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Le Commonwealth: De l'Empire britannique au Commonwealth moderne

Publié le 08/11/2018

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UNE LIBRE ASSOCIATION DE NATIONS INDEPENDANTES

 

Regroupant près du tiers de la population mondiale, le Commonwealth -étymologiquement «pour le bien commun» - est une association libre de 53 États souverains issus, pour l'essentiel, de l’ancien empire colonial britannique. Ils entretiennent des liens d'échanges et de coopération plus ou moins formels, mais ne sont liés par aucun traité et demeurent maîtres de leur politique extérieure et intérieure. La reine d'Angleterre en est le chef, un titre qui n’est que symbolique. Le Commonwealth regroupe en effet aussi bien des républiques que des monarchies. Parmi ces dernières, seize ont choisi de conserver le souverain anglais comme chef d'État. Cette organisation originale est le fruit de l'évolution de l’empire britannique au cours du xx' siècle. D'abord constitué des seules colonies de peuplement britannique, il s'est ouvert après la Seconde Guerre mondiale aux nations du tiers-monde nouvellement indépendantes, permettant à la Grande-Bretagne de connaître une décolonisation pacifique.

LA TRANSFORMATION DE L'EMPIRE BRITANNIQUE

Un empire aux colonies DE STATUTS DIFFERENTS

 

Au début du XXe siècle, la monarchie britannique est à la tête du plus grand empire colonial du monde, réparti sur les cinq continents, du Canada à l'Australie, de l'Égypte à l'Inde, du Nigeria à Hong Kong.

Mais cet empire n'est pas homogène politiquement. Il se caractérise par une grande diversité des statuts coloniaux, qui vont de l'administration directe au self-government, l'autonomie interne. À partir de 1867, cette dernière est progressivement accordée aux territoires dans lesquels le peuplement blanc, pour l'essentiel

 

issu de colons britanniques, est majoritaire : le Canada d'abord (1867), puis l'Australie (1901), la Nouvelle-Zélande (1907), l’Union sud-africaine (1910) et Terre-Neuve (1917).

 

Ces cinq dominions -terme au contenu juridique vague, intraduisible en français- disposent d'une certaine souveraineté interne, incarnée par un gouvernement responsable devant un Parlement local placé sous l'autorité de la Couronne britannique. Ils entretiennent par ailleurs des liens privilégiés avec la métropole : à partir de 1887, date du premier jubilé de la reine Victoria,

 

se réunissent des conférences coloniales regroupant Britanniques et Premiers ministres des dominions. En 1907, elles prennent le nom de conférences impériales et deviennent des organes de consultations organisées à intervalles réguliers, auxquelles se joint le vice-roi des Indes. La création des dominions a été motivée par le souci des Britanniques de ne pas répéter l’erreur qui avait conduit à l'indépendance des États-Unis en 1776. En leur accordant la maîtrise de leurs affaires intérieures dans un cadre démocratique, Londres espère éviter toute velléité d'indépendance de ces colonies. D'autant que la métropole conserve la direction de la politique extérieure. C'est ainsi qu'en 1914 le roi George V déclare la guerre au nom de l’Empire britannique: à leur corps défendant, les dominions se trouvent entraînés dans le premier conflit mondial au même titre que toutes les autres colonies.

 

Le rôle émancipateur de LA Première Guerre mondiale Les dominions font preuve d'une indéfectible fidélité à la métropole pendant toute la durée des hostilités. Ils envoient matériels et soldats sur le champ de bataille européen, chaque contingent combattant sous son drapeau -c'est le cas des

Le Canada devient Statut de Indépendance L'Inde intègre le Début de la crise Création du secrétariat Conférence

le premier dominion Westminster de l’Inde Commonwealth rhodésienne général du Commonwealth de Harare

 

Réintégration de l'Afrique du Sud

Départ du

 

Zimbabwe

LES 53 ÉTATS MEMBRES

 

Entre parenthèses figurent les dates d'adhésion.

