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LE NEW DEAL DE Roosevelt

Publié le 22/02/2013

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roosevelt

Le facteur social devient la priorité de l'État fédéral : il faut faire prévaloir le souci de la communauté sur les excès de l'individualisme. r.influence des « businessmen « recule sensiblement. Roosevelt s'adresse à« l'homme oublié au bas de la pyramide« pour lui redonner sa dignité. Les libertés syndicales sont reconnues (loi W..gner de 1935). Une agence fédérale est chargée de protéger les droits syndicaux. Des agences d'aide aux chômeurs se créent

comme la CWA qui secourt quatre millions de chômeurs.

roosevelt

« J LES LIMITES DU NEW DEAL J ® Un échec économique La persistance de la crise industrielle.

r.industrie américaine .ne retrouve pas en 1939 son niveau d'activité de 1929 (indice de la production industrielle : 110 en 1929 et 109 en 1939).

La récession de 1937-1938 a montré que la reprise ne s'est pas faite sur des bases saines.

Le redressement de 1939-40 est dO au réarmement européen qui sauve l'éco­ nomie américaine du marasme.

On peut expliquer la persistance de cette crise par un manque de confiance et d'esprit d'entreprise, conséquence psychologique du traumatisme de la crise de 1929.

Une lente reprise dans les autres secteurs.

Dans le domaine agricole notam­ ment, l'encouragement à une production plus rationnelle se traduit par une augmentation de la mécanisation.

Mais malgré des subventions de l'État, les prix agricoles restent bas et la mécanisation contraint au chômage des milliers d'ouvriers.

· ® Les limites de l'action sociale Le New Deal coOte cher.

Le soutien aux chômeurs, les grands travaux, les mesures industrielles et agricoles représentent un poids financier énorme pour le bud­ get de l'État.

Le consensus social voulu par Roosevelt n'est pas atteint.

La création et le développement de barèmes (codes) visant au respect des lois sociales crée des conflits sociaux, certaines entreprises cumulant une cinquantaine de codes.

Les trusts que Roosevelt avait pourtant voulu sanctionnés sont privilégiés au détriment des petites entre­ prises incapables d'appliquer des codes trop com­ plexes.

Les grèves sont fréquentes, parfois violentes et un syndicalisme militant et revendica­ tif apparaît.

Le chômage continue de progresser ' (de 13,8 % à 18,7 % de la population active de 1937 à fin 1938).

® Les résistances politiques Les républicains s'inquiètent de l'importance des dépenses de l'État-providence consacrées à la pauvreté, des empiétements du gouvernement fédé­ ral sur les droits des États et du soutien apporté aux revendications ouvrières.

Bien que réélu en 1936, Roosevelt doit affronter une coalition de conservateurs républicains et démo­ crates.

Mais les élections de 1938 avec une courte majorité démocrate au Congrès sonnent le glas du New Deal Roosevelt prépare désormais l'intervention des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale.

~ ""· Il cfevfent pwarneur • l't!tot de New York (1929).

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