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Le fascisme en Italie de 1919 à 1936 ( Histoire)

Publié le 27/02/2008

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Introduction Au lendemain de la guerre, l'Italie affronte une situation difficile avec 500 000 morts, ses régions du nord-est dévastées, l'inflation et la montée du chômage. D'autre part, l'opinion publique est déçue par les traités de paix qui n'accordent pas au pays tous les territoires que celui-ci espérait. Beaucoup parlent de « victoire mutilée ». I — Pourquoi et comment le fascisme s'est développé et installé ? En 1919-1920 des mouvements de grève paralysent l'Italie. Les ouvriers occupent les usines, les travailleurs des grandes propriétés agricoles réclament le partage des terres. S'inspirant de l'exemple russe, un parti communiste voit le jour.
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« données.

Il vous suffit ensuite de suivre les consignes très détaillées qui vous sont données.

Veillez à bienmatérialiser dans la présentation de votre devoir les trois grandes parties.

C'est dans la conclusion que vousaborderez la politique étrangère de Mussolini dans la mesure où celle-ci a constitué une menace pour la paix. Introduction Après la Première Guerre mondiale, une grave crise économique, sociale et politique frappe l'Italie.L'endettement et l'inflation sont très élevés.

Les ouvriers souffrent de la baisse du pouvoir d'achat et du chômage.Les paysans attendent une réforme agraire.

Les dirigeants politiques se montrent incapables d'apporter une solution.C'est dans cette Italie en crise que Mussolini organise les «faisceaux de combat » (Fasci), s'impose, met en placeune dictature totalitaire et transforme le pays tant sur le plan politique qu'économique et social.

À partir de 1935, ilse lance dans une politique de conquêtes extérieures. • La montée du fascismeEn 1919, dans une Italie déçue, Mussolini fonde les «faisceaux de combat » (Fasci) avec d'anciens combattants etattire dans son parti toutes les victimes de la crise d'après guerre.De 1919 à 1921, les fascistes bénéficient de l'aide financière des grands propriétaires fonciers et des industriels quel'agitation sociale et les progrès des partis de gauche inquiètent.

Ils s'imposent par la terreur qu'ils sèment dans lescampagnes et les usines (expéditions punitives contre les syndicalistes et les responsables de gauche).Ils ont aussi le soutien ou la complicité de l'armée, de la police, de la justice et d'une partie du pays.

En octobre1922, Mussolini réclame le pouvoir en menaçant de marcher sur Rome pour le prendre.

Le roi Victor- Emmanuel IIIcède et charge Mussolini de former le gouvernement. • L'organisation de l'Italie fascisteLe Duce met très vite en place une véritable dictature totalitaire : l'État fasciste.

Aux élections législatives de 1924,la nouvelle loi électorale et la terreur semée par les fascistes permettent aux hommes de Mussolini d'obtenir lamajorité des suffrages (65 %).

Le député Matteoti, qui dénonce le climat de violence, est assassiné.

Face à lacolère de l'opposition, Mussolini réagit durement et impose sa dictature par les lois «fascistissimes » de 1925-1926.Les lois fascistissimes donnent à Mussolini le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif.

Tous les partis politiques sontinterdits, seul le Parti fasciste est autorisé.

La police politique traque les opposants, les emprisonne, les déporte enItalie du Sud ou dans les îles Lipari.Pour assurer le pouvoir de Mussolini, l'État fasciste est totalitaire.

Il a tous les droits et l'individu n'est rien.

Le chef,le Duce a lui-même tous les pouvoirs et, selon la propagande, toujours raison.

Il multiplie les voyages, les parades etles discours.Toutes les libertés démocratiques sont supprimées.

La presse n'a plus le droit de critiquer le gouvernement.

Commela radio et le cinéma, elle est utilisée par le Parti fasciste pour faire l'éloge du régime et de Mussolini.L'État contrôle l'éducation des jeunes à l'école et en dehors de l'école.

Dès l'âge de 8 ans, les jeunes Italiens sontembrigadés dans des organisations paramilitaires : d'abord les « ballilas », puis les Jeunesses fascistes.

On leurapprend à « croire, obéir et combattre». Les travailleurs italiens appartiennent le plus souvent au Parti national fasciste.

La carte du parti leur permet detrouver plus facilement du travail.

Ils sont encadrés par les syndicats fascistes, les seuls autorisés. • Les mesures économiques et sociales prises par le régime Dans le domaine économique, pour réduire les effets de la crise de l'après-guerre, Mussolini adopte une politiquedirigiste pour faire de l'Italie un pays autarcique.

Dès 1923, il met en place une politique de bonification des terresmarécageuses et malsaines.

En 1925, il lance la « bataille du blé ».

Son souci du prestige et du grandiose s'incarnedans la rénovation architecturale de Rome et dans le lancement des premières « autostrade » (autoroutes).Les difficultés économiques et financières liées à la crise conduisent l'État à accentuer sa politique dirigiste.

Il créel'IRI (Institut pour la reconstruction industrielle).

À partir de 1935, il s'engage davantage dans la politique d'autarcieen développant la production de matières premières et fait tourner l'économie par ses commandes militaires.Dans le domaine social, l'État fasciste se veut un « État corporatiste ».

Il favorise la bourgeoisie industrielle etcommerçante en interdisant la grève.

La liberté syndicale est supprimée et les salaires sont moins élevés en 1939qu'en 1922.Par les accords du Latran conclus en février 1929, Mussolini fait la paix avec l'Église.

Le pape reconnaît l'État italien.Il obtient la souveraineté sur la cité du Vatican.

Le catholicisme est déclaré seule religion de l'État.

Le mariage civildisparaît et avec lui le droit au divorce.

Ces accords sont un grand succès pour Mussolini et lui permettent degagner les catholiques au régime. Conclusion Dès son arrivée au pouvoir, Mussolini veut mener une politique extérieure ambitieuse et conquérante.

C'est la crisequi le pousse à prendre des initiatives pour détourner l'attention des Italiens des problèmes intérieurs et satisfaireses rêves de grandeur.

Mais ces initiatives, comme l'attaque contre l'Éthiopie en 1935 et la prise d'Addis- Abeba, laparticipation de l'Italie à la guerre d'Espagne, la signature de l'axe Rome-Berlin en octobre 1936, constituent toutesdes menaces pour la paix.À la veille de la Seconde Guerre mondiale, Mussolini a doté l'Italie d'une infrastructure de pays moderne, mais il n'acependant guère les moyens de soutenir une politique extérieure de puissance, malgré le désir qu'il a d'imiter Hitler.. »

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