 

Europe: Royaume-Uni (1931), Chypre (1961), Malte (1964)

 

Afrique: Afrique du Sud (1931, exclusion de 1961 à 1994), Botswana (1966), Cameroun (1995), Gambie (1965), Ghana (1957), Kenya (1963), Lesotho (1966), Malawi (1964), Maurice (1968), Mozambique (1995), Namibie (1990), Nigeria (1960, suspension de 1995 à 1999), Ouganda (1962), Seychelles (1976), Sierra Leone (1961), Swaziland (1968), Tanzanie (1961), Zambie (1964)

 

Amérique: Antigua-et-Barbuda (1981), Bahamas (1973), Barbade (1966), Belize (1981), Canada (1931), Dominique (1978), Grenade (1974), Guyana (1966), Jamaïque (1962), Saint-Kitts-et-Nevis (1983), Sainte-Lucie (1979), Saint-Vincent-et-les Grenadines (1979), Trinité-et-Tobago (1962)

 

Asie: Bangladesh (1972),

 

considérations économiques. Dans les faits, cela se traduit par un renforcement des liens commerciaux et financiers entre la métropole et ses dominions, surtout après le krach mondial de 1929. Se met ainsi en place un système de «préférence impériale» qui va à l'encontre du libre-échange prôné jusque-là par la Grande-Bretagne, et qui sera notamment contesté par les États-Unis.

 

L'empire à l'épreuve de la Seconde Guerre mondiale Déjà sollicitée lors de la Première Guerre mondiale, la solidarité l'est

 

encore durant la Seconde. Désormais maîtres de leur politique étrangère, les dominions, qui ont approuvé les accords de Munich, font sans hésitation cause commune avec la Grande-Bretagne en 1939 - à l'exception notable de l'Irlande, qui choisit de proclamer sa neutralité. Plus généralement, le Royaume-Uni puisera abondamment dans les ressources tant matérielles qu’humaines de son empire pour obtenir la victoire finale : en 1945,

celui-ci fournit 2 millions de combattants.

LE NOUVEAU

 

COMMONWEALTH

 

L'indépendance de l'Inde: un tournant historique

 

Bien que vainqueur, le Royaume-Uni sort grandement affaibli du second conflit mondial. Il lui semble illusoire

 

Brunei (1984), Inde (1947), Malaisie (1957), Maldives (1982), Pakistan (1947, retrait de 1972 à 1989, suspension de 1999 à 2004), Singapour (1965), Sri Lanka (1948)

 

Océanie: Australie (1931), Fidji (1970, exclusion de 1987 à 1997, suspension de 2000 à 2001), Kiribati (1979), Nauru (1968), Nouvelle-Zélande (1931), Papouasie-Nouvelle-Guinée (1975), îles Salomon (1978), Samoa (1970), Tonga (1970), Tuvalu (1978), Vanuatu (1980). Il est à noter que le Mozambique, ancienne colonie portugaise, fut en 1995 le premier membre admis n'ayant jamais appartenu à l'Empire britannique, bientôt suivi par le Cameroun, ancienne colonie française.

 

Anciens membres (et dates de départ) : Irlande (1948), Terre-Neuve-et-Labrador (1949, devenu province du Canada), Hong Kong (1997, rétrocédé à la Chine), Zimbabwe (2003 après une suspension en 2002).

« LES 53 ÉTATS MEMBRES Entre parenthèses figurent les dates d'adhésion.

