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Le parc de Versailles doit être intégralement replanté

Publié le 29/08/2013

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Mais l'état des finan¬ces du royaume ne permet pas de telles excentricités. Louis XVI, avec sagesse et par souci d'économie, choisit de replanter conformément aux plans originels de Le Nôtre, ce qui évitera de nouveaux et coûteux terrassements. Des pépinières du royaume, on fait venir six mille chênes, deux mille peupliers, deux mille érables, deux mille bouleaux. Ces jeunes arbres sont pro¬gressivement acclimatés, à mesure que le parc est dégagé par les forestiers. Pendant deux ans, de décembre 1774 à mars 1776, la chute et la renaissance vont de pair à Versailles. Le bois coupé pro¬cure aux caisses des Bâti¬ments du roi un bénéfice de cent cinquante mille livres qui est immédiatement réin¬vesti dans le reboisage.

« française.

Mais l'état des finan­ ces du royaume ne permet pas de telles excentricités.

Louis XVI, avec sagesse et par souci d'économie , choisit de replanter conformément aux plans originels de Le Nôtre, ce qui évitera de nouveaux et coûteux terrassements .

Des pépinières du royaume, on fait venir six mille chênes, deux mille peupliers , deux mille érables, deux mille bouleaux.

·Ces jeunes arbres sont pro­ gressivement acclimatés, à mesure que le parc est dégagé par les forestiers .

Pendant deux ans, de décembre 1774 à mars 1776, la chute et la renaissance vont de pair à Versailles .

Le bois coupé pro­ cure aux caisses des Bâti­ ments du roi un bénéfice de cent cinquante mille livres qui est immédiatement réin­ vesti dans le reboisage .

Les essences rares de Marie.-Antoinette Si le parc demeure pour l'es­ sentiel tel qu'au temps du Roi­ Soleil, on procède cependant à quelques changements .

Le Labyrinthe , devenu imprati­ cable, cède la place au Bos­ quet de la Reine .

Là , Marie­ Antoinette peut se permettre de suivre la mode et de faire planter des essences rares, cèdres du Liban ou tulipiers de Virginie .

Le bosquet des Bains d'Apollon subit, lui aussi quelques transforma­ tions dans le goût de ces jar­ dins anglais chers à la nouvel ­ le Reine de France .

Réalisé d'après les plans du peintre Hubert Robert et de l'archi­ tecte Heurtier, il est achevé en 1780.

Mis en scène dans ce petit bois romantique, on découvre les groupes de mar­ bre de la Grotte de Thétis de Louis XIV, mais aussi une caverne de conte de fées bucolique, des cascades et une montagne d'opérette plantée de sapins .

Devenus vraiment inextricables, les bosquets les plus anciens, comme ceux du Dauphin et de la Girandole, sont en revanche impitoyablement éliminés, de même que l'a n­ cien Arc de Triomphe .

Et Versailles rajeunit avec grâce ! Dans l'ensemble , avec la dis­ parition de vieux arbres trop grands , aux frondaisons den­ ses et enchevêtrées formant de compacts écrans végétaux, le parc de Versailles voit ses perspectives originelles déga­ gées et remises en valeur .

Le regard peut de nouveau em­ brasser les lignes élégantes dessinées par Le Nôtre.

Au bout du compte, il s'avère que Ver­ sailles, déboisé, puis replanté, rajeunit avec grâce ! ET DEUX SIÈCLES PLUS TARD ...

Entre 1774 èt 1776, plus de douze mille arbres ont été abattus .

Deux siècles après, le 26 décembre 1999, une seule tempête en a balayé, en quelques heures, presque le même nombre : dix mille.

Le vent, soufflant à plus de cent soixante kilomètres à l'heure, a décimé les plus vieux arbres : tulipiers de Virginie , cèdres du Liban et de l'Atlantique, pins de Corse et genévriers de Marie -Antoinette ...

Les dégâts de cette tempête se montent à cent cinquante et un millions de francs , uniquement pour le parc de Versailles.

Une souscription nationale a été ouverte pour la mise en œuvre des travaux de replantation, supervisés par l'architecte en chef des Monuments historiques, Pierre-André Lablaude , chargé , depuis 1990, de la réhabilitation du parc de Versailles et de Trianon.. »

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