui s'y sont déroulés, lui donnent une importance historique.

Devenu rési­ dence royale, Blois abrite Louis XII et sa femme Anne de Bretagne, puis Fran­ çois !0 ' qui participe à l'attachement que sa femme Claude de France, élevée à Blois, voue au château.

En 1576, puis en 1588, Henri III réunit à Blois les états généraux; c'est là qu'il fait assassi­ ner ses rivaux, les deux frères Guise.

En 1619, Marie de Médicis, reléguée à Blois par son fils Louis XIII, parvient, mal­ gré son embonpoint, à s'échapper à l'aide d'une échelle de corde.

Louis XIII donne Blois à son frère, le remuant Gaston d'Orléans, pour lui faire passer le goût des conspirations.

Assagi, le prince passe au château les dernières années de sa vie et y meurt pieusement au milieu de sa petite cour.

Enfin, en 1814, c'est à Blois que l'impératrice Marie- Louise tient son éphémère conseil de régence.

Illustration: Le château de Blois Photo Len Sirman Press, Genève © 1980, Edito-Service S.A., Genève Imprimé en Italie A 1630506-13. »

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