E~: Royaume-Uni (1931), Chypre (1961) , Malte (1964) Afrique: Afrique du Sud (1931, exclusion de 1961 à 1994), Botswana (1966), Cameroun (1995), Gambie (1965), Ghana (1957), Kenya (1963), Lesotho (1966), Malawi (1964), Maurice (1968), Mozambique (1995), Namibie (1990), Nigeria (1960, suspension de 1995 à 1999), Ouganda (1962), Seychelles (1976), Sierra Leone (1961), Swaziland (1968), Tanzanie (1961), Zambie (1964) A-.érique: Antigua-et-Barbuda (1981), Bahamas (1973), Barbade (1966), Belize (1981), Canada (1931), Dominique (1978), Grenade (1974), Guyana (1966), Jamaïque (1962), Saint-Kitts-et-Nevis (1983), Sainte-Lucie (1979), Saint­ Vincent-et-les Grenadines (1979), Trinité-et-Tobago (1962) Brunei (1984), Inde (1947), Malaisie (1957), Maldives (1982), Pakistan (1947, retrait de 1972 à 1989, suspension de 1999 à 2004), Singapour (1965), Sri Lanka (1948) Océanie: Australie (193 1), Fidji (1970, exclusion de 1987 à 1997, suspension de 2000 à 2001), Kiribati (1979), Nauru (1968), Nouvelle-Zélande (1931), Papouasie-Nouvelle-Guinée (1975), iles Salomon (1978), Samoa (1970), Tonga (1970), Tuvalu (1978), Vanuatu (1980).

Il est à noter que le Mozambique, ancienne colonie portugaise, fut en 1995 le premier membre admis n'ayant jamais appartenu à l'Empire britannique, bientôt suivi par le Cameroun, ancienne colonie française.

Anclem membres (et dates de départ) : Irlande (1948), Terre-Neuve-et­ Labrador (1949, devenu province du Canada), Hong Kong (1997, rétrocédé si elles le désirent , des liens privilégiés: ainsi assiste-t-on à la mutation progressive de l'emp ire en une grande communauté de coopération et d'entraide .

Une mutation que symbolise la disparition en 1962 du Colonial Office (l'équivalent du ministère des Colonies) de Londres .

De fait, la plupart des anciennes colonies feront le choix d'adhérer au Commonwealth , à l'exce ption cependant de la Birmanie, du Yémen du Sud et du Soudan, rejoints par les anciens protectorats d'Égy pte, de Palestine et d'Iraq .

UNE COMMUNAUTÉ ÉLARGIE DE NATIONS INDÉPENDANTES Le premier Commonwealth regroupait des États à dominante blanche et aux modes de vie occidentalisés.

Le Nouveau Commonwealth issu de la décolonisation est bien différent : il se distingue par l'extrême diversité ethnique, linguistique , politique et culturelle de ses membres.

De même 1---------------,,-------------; n'implique-t-il plus l'allégeance à la Couronne , puisque nombre d'États se sont érigés en républiques : Asie: Bangladesh (1972), à la Chine), Zimbabwe (2003 après une suspension en 2002).

considérations économiques.

Dan s les faits, cela se traduit par un renforcement des liens commerciaux et financiers entre la métropole et ses dominions , surtout après le krach mondial de 1929.

Se met ainsi en place un système de "préférence impériale» qui va à l'encontre du libre-échange prôné jusque-là par la Grande-Bretagne , et qui sera notamment contesté par les États-Unis.

L'EMPIRE À L'ÉPREUVE DE LA SECONDE CiUERRE MONDIALE Déjà sollicitée lors de la Première Guerre mondiale, la solidarité l'est encore durant la Seconde.

Désormais maîtres de leur politique étrangère, les dominions, qui ont approuvé les accords de Munich, font sans hésitation cause commune avec la Grande­ Bretagne en 1939 -à l'exce ption notable de l'Irlande , qui choisit de proclamer sa neutralité.

Plus généralement, le Royaume-Uni puisera abondamment dans les ressources tant matérielle s L'INDÉPENDANCE DE L'INDE: UN TOURNANT HISTORIQUE Bien que vainqueur, le Royaume-Uni sort grandement affaibli du second conflit mondial.

il lui semble illusoire de chercher à contrer par la force l'émergence des mouvements nationalistes à l'œuvre dans ses colonies , à commencer par l'Inde, considérée comme le «joyau de l'empire» .

