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Le Déclin britannique

Publié le 05/09/2011

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Dans les années 1980-1990, la Grande-Bretagne connaît l'une des pires récessions de son histoire. La crise économique exacerbe des problèmes latents. Les années 1990 sont marquées par un vif mécontentement et un manque d'orientation précise.

« Les re la tio ns de la Grande-Bretagn e a v ec la CE E su scit ent a ussi d es diffic ult és p o litiqu es et économiq u es.

En d éce mbre 1 991, l'A ngle te rre adop te le traité de Maas tricht, m ontr a nt ainsi sa volonté d' une uni on m onéta ir e e t éco no miqu e avec I'U E.

John M ajo r a to ut efo is ob t enu d es concess io ns qui inqui ète nt les par le m e ntair es proeuropéens.

Le Premie r M in is t re doit compo­ ser avec les « e u rosce ptiqu es», conserva te ur s qui refusent toute a tte int e à la souver aine té brit a n­ nique.

D e p lus , ces derni e rs ont le soutien d e Ma rgare t Tha tc h er, le ur anc ie n c hef d e gouverne­ men t, déso rma is me m bre de la C ha mbr e des lords.

L 'a ttitud e angla i se vis -à -v is du sys t è m e moné ta ir e e ur opée n est au ssi pro blé m atiqu e.

Les pays m em br es sont tenus de m aint enir le taux de c hange de le ur dev ise (c ' est-à-d ire le prix de l e ur mo nnaie pa r rappo rt au x mo nnaies étrangères) d an s la limit e d es taux fixés .

La liv re est atta quée e t, pour la soutenir et la maint enir dan l e sys tè m e monéta ir e e urop éen, celui -c i augme nte les taux d'int érê t.

L e point culmin a nt de cette c rise est atteint le 16 septe mbr e 1 992, qua nd il a nnonce que cette mo nnaie quitt e le sys tème moné ta ire europée n .

U ne fo is lib éré de la nécess it é de soute nir la liv r e, il ad op te une nouve ll e politi qu e: ab ai sse r progress iveme nt les taux d'int érê t.

G râce à ces mesures, les entr e­ p r ises emp runt ent plus facilem e nt et l es d ettes des 10 m illi ons de propri éta ir es sont prog ress ive­ ment réd uit es.

Il escomp te a ins i un e re la n ce écono mique.

D ès 1993, certa i ns signes d 'u ne reprise éco n o m i que, fragile e n core, se font jo u r e t annonce nt u n déb ut de relance .

! Même la famille royale connaît A des difficultés dans les années 1990.

L'héritier de la couronne , le prince Charles , et son épouse , la princesse Diana , photographiés au cours de leur voyage en Corée du Sud en 1992 , montrent des visages impassibles ...

qui ne font que nourrir davantage les rumeurs sur le divorce du couple , prononcé en 1996.

D e pui s, à p lusieurs re prises , l'autorité du Pre­ mie r Mini stre a é té soumi se a u f eu d e la c ritiqu e de.s «euro scep tiq ues>>.

M ais , m alg ré l es sondages d'opinion défavo rables et p lusieurs défa it es au x é l ections p artielles, John M ajo r a ré u ssi à m aint e­ nir son p ou voir .

De fortes divisions internes Si ces évé ne m e nts fo nt la un e d es jo urn au x , il exi s te d'a utr es d om a ines où les divergences sont plus m a rqu ées: la santé , l'é du catio n, le décl in de l'i ndustrie mini ère , la pri vatisation du sys tè m e fe rrovia ire na tio na l.

L'inqui é tud e de la popul ation s'exprim e a u ssi par l'a u gm en ta tio n du ta u x de divorces et d u n om bre d es fa mill es m on o­ pare nta les, d eu x phén o m èn es interpr é tés p ar cer­ tains comm e u n décl in des valeurs mora l es et par d 'autr es co mm e la conséqu e nce inélucta ble d ' une soc ié té d 'abondance et d e lib e rté.

Face à la p r ogress io n d e la c rimin alit é, l'opi­ nion p ubliqu e exige des peines plu s sévè re s, m ais p lus ieurs o b serva teurs souli gn e nt que la pri­ son n'a ja m ais contribu é à r éso udre ce genre de prob lè m e.

Simult an ém e nt, des bavures ré p ét ées ~ L 'ancien chef du parti travailliste, Neil Kinnock , avec de.; m~'mbres de son cabinet fantôme avant les élections de 1992 .

Des militants ~ d'extrême droite devant un bureau de vote lors d'élections partielles à Londres.

L'élection de Derek ê Beackon, membre du ~ parti nationaliste ~ anglais , a suscité de tl violents affrontements ~ entre les groupes _g! antiracistes et les o.

~ extrémistes de droite.

ê " 0 "' ~ tl a: E "' .t:: o.

~ LE PREMIER MINISTRE JOHN MAJOR John Major est né à Londres , en 1943.

Les médias ont exploité au maximum le fait que son père fut, pendant un certain temps, un artiste de cirque.

À la fin de ses études au lycée , John Major se lance avec succès dans une carrière bancaire et politique.

Après deu x tentatives , il est élu en 1979 à la Chambre des communes.

Fidèle disciple de Margaret That cher , il c onnaît une progression très spe c­ taculaire au sein du gouvernement et de son parti .

Le déput é de bas e de vient secré tair e g é né ral des Finan ces ( 1987 -1989 ) pu is ministre de s Aff aires étrangères Uuillet 198 9), enfi n chan celier de l'É chiquier (octob re 198 9).

Apr ès la démission de Mrs.

Thatc h e r en nove mbre 1990 , il s'im pos e facilem ent à la tête du p arti co ns er vate ur au x dé pens des de ux a utr es candid ats à la pr ésidence du par ti, Michae l H ese ltine et Douglas Hurd .

Son manq ue d 'aisance en public a in si que les dif fic ult és qu'il rencontr e lo rs d e son premier manda t lui donnent l 'image d 'une • pâte mo lle», d 'un homme dépo ur vu d e ténacité et de pe rsévérance , ce qui ne corres po nd guère à une ascensio n aussi rapide .

de la pa rt d e la po li ce altère nt la confia nce des c itoye ns d ans le sy stè m e judi cia ire brit a nni que.

Ce tte crise est d 'auta nt plu s sérieu se q ue l es mé tropol es an gla ises co nna isse nt un nombre cro i ssa nt d'attaques racis tes perpét rées contre des min o rités ethniqu es.

U n sentim ent toujours c ro i ssa nt d 'inqui é tud e conduit à l'é l ectio n d'un déput é d' extrêm e dr oite à L ondr es en 1 993.

La Grande-Bre ta gne est confr o ntée à de très nombr eu x problèm es p olitiq ues et soc ia ux simi ­ l a ir es à ceux qu e conn ai ssen t l es autr es pays e uropéens dans l es années 1 !HJO .. »

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