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Le fabuleux trésor de Tôd

Publié le 16/11/2013

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sous forme de lingots — et d'objets façonnés. Les deux grands coffres sont fermés par un couvercle plat à glis­sière. Deux boutons disposés sur le couvercle et l'un des côtés permettent de passer un lien qui a servi à poser le sceau royal. Le protocole du roi est inscrit sur l'un des cô­tés et sur le couvercle : « Que vive le roi du Sud et du Nord, Neb-kaou-Rê, fils du soleil Amenemhat, aimé de Mon-tou, seigneur de Djerty. «

Les deux grands coffres con­tenaient du lapis-lazuli, de la cornaline et du quartz à l'état brut ainsi que quelques objets : des pendentifs en forme de grenouille et de mouche, des perles, des ca­chets cylindriques et des

sceaux-boutons        d'origine asiatique, des amulettes (le dieu Harpocrate, la déesse Thouéris, des scarabées, des uraeus, des yeux oudjat), trois fleurettes en or et un bracelet en argent et lapis-lazuli monté sur or.

Les petits coffres au contraire livrèrent une profusion im­pressionnante d'objets par rapport à leur volume. Ils renfermaient uniquement du métal, or ou argent, sous for­me de lingots, ainsi que quel­ques pendentifs et un petit lion asiatique en argent. Dix lingots d'or rectangulaires numérotés en écriture hiéra­tique pesaient à eux seuls plus de 6,5 kilos.

« désignera dès lors sous le nom de «trésor de Tôd ».

La titulature d'Aménophis Il, fils de Sésostris et souverain de la XII • dynastie, est inscrite sur deux d'entre eux.

Les coffres contiennent des trésors U ne fois vidés, les deux grands coffres, qui mesu­ rent 45 cm de long, 28,50 cm de large et 20,50 cm de haut, pèsent 37,5 kg.

Les deux plus petits - 29,50 cm de long, 18,50 cm de large et 14 cm de haut) -, quant à eux, pèsent 14 kg.

Il est fort probable que ce trésor a été enfoui après la construction de l'édi­ fice.

La présence de telles quantités de sable autour des coffres s'explique par des inondations qui durent se produire lors de fortes pluies.

Ce trésor, partagé en 1936 entre l'Égypte et la France, est actuellement réparti entre le musée du Caire et le Louvre .

Le trésor de Tôd est à la fois constitué de matières pre­ mières à l'état brut - parfois sous forme de lingots - et d'objets façonnés.

Les deux grands coffres sont fermés par un couvercle plat à glis­ sière.

Deux boutons disposés sur le couvercle et l'un des côtés permettent de passer un lien qui a servi à poser le sceau royal.

Le protocole du roi est inscrit sur l'un des cô­ tés et sur le couvercle : « Que vive le roi du Sud et du Nord, Neb-kaou-Rê, fils du soleil Amenemhat , aimé de Mon­ tau, seigneur de Djerty .

» Les deux grands coffres con­ tenaient du lapis-lazuli, de la cornaline et du quartz à l'état brut ainsi que quelques objets : des pendentifs en forme de grenouille et de mouche, des perles, des ca­ chets cylindriques et des sceaux-boutons d'origine asiatique, des amulettes (le dieu Harpocrate, la déesse Thouéris, des scarabées, des uraeus, des yeux oudjat), trois fleurettes en or et un bracelet en argent et lapis­ lazuli monté sur or.

Les petits coffres au contraire livrèrent une profusion im­ pressionnante d'objets par rapport à leur volume.

Ils renfermaient uniquement du métal, or ou argent, sous for­ me de lingots, ainsi que quel­ ques pendentifs et un petit lion asiatique en argent.

Dix lingots d'or rectangulaires numérotés en écriture hiéra­ tique pesaient à eux seuls plus de 6,5 kilos .

L'argent se présentait sous la forme de douze lingots, de quatre lin­ gots-tiges et de vingt-cinq chaînes comprenant chacune cinq anneaux .

Ces derniers étaient utilisés par les or­ fèvres, qui les travaillaient pour façonner des bagues, des boucles, des bracelets et. »

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