Par pragmatisme , les dirigeants britanniques s'engagent dans une solution négociée qui débouche sans trop de heurts sur l'indépendance de l'Inde (divisée en Union indienne et Pakistan) en 1947 et de Ceylan en 1948.

Deux ans plus tard , à la demande du Premier ministre Nehru, l 'Inde adhère au Commonwealth après acceptation des États membres .

Cette décision constitue un tournant de l'orga nisation : en accueillant un État du tiers-monde, celle-ci perd son vocable de «britannique» pour devenir un simple Commonwealth des nations .

Qui plus est.

l'Inde est une république et ne reconnaît donc pas le souverain britannique comme chef d'État, contrairement aux dominions.

UNE DÉCOLONISATION EN DOUCEUR Dans les décennies suivant l'indépe ndance de l'Inde, le mouvement de décolonisation s'amplifie.

Il touche d'abord les possessions asiatiques et africaines (ici le Ghono), puis les multiples petits territoire s des Antilles, de l'océan Indien et du Pacifique .

Ce lent délitement du premier empire mondial s'effectue pour l'essent iel de manière relativement pacifique -contrairement à ce qui se passe pour la France , engluée dans ses guerres coloniales .

L'existence d'un cadre préexistant permet en effet à la Grande­ Bretagne de favoriser l'accès à l'indépendance de ses anciennes colonies tout en maintenant avec elles, le souverain britannique est simplement reconnu comme le chef (head) du Commonwealth , titre n'aya nt pas d 'implication constitutionnelle, "symbole de la libre association de nations indépendantes » maître s de leur politique intérieure et extérieure.

Cette union se veut non contraignante, dépourvue d'organisation rigide (un secrétariat généra l ne sera créé qu'en 1965), destinée avant tout à maintenir et à favoriser les relations dans tous les domaines, notamment économique.

UNE ORGANISATION DANS LA TOURMENTE TENSIONS, CRISES ET DÉFECTIONS La vision réaliste qui a prévalu à la naissance du Nouveau Commonwealth est cependant mise à mal par toute une série de crises.

Du fait du nombre et de la diversité des pays membres, ainsi que du contexte international, il était inévitable qu'existent des antagonismes -parfois violents- entre États.

En 1948 déjà, l'Eire avait choisi de faire sécess ion à cause de son différend avec la Grande-Bretagne sur la question de l'Irlande du Nord.

En 1961, l'Afrique du Sud en fait autant afin de poursuivre sa politique d'opottheid que dénoncent nombre d'États, en particulier africains.

La Grande­Bretagne ne s'y oppose pas, sachant que le maintien d'un régime honni entraînerait le refus de la plupart de ses colonies africaines nouvellement indépendantes, ou en passe de le devenir , de cohabiter avec elle au sein du Commonwealth.

Mais elle n'en continuera pas moins à commercer avec l'Afrique du Sud, ce qui sera aussi un fadeur de tension s.

En 1972 , c'est au tour du Pakistan de se retirer après sa défaite militaire face à l'Inde.

Cette défaite a entraîné l'indépendance de sa province orientale du Bangladesh, pays qui sera admis au sein de l'organisation.

Mais l'affaire qui ébranlera le plus le Commonwealth est sans conteste celle de la Rhodésie du Sud (actue l Zimbabwe ).

En 1965, la minorité blanche dominant économiquement et politiquement cette colonie africaine proclame son indépendance de façon unilatérale et instaure un régime d'apartheid , s'attirant la réprobation unanime de la communauté internationale .

Si elle ne reconnaît pas cette indépendance , la Grande-Bretagne se refuse à toute intervention armée et entretient une position ambiguë .

Cette attitude mécontente la majorité de ses partenaires , qui la jugent contraire réaffirmé s lors de la conférence de Singapour en 1971 : promotion de la paix, reconnaissance de l'éga lité des races , nécessité de combattre la ségrégation.

