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Le génocide cambodgien

Publié le 07/01/2014

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Elena Raemy et Tiffany Tarab 403 Novembre - Décembre 2013 Le génocide cambodgien  Carte du Cambodge faite avec les ossements des victimes Le Cambodge est un pays d'Asie du Sud - Est et aussi anciennement le centre du royaume des Khmers. Entre 1975 et 1979 le Cambodge connait un génocide des plus terribles, environ 20% de sa population est tuée. Mais avant de parler du génocide en lui-même, il faut d'abord connaître le contexte dans lequel il est apparu, puis comment le mouvement politique des Khmers rouges a pris le pouvoir. C'est seulement ensuite que l'on pourra parler de l'idéologie de Khmers rouges, de leur règne, de leur chute et finalement de la situation actuelle du Cambodge. Dans les années 1960, la population du Cambodge compte environ 7 millions de personnes. Pratiquement tous les habitants sont bouddhistes suite à une loi faite par leur Prince, Norodom Sihanouk. Sihanouk mène une politique antiaméricaine et prochinoise, en outre, il opprime les communistes de son propre pays ainsi que les opposants à son royaume. Face à la guerre civile du Viêt Nam, qui oppose le Nord communiste du Viêt Nam au Sud pro-occidental du Viêt Nam (soutenu par les États-Unis), Sihanouk reste plutôt neutre. En effet, il donne un soutien égal au deux côtés opposés : il autorise les communistes vietnamiens à utiliser un port cambodgien afin d'envoyer des provisions et il ne fait rien face aux bombardements des États-Unis. Les frappes aériennes des États-Unis ont pour objectif de détruire les bases militaires des Viets Congs ainsi que celles de l'armée nord-vietnamienne qui se situent dans la jungle cambodgienne. Sites bombardés par les Etats-Unis de 1965- 1973 center109855 Sur la carte des bombardements à la page précédente, on peut voir que les Etats-Unis ont bombardé pratiquement la moitié du pays et non juste la jungle et les frontières comme c'était prévu. Nixon s'est justifié en disant qu'ils voulaient aider les Cambodgiens à se débarrasser de la menace du communisme. En 1970, Lon Nol (ancien militaire et premier ministre) prend le pouvoir grâce à un coup d'État. Dès lors, les États-Unis se croient libre de circuler dans le pays afin de poursuivre leur combat contre le Nord du Viêt Nam ; ils se croient libre d'agir ainsi à cause de leur collaboration avec Lon Nol. Le Cambodge devient donc une partie du champ de bataille de la guerre du Viêt Nam. Durant les quatre prochaines années, les bombardiers américains « B-52 » ont tué entre 500'000 et 750'000 personnes avec du napalm et des bombes à fragmentation. La montée des Khmers rouges au pouvoir 0678815En 1951, alors que les combats contre les Français se multiplient en Indochine, les communistes vietnamiens décident de fonder le Parti Révolutionnaire du peuple du Kampuchéa (PRPK). En 1966, Pol Pot (militaire et politicien) décide de changer le nom du parti afin de non seulement diminuer l'influence du Viêt Nam mais aussi afin de renforcer leurs liens avec la Chine (Pol Pot admirait beaucoup le maoïsme); dès lors, le parti se fait appeler le Parti Communiste du Kampuchéa (PCK). Ce parti est plus connu sous le nom des Khmers rouges. Leur surnom « Khmers rouges » leur vient du Prince Sihanouk, en effet, il désignait les communistes khmers de « rouges ». Pendant les années 1960, le nombre de membres du PCK (des Khmers rouges) augment de manière considérable. Pol Pot Les bombardements du Cambodge par les États-Unis causent involontairement un renforcement des groupes communistes. Et donc, ils engendrent le succès du mouvement politique des Khmers rouges dirigé militairement et politiquement par Pol Pot. Effectivement, beaucoup de paysans les rejoignent afin de non seulement montrer leur colère et leur indignation envers les États-Unis mais aussi envers Lon Nol qui collabore avec eux. A ce moment-là, le prince Sihanouk s'est exilé à Pékin, en Chine. Grâce au soutien et aux encouragements des gouvernements chinois, nord-vietnamien et celui du Parti Communiste du Kampuchéa, Sihanouk fonde un Front uni national du Kampuchéa ainsi qu'un gouvernement en exil appelé le Gouvernement royal d'union nationale du Kampuchéa. Les membres du PCK font aussi parti de ce gouvernement. Ces situations créent donc une opportunité pour les Khmers rouges. Non seulement ils sont soutenus par la Chine et le Viêt Nam du Nord mais le prince Sihanouk a l'aide de nombreux Cambodgiens. En effet, beaucoup de paysans le rejoignent afin de le ramener au pouvoir, à sa place légitime. Ces nouvelles recrues permettent au Prince de remporter le combat contre Lon Nol. Au début de 1973, les Khmers rouges contrôlent environ 85% des territoires du Cambodge et en 1975 l'armée de Pol Pot a environ 700'000 hommes. Le 17 avril 1975 marque la fin des bombardements et de la guerre civile au Cambodge. En effet, ce jour-là, les Khmers rouges dirigés par Pol Pot s'emparent du pouvoir à leur arrivée à Phnom Penh, qui devient donc une ville communiste. En outre, ce jour-là naît la République du Kampuchéa démocratique. La population est au départ très enthousiaste, pour elle, l...

« Le Cambodge est un pays d'Asie du Sud – Est et aussi anciennement le centre du royaume des Khmers.

Entre 1975 et 1979 le Cambodge connait un génocide des plus terribles, environ 20% de sa population est tuée.

Mais avant de parler du génocide en lui-même, i l faut d'abord connaître le contexte dans lequel i l est apparu, puis comment le mouvement politique des Khmers rouges a pris le pouvoir.

C'est seulement ensuite que l'on pourra parler de l'idéologie de Khmers rouges, de leur règne, de leur chute et f inalement de la situation actuelle du Cambodge. Dans les années 1960, la population du Cambodge compte environ 7 mill ions de personnes.

Pratiquement tous les habitants sont bouddhistes suite à une loi faite par leur Prince, Norodom Sihanouk.

Sihanouk mène une politique antiaméricaine et prochinoise, en outre, i l opprime les communistes de son propre pays ainsi que les opposants à son royaume.

Face à la guerre civile du Viêt Nam, qui oppose le Nord communiste du Viêt Nam au Sud pro- occidental du Viêt Nam (soutenu par les États-Unis), Sihanouk reste plutôt neutre.

En effet, i l donne un soutien égal au deux côtés opposés : i l autorise les communistes vietnamiens à utiliser un port cambodgien afin d'envoyer des provisions et i l ne fait rien face aux bombardements des États-Unis.

Les frappes aériennes des États-Unis ont pour objectif de détruire les bases militaires des Viets Congs ainsi que celles de l'armée nord-vietnamienne qui se situent dans la jungle cambodgienne.

Sur la carte des bombardements à la page précédente, on peut voir que les Etats-Unis ont bombardé pratiquement la moitié du pays et non juste la jungle et les frontières comme c’était prévu.

Nixon s’est justifié en disant qu’ils voulaient aider les Cambodgiens à se débar rasser de la menace du communisme. En 1970, Lon Nol (ancien militaire et premier ministre) prend le pouvoir grâce à un coup d'État.

Dès lors, les États-Unis se croient l ibre de circuler dans le pays afin de poursuivre leur combat contre le Nord du Viêt Nam ; i ls se croient l ibre d'agir ainsi à cause de leur 2. »

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