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Le dauphin Louis épouse Marie-Antoinette

Publié le 29/08/2013

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Mais les cérémonies du maria­ge sont loin d'être terminées. Le lendemain, Marie-Antoinet­te passe sa journée en présen­tations. Tout ce que le royau­me compte de nobles et de di­gnitaires défilent devant elle. Le soir, à l'Opéra, le jeune couple assiste à la représenta­tion de Persée, de Lully et Qui­nault. Le 18 mai, on fait « re­lâche «. Le Dauphin en profite pour aller chasser dès l'aube. Marie-Antoinette, après s'être octroyée une grasse matinée, prend des leçons d'étiquette. Le lendemain, les jeunes époux ouvrent le bal à l'Opéra en exécutant un menuet, au milieu d'une Cour qui com­mence à jaser sur le manque d'empressement du Dauphin envers sa si gracieuse épouse. Plus tard, on tire les feux d'ar­tifice et le nombreux public se pâme d'admiration devant l'illumination du parc de Ver­sailles. Deux jours plus tard, la fête reprend de plus belle avec un bal masqué et des spectacles.

« cé.

Dès l'enfance, sa mère , Ma­ rie-Thérèse l'a destinée à de­ venir reine de France.

Elle se laisse coiffer et parfumer, com­ me absente .

La robe somp­ tueuse, où se mêlent les ors et les bleus, accentue sa silhouet­ te élancée.

A une heure, Marie­ Antoinette entre dans le cabi­ net de Louis XV.

Vêtu de l'ha­ bit de l'ordre du Saint-Esprit, orné d'or et de brillants, le Dauphin s'avance vers elle et prend sa main.

Suivis du roi et des princes du sang, ils traver­ sent les appartements où se bousculent les courtisans .

L'ar­ chevêque de Reims les attend dans la chapelle , comble, elle aussi.

Le jeune couple paraît détendu .

La cérémonie se dé­ roule sans heurt, à la manière d'un ballet bien réglé, et se termine à deux heures.

Puis on observe une pause au cours de laquelle Marie-Antoinette re­ çoit la corbeille royale .

Dans un cabinet à bijoux sculpté, appa­ raissent des chaînes et un éventail orné de diamants, des montres, des miniatures et une parure d'émail bleu.

Les invités arpentent la galerie tandis que le parc de Versailles, ouvert aux badauds , se remplit .

Hélas , un orage empêche qu'on tire les feux d'artifice.

Un cortège de festivités Au souper de noces , qui com­ mence à dix heures dans le nouvel Opéra, l'assistance re­ marque le manque d'appétit de la Dauphine .

Louis dévore, comme à l'habitude.

Est-ce pour mieux affronter l 'étape suivante , celle du coucher? El­ le a lieu sous l'égide de l'ar­ chevêque de Reims qui bénit la couche nuptiale .

La presse est intense.

La pièce est enva­ hie de «spectateurs ».

Le futur Louis XVI et Marie-Antoinette , revêtus de leur tenue de nuit , se tiennent côte à côte sur le lit, s'exposant de longues mi­ nutes devant le roi , la famille royale et les courtisans .

Le jeu­ ne marié est boudeur .

Son épouse se montre digne et na­ turelle .

Enfin, le rideau les iso­ le des curieux, qui se retirent , les laissant face à face ...

Mais les cérémonies du maria­ ge sont loin d'être terminées.

Le lendemain, Marie-Antoinet­ te passe sa journée en présen­ tations.

Tout ce que le royau­ me compte de nobles et de di­ gnitaires défilent devant elle.

Le soir, à !'Opéra , le jeune couple assiste à la représenta­ tion de Persé e, de Lully et Qui­ nault.

Le 18 mai, on fait « re­ lâche ».

Le Dauphin en profite pour aller chasser dès l'aube .

Marie-Antoinette , après s' être octroyée une grasse matinée , prend des leçons d' étiquette.

Le lendemain , les jeunes époux ouvrent le bal à !'Opéra en exécutant un menuet , au milieu d'une Cour qui com­ mence à jaser sur le manque d'empressement du Dauphin envers sa si gracieuse épouse.

Plus tard, on tire les feux d'ar­ tifice et le nombreux public se pâme d'admiration devant l'illumination du parc de Ver­ sailles.

Deux jours plus tard, la fête reprend de plus belle avec un bal masqué et des spectacles .

UN DRAMATIQUE ACCIDENT A l'instar de Versailles, Paris veut s'amuser et honorer son futur souverain.

Des feux d'artifice, réglés par le maître artificier Ruggieri, illuminent la place Louis XV -la future place de la Concorde.

Les rues sont pleines de monde.

Plusieurs centaines de personnes, voulant regagner les boulevards, sont bloquées rue Royale.

C'est alors que se déclenche une horrible bousculade .

Au milieu des voitures, dont les chevaux s'affolent, des femmes et des enfants sont étouffés, piétinés, écrasés.

Le bilan est tragique.

D'aucuns y verront un sinistre présage.

132 personnes perdent la vie lors de cette soirée qui devait être une fête.

Averti du drame, le dauphin offre aussitôt son argent de poche au lieutenant général de la police afin de secourir les victimes.

« j'ai appris le malheur arrivé à mon occasion, écrit-il.

J'en suis pénétré.

On m'apporte ce que le roi m'envoie tous les mois pour mes menus plaisirs.

Je ne puis disposer que de cela.

Je vous l'envoie.

». »

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