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Le harem : la maison des recluses

Publié le 11/01/2015

Extrait du document

LES HAREMS PRIVÉS du harem est confiée à des fonctionnaires de haut rang, comme le "directeur des appartements du harem royal", le "scribe des appar-tements royaux" et le "lieu-tenant du harem". Les 200 enfants de Ramsès II T ous les pharaons n'eurent pas la descendance plé¬thorique de Ramsès II, qui donna, dit-on, plus de cent ¬voire deux cents - enfants à ses concubines. Des apparte-ments spéciaux étaient affec-tés à l'entretien de cette roya¬le progéniture, qui, arrivée à l'âge adulte, devait collaborer à l'administration de l'État. Sous le Moyen Empire, de nombreux enfants nés des concubines de Pharaon rejoi¬gnirent l'armée et se distin¬guèrent par leur vaillance. Complot au harem R amsès III est l'un des rares pharaons - sinon le seul ¬à s'être fait représenter sur des reliefs muraux au milieu de son harem. C'est pour¬tant ce même harem qui lui coûta probablement la vie ! Tiyi, l'une de ses épouses de second rang, rêvait de voir son fils Pentaour monter sur le trône. Elle ourdit une conspiration qui, avec la complicité de nombreuses concubines, de hauts fonc-tionnaires et de gardes du harem, entraîna la chute et la mort de Ramsès III, déjà vieillissant mais encore au-réolé du prestige des glo-rieuses victoires remportées à l'étranger. Sur son lit de mort, le roi chargea douze juges d'ins-truire l'affaire. Au cours du Si la polygamie et le harem sont le plus souvent l'apanage des souverains, à certaines époques de grands et riches seigneurs ont entretenu un harem privé. Parfois, le roi fait don à ses plus fidèles serviteurs d'une de ses propres concubines. Sous l'Ancien Empire, certains fonctionnaires de rang élevé se sont glorifié d'avoir épousé une concubine royale. Au Moyen Empire, un modeste "directeur des sandales royales" s'est prévalu d'avoir obtenu une telle faveur. Lors des conquêtes asiatiques du Nouvel Empire, de nombreuses esclaves étrangères ont été enfermées dans les harems. De tout temps, les sou-verains de l'Égypte an-cienne ont possédé un harem. Des centaines de femmes, de toutes conditions et de toutes origines, y ont vécu re-cluses, pour le seul bon plaisir de Pharaon... Mais une seule d'entre elles est reine.

« Aménophis Ill reçut en don de fidélité et d'alliance la princesse Gilokhipa de Mi­ tanni, fille du prince de Naharina, à qui il accorda le titre d'épouse royale ...

mais aussi 317 de ses suivantes, choisies parmi les plus belles, en qualité de femmes du harem .

Pharaon célébra cet événement mémorable en faisant exécuter de grands scarabées commémoratifs.

Aucun contact avec l'extérieur L a "maison des recluses" est gardée par une nuée de portiers leur interdisant tout contact avec le monde extérieur .

L'administration. »

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