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Le modèle américain et son influence dans le monde depuis 1945 ?

Publié le 27/02/2008

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Si un modèle est quelque chose qui doit servir de référence, alors l'expression « modèle américain » semble justifiée. Depuis 1945, fin de la Seconde Guerre mondiale qui a vu les États-Unis devenir la première puissance mondiale, la puissance américaine n'a cessé d'étendre son influence dans le monde et son modèle de susciter l'adhésion ou l'hostilité. Rarement, dans l'histoire, une nation, un pays n'a exercé et voulu exercer une telle influence mondiale. Qu'est-ce qui caractérise le modèle américain ? Quels ont été les obstacles à sa diffusion ? Qu'en est-il depuis la fin de la logique bipolaire ? Telles sont les interrogations relatives à l'étude du modèle américain et de son influence dans le monde depuis 1945.

« Américains.

En Allemagne, les manifestations contre les bases de l'OTAN se multiplient.

Mais s'il est un continent oùdans les années 1960-1970 le modèle est contesté, c'est le continent sud-américain.

En fait depuis le XIXe siècle,les États-Unis considèrent l'Amérique latine comme leur zone d'influence économique et politique.

Partout dans lesannées 1960-1970, les États-Unis soutiennent des dictatures militaires, interviennent parfois militairement comme àSaint-Domingue en 1965.

La CIA - les services secrets américains - n'hésite pas, comme en 1973 au Chili, à aiderles militaires à renverser un gouvernement démocratiquement élu pour le remplacer par celui du général Pinochet.Dans ces années-là, en Amérique latine, au modèle américain on préfère le modèle castriste.

Cuba représente larésistance à l'impérialisme américain, victime de l'embargo.

L'hostilité de la majorité du peuple à l'égard, des «Gringos », est réelle.

On les accuse d'être responsables du sous-développement.

Che Guevara, révolutionnaireargentin ayant participé à la révolution cubaine, est assassiné en Bolivie en 1967 par des soldats formés par lesAméricains dans leur école du canal de Panama, il fait figure de héros de la jeunesse, pas seulement en Amériquelatine d'ailleurs mais dans le monde entier où son portrait orne maintes chambres d'étudiant.Ces mouvements de contestation externe, paradoxalement, témoignent de la force du modèle américain.

Lorsque lesjeunes Européens, à la fin des années 1960, rejettent la société de consommation, c'est bien par imitation de lajeunesse américaine qui a entamé ce mouvement quelques années plus tôt.

Et les grandes références culturelles dece mouvement hippie, tels les chanteurs Joan Baez, Bob Dylan ou Léonard Cohen, sont américaines.

En France,Maxime Le Forestier, figure de la chanson hippie française, chante San Francisco. TransitionAu milieu des années 1970, quand les relations entre les deux grands se tendent à nouveau, au point que Von parled'un renouveau de la guerre froide, le président américain Reagan décide de reprendre l'offensive.

Il proclame quel'Amérique est de retour, « America is back ».

Il met sur pied le programme de la guerre des étoiles dirigé contre lesSoviétiques.

Cette offensive a pour conséquence la dislocation du bloc soviétique et plus que jamais, aujourd'hui,les États-Unis proclament leur volonté de mondialiser leur modèle. Troisième partie : la volonté de mondialisation du modèle # La disparition du bloc soviétique ouvre le monde au modèle américainLa disparition du bloc communiste en 1990 a consacré le triomphe du modèle économique et politique américainfondé sur le capitalisme libéral.

Désormais le capitalisme libéral est le modèle économique dominant.

Il est présentécomme le seul modèle possible.

En Europe, la social-démocratie a abandonné toute critique de fond et le présentecomme le seul système économique possible.

Deux pays seulement continuent de se référer à un autre modèle,Cuba et la Corée du Nord.

La Chine populaire continue de se réclamer politiquement du communisme, maiséconomiquement elle s'est convertie à l'économie capitaliste, baptisée pour la circonstance « économie socialiste...de marché ».

Dès lors, le modèle libéral est triomphant.Depuis la dislocation du bloc communiste, d'immenses territoires se sont ouverts à l'influence économique etpolitique américaine : la Chine, l'Europe de l'Est.

La mondialisation de l'économie profite aux multinationalesaméricaines. # Une domination culturelle qui n'a jamais été aussi grandeLa culture, on l'a vu, a toujours joué un grand rôle dans la diffusion du modèle.

Depuis le milieu des années 1980, ladomination culturelle n'a jamais été grande et aussi peu contestée, à l'exception des idéologies réactionnaires àbase de fondamentalisme religieux.

Le modèle américain est devenu le modèle unique.

Toutes les aires culturellessont touchées.

Un film comme Titanic a pu être vu dans le monde entier, au même moment ; des millions de gensdans le monde ont vécu ou vivent encore au rythme des épisodes de la série télévisée Dallas.

Les restaurantsMcDonald's sont présents dans 73 pays dans le monde, proposant quasiment la même nourriture standardisée dansles mêmes décors également standardisés.

Les principaux sponsors des événements sportifs mondiaux, symbolesd'universalité tels que les Jeux olympiques, sont des multinationales américaines. Conclusion Le modèle américain est un modèle économique et culturel au sens des pratiques culturelles.

Ce modèle est portépar une puissance de frappe économique.

Devenus leader du bloc occidental pendant la guerre froide, les États-Unisont exporté leur modèle dans le monde qu'ils influençaient politiquement.

Ce modèle dut compter avec le contre-modèle soviétique.

Dans les années 1960-1970, le modèle fut critiqué et détesté dans le monde entier par une largefraction de l'opinion publique internationale, reprenant les critiques exprimées au sein même des États-Unis par unelarge fraction de la jeunesse.

La chute du bloc soviétique a ouvert le monde entier au modèle, qui n'a jamais étéaussi hégémonique.. »

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