La question rhodésienne empoisonnera profondément l'organisation pendant quinze ans, allant jusqu'à faire croire à son implosion.

Finalement , un accord sera trouvé en 1980 , donnant naissance au Zimbabwe .

LE TOURNANT EUROPÉEN DE LA CiRANDE·IRETAGNE À ces problèmes politiques s'ajoute un changement profond dans le champ économique .

En favorisant l'élargissement du Commonwealth, la métropole entendait maintenir ses échanges commerciaux et financiers avec ses colonies, qui dans les années 1950 demeuraient ses principaux partenaire s et avec lesquelles existait une réelle complémentarité (matière s premières contre produits manufacturé s notamment).

La permanence de cette "préférence impériale» était alors une des raisons du refus britannique de s'engager dans l'aventure de la construction européenne.

Mais, à partir des années 1960 , ces liens économiques privilégiés se distendent progres sivement.

La part du Commonwealth dans le commerce extérieur anglais passe de 50% en 1949 à 20% en 1970 (9,6% en 1983 ), au profit de l'Europe , du Japon ou des États-Unis.

Ce contexte explique le choix de Londres d'intégrer ID Communauté européenne en 1973: la préférence impériale laisse dès lors de plus en plus place à la préf érence communautaire.

De fait, cette adhésion contribue à vider le Commonwealth d'un d e ses principaux attributs.

LECOMMONWEAIJII AWOUID'HUI UN VECTEUR DE DÉMOCRATIE: LA CONFÉRENCE DE HARARE En dépit des difficultés traversées, le Commonwealth saura maintenir sa cohés ion.

Les principes énoncés à Singapour sont complétés lors de la conférence réunissant les chefs de gouvernement à Harare, au Zimbabwe , en 1991.

Celle-ci réaffirm e les valeurs communes partagées par l'organisation, et insiste sur l'importance que chacun des membre s doit accorder aux droits de la personne, à la promotion des "valeurs politiques fondamentales », à l'égalité des sexes et à la protection de l'environnement.

Plus encore que par le passé, le non-respect de ces règles peut entraîner l'exclusion: après les iles Fidji en 1987 (réintégrées en 1997) , ce sera le cas du Nigeria en 1995 (réintégré en 1999) et, ô ironie , du Zimbabwe en 2003.

A contrario, la réintégration du Paki stan en 1989, après la dictature du généra l Zia, et de l'Afriq ue du Sud en 1994 , à la chute du régime d'apartheid, apparaît comme le symbole de cette politique visant à promouvoir la démocratie.

Ainsi , en dépit du relâchement des liens entre la Grande-Bretagne et son ancien empire, le Commonwealth se veut en ce début de XXI' siècle un groupe de pression chargé de défendre la «bonne gouvernance».

UNE ORGANISATION SOUPLE Les membres du Commonwealth continuent à entretenir des relations régulière s.

Tous les deux ou trois ans a lieu une réun ion des chefs de gouvernement au cours de laquelle les participants débattent des grandes question s d'ordre politique, économique ou social.

Avant 1971, ces conf érences se te naient à londres .

Désorm ais elles se déroulent à chaque fois dans un pays différent.

le chef de gouvernement du pays hôte en assumant la présidence: un symbole de l'aspect multilatéral de l'organisa tion, au sein de laquelle l'ancienne métropole, si elle continue à jouer un rôle moteur, a perdu sa primauté .

Les min istres des Finances se retrouvent chaque année, ceux de la Santé ou de la Justice à intervalles réguliers .

Parallèlement à ces conférences officielles , les organisations à caractère profess ionnel (avocats, journalistes, univers itaires ...

) des différents États membres entretiennent des r elations privilégiées, multiplient les échanges et les partenariats .

De même, les liens culturels restent importants, favorisés par le statut de langue officielle que l'anglais possède dans nombre des anciennes colonies.

L'aspect sportif n'est pas à négliger non plus , par l'intermé diaire de la tenue des Jeux du Commonwealth .. »

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