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le patrimoine de la vieille ville de jerusalem

Publié le 26/09/2012

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Le patrimoine de la vieille ville de Jérusalem Ces deux documents à savoir une représentation iconographique datant de 1099 réalisé par l'historien Guillaume de Tyr et un texte historique publié au 13e Siècle par l'historien kurde Ibn Al-khir, traitent des conquêtes successives du moyen âge, plus précisément les conquêtes Chrétiennes et Musulmanes. En effet, ces deux documents sont adressés aux croyants chrétiens, ainsi qu'aux croyants musulmans et montrent le réel enjeu du patrimoine spirituel de Jérusalem - héritage, Biens publics religieux transmis de génération en générations- pour les différentes communautés qui s'y sont succédés. Celles-ci avaient pour but premier la conquête de cette ville sainte qui a permis à Jérusalem d'être classé au titre de patrimoine mondial par l'Unesco en 1981. Son ancienneté de 3000 ans, et la richesse de son centre historique, qui abrite des témoignages sur des civilisations disparues et des monuments essentiels pour les trois grandes religions monothéistes, ont fait de cette ville un important lieu de culte. Tout au long de son histoire, vieille de 3000 ans, Jérusalem a été le berceau des trois religions monothéistes de nombreuses civilisations, en raison des conquêtes successives qu'elle a subi, et tient une place prépondérante dans les religions juive, chrétienne et musulmane. D'après la Bible, le roi Salomon, fils du Roi David, y fait construire au 10ème siècle avant JC un temple afin d'abriter l'arche d'alliance qui contient les Tables de La Loi. Ce temple est détruit en 587 sur ordre du roi Babylonien Nabuchodonosor 2 et une grande partie de la population est exilée. Après avoir battu les babyloniens, les perses, menés par Cyrus le Grand, autorisent le retour des Juifs et la reconstruction du temple. A la fin du 1er siècle, le roi Hérode fait agrandir et embellir ce temple, dont il ne reste aujourd'hui que le mur des lamentations. Sous le règne du roi romain Titus, la ville est presque entièrement détruite, mais l'empereur Hadrien la fait rebâtir et ordonne la construction d'un temple, dédié au dieu romain Jupiter, sur l'emplacement de l'ancien temple d'Hérode, ce qui provoque une révolte juive en 533. L'accès aux lieux sa...

« En raison de son lien fort avec les 3 religions monothéistes (judaïsme, christianisme, Islam), elle est de ce fait le témoin d'échanges d'influences culturelles fortes sur l'architecture (musulmane et chrétienne) apporte ainsi un témoignage exceptionnel sur des civilisations disparues visible à travers les édifices religieux millénaires tel que le Dôme du Rocher repris par Saladin en 1187, troisième lieu saint de L’Islam Sunnite associé au voyage nocturne du prophète Mohamed (Isra et Miraj), ou on retrouve par exemple les influences byzantines et perses sassanides qui sont les deux grandes sources d'inspiration de l'art islamique (joyaux, couronnes, mosaïques, pectoraux etc…) La ville de Jérusalem illustre bien la notion de patrimoine dans la mesure où celui-ci peut être défini comme les héritages successifs, par strates, des générations précédentes de nombreuses civilisations. Le patrimoine juif est également très riche en apports culturels et en héritages religieux.

L'actuel quartier juif témoigne de la présence juive.

La population juive de Jérusalem au Moyen Âge est constituée d'apports successifs dont témoignent de nombreux monuments.

Les musulmans permettent l'établissement de populations juives.

La synagogue Ramban est la plus ancienne, fondée par un juif espagnol dès 1267.

La diversité des traditions juives apparaît avec la présence de quatre synagogues sépharades construites à partir du XVI e siècle.

Détruite lors de la guerre israélo-arabe de 1948, la synagogue ashkénaze de la Hourva a été reconstruite en 2006.

A cela s’ajoute Le mur occidental, le kothel, vestige le mieux préservé et le plus accessible de l'enceinte du Temple, demeure le principal lieu de pèlerinage du judaïsme.

Il s'agit d'un lieu de mémoire du Temple détruit, d'où le nom qui lui a été donné de « Mur des lamentations ». Quant au patrimoine chrétien, également riche et diversifié, il est particulièrement marqué par la rencontre entre l’orient et l’occident et montre à la fois la volonté par tous les chrétiens d'honorer ces lieux et la division de ceux-ci en plusieurs Églises. C'est à Jérusalem qu'ont lieu les événements les plus marquants de la naissance du christianisme.

Les Évangiles y situent de nombreux épisodes de la vie du Christ.

C'est notamment dans cette ville qu'il est condamné et crucifié, sur le mont Golgotha.

Pour les chrétiens, c'est là également qu'il est ressuscité.

La ville abrite des édifices relevant de plus de trente Églises chrétiennes différentes.

Lorsque le christianisme est autorisé dans l'empire romain, en 313, quand il en devient ensuite la religion officielle, puis pendant la domination byzantine, les empereurs font bâtir des basiliques sur les lieux saints.

Le lieu de la Crucifixion et le tombeau du Christ sont surmontés d'une rotonde qui, après des remaniements importants, est devenue l'actuelle église du Saint-Sépulcre, partagée entre les différentes Églises chrétiennes. Les chrétientés orientales construisent des Églises, notamment l'Église grecque orthodoxe, qui regroupe aujourd'hui encore la majorité des Palestiniens chrétiens, ou encore l'Église apostolique arménienne. À l'époque des croisades, Jérusalem devient de 1099 à 1187 le siège d'un royaume latin, c'est-à-dire relevant du point de vue spirituel de la chrétienté d'Occident.

La ville prend alors pour les chrétiens une dimension mythique.

Après une conquête violente qui s'accompagne de la démolition ou de la transformation d'édifices musulmans, les croisés importent les arts romans puis gothiques.

La basilique du Saint-Sépulcre est notamment remaniée en style gothique. Dans l’espace réduit défini par les murailles du XVIe siècle, les histoires et les mémoires se superposent, parfois dans un même lieu.

Appelée mont du Temple par les juifs et esplanade des Mosquées par les musulmans, la colline qui s’élève à l’emplacement du Temple de Salomon constitue l’espace le plus important de Jérusalem pour ces deux religions.

L’esplanade des Mosquées sur laquelle se trouve le Dôme du rocher, lieu saint de l’islam, est construite sur le mont du Temple, lieu saint pour le judaïsme.

Cette exiguïté du territoire accentue les antagonisme.. »

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