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LE PALAIS-ROYAL DANS L'HISTOIRE

Publié le 22/02/2012

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histoire
Centre de la vie de plaisir au XVIIIe siècle, foyer révolutionnaire à partir de 1789, le Palais-Royal est, de nos jours, au coeur de Paris, le plus miraculeusement préservé des îlots de paix et de verdure. En 1624, Richelieu acquiert un hôtel et des terrains en bordure de la rue Saint-Honoré. Il s'y fait construire, par Lemercier, le Palais-Cardinal, qu'il lègue au roi. A la mort de Louis XIII, Anne d'Autriche en prend possession avec ses deux enfants : Louis XIV et Philippe d'Orléans. Résidence de la Cour, le palais change de nom. C'est le Palais-Royal. La Fronde oblige la famille royale à quitter précipitamment le palais.
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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Palais- Royal, cœur de Paris Une foire aux idées 1781 Au XVIII< siècle, le Palais-Royal est propriété de la famille d'Orléans, la branche cadette des Bourbons.

En 1781, le duc de Chartres, le futur Phi­ lippe Egalité de la Révolution, le fait reconstruire, car il avait été partielle­ ment détruit par un incendie; trois gale­ ries en arcades sont en outre aménagées autour du jardin; on peut les voir encore aujourd'hui.

En effet, le duc d'Orléans cherche à atti­ rer autour de sa demeure les commer­ çants et les industriels; il veut faire du Palais-Royal un centre de rencontres et d'affaires.

Ce projet remporte un vif succès: de nombreuses boutiques et divers bazars s'ouvrent sous les galeries.

Au moment de la Révolution, Je Palais­ Royal est un lieu de promenade et de distractions, pour les Parisiens, et un rendez-vous d'affaires, pour les négo­ ciants.

On se retrouve dans les cafés et les restaurants, institutions nouvelles, aux noms connus de toute la cité: café Corazza, de Foy; restaurants Véry, des Trois.

Un musée pour enfants, un théâtre d'ombres chinoises, des salons pour jouer aux échecs, fréquentés par les courtisanes et les grisettes, un cirque situé au centre du jardin, attirent égale­ ment les foules.

On comprend donc que Camille Des­ moulins, lorsqu'il monte sur une chaise dans ce jardin, le 12 juillet 1789, trouve un vaste public pour l'écouter: il fait savoir aux Parisiens que le pouvoir royal a ordonné à des troupes étrangè­ res de faire mouvement sur Paris; il appelle à la révolte contre le régime; il est acclamé; il détache alors une feuille d'un arbre et l'arbore à son chapeau; de là sortira, après la prise de la Bastille, l'image de la fameuse cocarde tricolore.

Sous la Révolution, après la mort de Philippe Egalité monté sur l'échafaud, le Palais-Royal perd son nom, transformé en Palais et Jardin de la Révolution.

Puis, au moment du Directoire, il retrouve son ancienne fonction de centre d'affaires, de plaisirs et de jeux; les «muscadins» et les «Merveilleuses» s'y rencontrent autour des tables, dans les cafés et les salons privés.

Les spécu­ lateurs, que la Révolution a fait fuir, reviennent en force; les affaires et le commerce reprennent.

Sous l'Empire, le Palais-Royal devient le siège du Tribunat; après la suppression de ce dernier, en 1809, on y installe les Tribunaux de commerce et de la Bourse.

Au moment des Cent-Jours, l'un des frè­ res de Napoléon y élit domicile.

Sous la Restauration enfin, le Palais-Royal est racheté par le fils de Philippe Egalité, le futur Louis-Philippe, qui y demeure jus­ qu'à son accession au trône en 1830.. »

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