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Le grand schisme d'occident

Publié le 31/03/2013

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• Dans certaines régions, on trouvait des villes d'obédience clémentine et d'autres urbanistes, si bien que les habitants souhaitant rester fidèles à leurs convictions devaient déménager dans un autre diocèse.

• le trouble des consciences fut aggravé par les abus financiers auxquels se livrèrent les Curies, tant celle d'Avignon que celle de Rome. le schisme avait en eflet divisé les revenus de la papauté par deux tandis que les activités militaires et diplomatiques coQtaient cher. la vente des indulgences prit une importance croissante, les tarifs des dispenses de toutes sortes furent augmentés, et la voracité des collecteurs d'Impôts de la Curie conduisait à des comportements peu dignes de la foi.

« • En 1389, à la mort d'Urbain, les cardinaux romains, loin de se rallier au pape Clémen~ ce qui aurait mis fin au schisme, choisirent en leur sein un nouveau pape, appelé à régner sous le nom de Boniface IX.

lEs nNTATIVES DE CONCIUATION • les pressions des théologiens, notamment de l'université de Paris, par les voix du cardinal Pierre d'Ailly (1350..1420) et du philosophe Jund e Genon (1363-1429), s'accentuaient pour mettre un terme à cette situation ; la conciliation était également souhaitée par le roi de France.

• Solution proposée, la plus simple : que les deux papes démissionnent et que les cardinaux procèdent à une nouvelle élection .

• Une occasion se présenta lorsque Clément VIl mourut, en septembre 1394; l'université de Paris et Charles VI exercèrent des pressions afin que les cardinaux sursoient à l'élection, mais ces derniers passèrent outre et élurent rapidement un nouveau pape, d'origine espagnole, Benoit Xlii, tout en promettant que celui-. »

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