LE MONDE ACTUEL ASPECTS GÉOPOLITIQUES DES TIERS MONDES
Publié le 19/09/2018
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• A ce jour la seule organisation spécifiquement latino-américaine est l’ALADI (« l’Association latino-américaine d’intégration ») née en 1980 à Montevidéo (en Uruguay) où elle a depuis son siège. Succédant à l’Association latino-américaine de libre-échange, elle entend favoriser l’intégration économique de ses états membres, à terme constituer un marché commun latino-américain. 11 pays en font partie : le Mexique, la Colombie, le Venezuela, l’Equateur, le Pérou, le Brésil, la Bolivie, le Paraguay, le Chili, l’Argentine et l’Uruguay. Constituée aussi du conseil des ministres des Affaires étrangères des 11, l’ALADI contribue au rapprochement politique de ces pays. L’Amérique latine prend conscience de plus en plus de son identité commune. Terre aux contrastes accusés sur le plan social comme sur le plan climatique, où les paysans travaillent une terre dont le plus souvent ils ne sont pas propriétaires, monde jeune, où plus d’un homme sur 2 a moins de 20 ans, où les villes poussent comme des champignons, où les régimes politiques sont fragiles..., ce monde supporte de plus en plus mal la tutelle que continue à y exercer les EU. • Certes subsiste toujours le panaméricanisme avec d’abord l’OEA
LE MONDE ACTUEL ASPECTS GÉOPOLITIQUES DES TIERS MONDES
• Le pluriel s’impose pour rendre compte de la diversité de ce monde où plus des 3/4 de l’humanité vivent et qui comprend au moins 4 aires culturelles différentes.
«
Son but est la coopération économique, culturelle et sociale entre les 5.
Réunissant des états liés aux EU , comme !'Honduras, et des pays proches
de l'URSS, comme le Nicaragua , l'ODECA * est , au début des années 80, mis en sommeil.
Cependant , en 1987, le président du Costa Rica, O.
Arias ,
fait adopter par ses 4 collègues son plan de paix à Esquipulas.
Celui-ci lie la pacification de la région à sa démocratisation et à la relance de la coopération régionale.
«Cet accord a été salué comme la seconde indépen dance de l'Amérique centrale» (Couffignal «l'état du monde»).
Le sommet de San Salvador, en février 1989 , qui de nouveau les réunit ,
relance le processus de paix (surtout au Nicaragua).
Dans le Sud existe
depuis 1969, «le Pacte andin» qui réunit la Bolivie , l' Equateur , le Pérou , la Colombie et le Venezuela .
Le« Pacte amazonien», depuis 1978 , pour la
mise en valeur de l'Amazone, réunit les mêmes pays plus le Brésil , la
Guyane et le Surinam.
Les pays de la Cordillère des Andes, peuplés en
majorité d'lndiens comme la Colombie et le Paraguay sont les plus
pauvres , alors que ce sont ceux du Cône sud , Argentine et Uruguay , qui ,
pays de plaines ,
ont accueilli nombre d'Européens sont les plus riches :
l'unité économique de cette partie du monde reste à construire.
• L'Amérique du Sud n'a pas connu cependant de conflit depuis 1945,
excepté en 1982 la guerre des Malouines qui s'est achevé par la défaite et le retrait des Argentins de ces îles britanniques .
L'Amérique centrale est
beaucoup plus fragile .
Les EU y sont intervenus directement 3 fois (en 1965 à St Domingue , en 1983 à Grenade et en décembre 1989 au Panama), indirectement à
3 reprises en 1954 au Guatemala , en 1961 à Cuba et dans les années 80 au Nicaragua .
Les Etats-Unis y sont plus que jamais
influents, le dernier obstacle à leur hégémonie étant le pouvoir de Fid el Castro à Cuba .
• Au début des années 90, si la guérilla subsiste et si
l'Amérique latine reste une terre de violence, un espoir de paix y est né, que
symbolise O.
Arias qui, le 13 octobre 1987 a reçu le Prix Nobel de la Paix..
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