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Le Japon : une puissance mondiale ?

Publié le 27/02/2008

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japon

Un chef d'orchestre : le MITI. L'intervention de l'État est limitée mais efficace. Le Ministère du commerce international et de l'industrie (MITI) définit les objectifs, oriente la recherche, attribue les crédits.

Des géants et des vassaux. Les « groupes économiques » (zaïkai) sont des conglomérats* d'entreprises financières, industrielles et com­merciales. Les principaux contrôlent de multiples filiales dans les indus­tries les plus diverses (cf. carte). La moitié de la production est assurée par les petites et moyennes entreprises sous-traitantes des zaïkai.

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« Le Japon, puissance industrielle ..

Un essor industriel fui urant ■ Des prouesses.

Le Japon s'est hissé de la 3' à la 2' place des puissances économiques mondiales.

Depuis 1980, il cumule tous les records réputés inconciliables : la plus forte croissance industrielle ( + 5,5 %), le plus faible taux de chômage (2,8 %), et d'inflation (3,8 %). ■ Un chef d'orchestre : le MITI*.

L'intervention de l'État est limitée mais efficace.

Le Ministère du commerce international et de l'industrie (MITI) définit les objectifs, oriente la recherche, attribue les crédits. ■ Des géants et des vassaux.

Les « groupes économiques » (zaïkai) sont des conglomérats* d'entreprises financières, industrielles et com­ merciales.

Les principaux contrôlent de multiples filiales dans les indus­ tries les plus diverses (cf.

carte).

La moitié de la production est assurée par les petites et moyennes entreprises sous-traitantes des zaïkai. ■ IUn but : gagner la « guerre économique ».

63,a M d'actifs, laborieux, ingénieux, instruits bénéficiant d'un niveau de vie de plus en plus élevé, soutiennent un marché intérieur en expansion.

Les zaikai accordent encore à leur personnel un emploi à vie, des salaires accrus avec l'ancienneté; en contrepartie, elles exigent de lui un • nationalisme d'entreprise •.

f> Une industrie conquérante ■ Peu d'atouts naturels.

Quasi dépourvu de minerais métalliques.

le Japon importe 90 % de ses besoins énergétiques (pétrole, gaz naturel, charbon), en dépit du recours au nucléaire.

■ Une stratégie évolutive.

Le Japon restructure son industrie en fonction des données économiques changeantes, ce qui se traduit par : un désengagement dans les industries fortes consommatrices d'une énergie coOteuse ou à faible valeur ajoutée : une délocalisation géographique.

Depuis la hausse du yen, les entreprises préfèrent implanter leurs usines sur les marchés étrangers : une diversification poussée.

Les firmes s'orientent vers de nouvelles activités parfois très éloignées de leurs spécialités initiales.

■ Des industries en déclin relatif, mais toujours bien classées. C'est le cas du textile et des industries lourdes : sidérurgie, construc­ tions navales, chimie, fortement concurrencées par les NPI* d'Asie. ■ IDes industries très performantes.

En tête, l'automobile : inexis­ tante en 1946, cette industrie est devenue la 1re du monde (27 ,3 % de la production), grâce à la concentration de ses firmes et à une productivité récord due à l'automatisation et à la robotisation des usines.

Dans le domaine de la haute technologie, les firmes japonaises ont une réputa­ tion mondiale, surtout dans l'électronique « grand public » et indus­ trielle (robotique), la biotechnologie et, depuis peu, l'armement. ■ Des points faibles.

De tous les pays industriels, le Japon est le plus dépendant pour ses fournitures d'énergie et de matières premières ; de plus, la puissance de son appareil productif le contraint à produire tou­ jours plus pour payer ses importations.. »

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