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le Mozambique

Publié le 18/02/2019

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mozambique

GÉOGRAPHIE - Baigné par l’océan Indien, le Mozambique est bordé par une vaste plaine côtière, prolongée vers l’ouest

par des plateaux en gradins dont l’altitude varie entre

300 et 1000 m. Ces plateaux sont dominés à l’ouest par des massifs montagneux isolés, qui culminent à 2436 m au mont Binga. Le nord est couvert de savanes, tandis que le sud est occupé par la steppe. Marécageuse, la frange littorale est entaillée d’estuaires, dont le plus important est celui du Zambèze. Les grands fleuves Rovuma, Lugenda et Lürio sont bordés de forêts.

 

Très chaud, le climat est humide dans les plaines et sec sur les plateaux intérieurs. Les pluies (jusqu’à 1500 mm de précipitations par an) tombent entre novembre et mars. Le pays est sans cesse menacé par les cyclones, les inondations et la sécheresse.

 

POPULATION - Une douzaine d’ethnies, dont les Makowas-Lomwés (45%),lesTongas (25%) et les Shonas (10%), une importante

 

communauté indienne et une minorité européenne forment la population.On compte 25% de chrétiens et 50% d’animistes au sud; l’islam (20%) a tendance à progresser. Les taux de natalité et de mortalité sont très élevés. L’exode rural vers les villes est fort et le pays a dû accueillir à partir de 1994 plus d’un million et demi de réfugiés ayant fui la guerre civile. Maputo, la capitale (ex-Lourenço Marques), et Beira sont les principaux centres industriels et portuaires.

▼ La maison du Parlement, à Maputo. Après plus de quinze ans de guerre civile, le gouvernement tente de reconstruire et de réconcilier le pays.

mozambique

« par des mass ils montagneux isolés, qui culminent à 2436 m au mont Binga.

Le nord est couvert de savanes, tandis que le sud est occupé par la steppe.

Marécageuse, la frange littorale est entaillée d'es­ tuaires, dont le plus important est celui du Zambèze.

Les grands fleuves Rovuma, Lugenda et Lûrio sont bordés de forêts.

Très chaud,le climat est humide dans les plaines et sec sur les plateaux intérieurs.

Les pluies Gusqu'à 1 500 mm de précipitations par an) tombent entre novembre et mars.

Le pays est sans cesse menacé par les cyclones, les inondations et la sécher esse.

1 POPULATION -Une douzaine d'ethnies, dont les Makowa.s-Lomwés ( 45 %),les Ton gas (25%) et les Shonas (10%), une importante communauté indienne et une minorité européenne tonnent la population.On compte 25% de chrétiens et 50% d'animistes au sud; l'islam (20%) a tendance à prog resser.

Les taux de natatité et de mortalité sont très élevés.

1..: exode rural vers les villes est fort et le pays a dû accueillir à partir de 1994 plus d'un million et demi de réfugiés ayant fui la guerre civile.

Maputo, la capitale (ex-Lourenço Marques), et Beira sont les principaux centres industriels et portuaires.

• ÉCONOMIE -Le Mozambique possède de nombreuses ressources minérales peu exploitées: du fer, du cuivre, de la bauxite, de l'or, des diamants, du titane, du sel et du mica, mais aussi du charbon et du gaz naturel.

Le grand barrage de Cabora Bassa, sur le Zamb�ze, fournissait avant la guerre civile une hydroélectricité importante.

La production a repris progressivement depuis 1997, et le pays a commencé à reconstruire les lignes à haute tension qui relient la centrale à l'Afrique du Sud, le Zimbawe et le Malawi.

Déstabilisée par la guerre civile, l'agriculture emploie 60% des actifs.

Les Mozambicains produisent pour leur consommation (mais en quantité insuffi­ sante) du mais, des fèves, du sorgho, du manioc et du riz.

Le produit des plantations de cocotiers, de sisal,de canne à sucre et de coton est destiné à l'exportation, de même que les bananes, les agrumes et la noix de cajou.

La balance agricole est déficitaire.

La guerre a également compromis le développement du secteur industriel, qui fonctionne à 30% de ses capacités; les principaux secteurs sont l'agroalimentaire et la pro­ duction de textile.

