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Le mastaba de Mererouka

Publié le 03/01/2015

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L'IMPORTANCE DE L'OFFRANDE Dans le mastaba de Mererouka, les portes magiques reprennent le thème de l'offrande, largement répandu dans l'ensemble des salles. Le plus souvent, le défunt est assis devant une table où sont rassemblées ces offrandes. L'orientation spatiale a, comme il est de coutume dans l'architecture égyptienne, une grande importance : tous les personnages représentés — porteurs et membres de la famille, pour certains aujourd'hui très abîmés — semblent se diriger vers les mêmes portes magiques. En poursuivant la prome-nade parmi les représen¬tations du mastaba de Me-rerouka, on constate l'exis¬tence dans deux salles en en¬filade de deux stèles consti¬tuant des sortes de portes magiques. Elles représentent la quintessence de la chapel¬le funéraire, rappelant les motifs à (`oeuvre. Les spécia¬listes se perdent d'ailleurs en conjectures : pourquoi y a-t-il ainsi — et ce n'est pas un cas isolé — deux stèles figurant la même chose ? L'explication retenue pour l'instant est qu'elles rappellent la dualité de l'ancienne terre des pha-raons, la Haute et la Basse-Égypte, réunies sous le pou-voir du roi. Quoi qu'il en soit, ces salies mènent toutes deux à des annexes consacrées aux fa-veurs dont bénéficia Mere-rouka de son vivant. Dans la première sont représentées, de manière surdimension-née, de nombreuses richesses telles que des meubles, des vases mais aussi des biens précieux que le pharaon avait prélevés dans le trésor royal pour en faire don à son serviteur.

« L'IMPORTANCE DE L'OFFRANDE Dans le mastaba de Mererouka, les portes magiques reprennent le thème de l'offrande, largement répandu dans l 'ensemb le des salles.

Le plus souvent, le défunt est assis devant une table où sont rassemb lées ces offrandes.

L'orientation spatiale a, comme il est de coutume dans /'architecture égyptienne, une grande importance : tous les personnages représentés - porteurs et membres de la famille, pour certains aujourd'hui très abîmés - semblent se diriger vers les mêmes portes magiques .

Une fa mille unie autour d'un haut dignitaire L es représentations nous apprennent que Mere­ rouka succéda à Kagemni en tant que vizir de Téti , roi de Haute et Basse - Égypte sous la VI• dynastie , une charge très importante sous l'Ancien Empire .

Ce n'est pas l'unique fonction du notable, car il est aussi intendant du palais et inspecteur des prêtres atta­ chés à la pyramide de Pha ­ raon.

Une nombre respec­ table d 'au tres titres s'ajou­ tent à ces responsabilités, mais il ne faut pas oublier que dan s l'Égypte ancie nne certains honneurs et charges étaient purement honori­ fiques et ne sauraient consti­ tuer un équivalent de notre curriculum vitëe ! Dans le mastaba de Mererou ­ ka , il est frappant de vo ir avec quelle tendresse son épouse est maintes fois représentée, ce qui témoigne à l'évidence du profond attachement qui unit les époux.

Rayonnante de beauté selon les critères de l'époque , on la voit sur l' une des œuvres la tai ll e svelte, moulée dans une étroite robe à bretelle s laissant apparaître son sein droit .

Gracieuse, elle respi re une fleur de papyrus et porte quelques bijou x : un large co llier repose sur ses épaules et un diadème retient ses cheveux .. »

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