Le secteur bancaire, en revan che, est en plein essor.

Maputo est reliée par chemin de fer à l'Afrique du Sud, au Swaziland, au Zimbabwe, au Malawi et à la Zambie.t..:essentiel du trafic maritime de la région passe par Beira, premier port du pays, suivi par Quelimane et Nacala.

Les • corridors• routiers et ferro­ viaires reliant les pays enclavés du centre à ces trois ports de l'océan Indien constituent une importante source de reven us.

Le Mozambique appartient à la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SACD).

Son économie dépendait depuis l'indépendance de l'aide financière et technique (aujourd'hui disparue) des pays d'Europe de l'Est et de l'Union soviétique.

Si les revenus des Mozambicains travaillant à l'étranger soutiennent l'économie, la dette du pays, ruiné par ses efforts d'armement,est considérable.

Le Mozambique est l'un des pays les plus pauvres de la planète.

HISTOIRE- Au IV" siècle av.J..C.,des popu­ lations bantoues s'installent dans la région.

Les premiers siècles de notre ère sont mar- qués par les escales des marchands grecs et romains sur le littoral,et surtout par l'arrivée des Arabes à partir du Vlr siècle.

Le Mozambique devient grâce à eux l'un des centres commerciaux de l'océan Indien.

En 1498, le navigateur portugais Vasco de Gama débarque au Mozambique, ouvrant la voie à la domination portu­ gaise sur les principaux ports du littoral est-africain.

Les premiers colons arrivent en !SOS.

Au XIX' siècle, ils tentent de relier l'Angola au Mozambique en imposant leu r influence sur la zone intennédiai re Oes futurs Zam­ bie.

Malawi et Zimbabwe), mais doivent y renoncer devant les ambitions concurrentes des Britanniques.

Jusque dans les années 1930,1e pays est géré par des compagnies concessionnaires construisant des lignes de chemin de fer reliant le littoral aux pays enclavés d'Afrique australe.

Comme en Angola, le Portugal dis­ tingue les •assimi lés• occidentalisés, qui peuvent cir­ culer librement et accéder aux postes de responsabi­ lité, et la majorité indigène soumise au travail forcé sur les plantations et les chantiers.Après la dissolution des compagnies, le pays devient en 1951 • province portu­ gaise • d'outre-mer; les colons arrivent en masses.

Le nationalisme s'exacerbe au cours des années 1950.

La sanglante répressi on d'une manifestation à Mueda entraîne.

en 1962,la création du FREUMO (Front de libération du Mozambique), mouvement marxiste­ léniniste qui entame la lutte armée dès 1964.San­ glante, la guerre d'indépendance dure jusqu'à la révo­ lution des Œillets (1974).

Le Mozambique devient indépendant le 25 juin 1975.Le nouveau gouverne­ ment, dirigé par le F'REUMO,signe un traité d'amitié avec l'URSS et place l'économie sous le contrôle étar tique.Avec la radicalisation du régime, en 19n,les Por­ tugais quittent le pays et les opposants anticommu­ nistes fondent un mouvement de rébellion armée, MNR (Résistance nationale du Mozambique).

Rebap­ tisé RENAMO en 1981,1e MNR reçoit le soutien de l'Afrique du Sud et multiplie les opérations terroristes.

Le pays se divise alors entre une zone rurale ral'agée par la guérilla, et une zone urbaine sous contrôle du FREUMO.En 1984,1es accords de Nkomati ne suffisent pas à arrêter les combats.

Ce n'est qu'en août 1992 que Joaquim Chissano et Alfonso Dhaklama, chefs respec­ tifs du FRELIMO et de la RENAMO, se rencontrent à Rome.

L.:accord de paix signé en octobre prévoit un cessez-le-feu immédiat et des élections l'année sui­ vante.

Au cours des élections d'octobre 1994,Joaquim Chissano est élu président et le FRELIMO remporte une courte victoire aux législatives.

La République du Mozambique est fondée sur la constitution de 1990.

Le président est élu au suf­ frage universel pour 5 ans; il nomme le Premier minis­ tre.

L'Assemblée de la République, unique chambre (250 sièges), est également élue pour 5 ans.. »

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