le patrimoine de la vieille ville de jerusalem
Publié le 26/09/2012
Extrait du document
«
En raison de son lien fort avec les 3 religions monothéistes (judaïsme, christianisme, Islam), elle est de ce
fait le témoin d'échanges d'influences culturelles fortes sur l'architecture (musulmane et chrétienne) apporte
ainsi un témoignage exceptionnel sur des civilisations disparues visible à travers les édifices religieux
millénaires tel que le Dôme du Rocher repris par Saladin en 1187, troisième lieu saint de L’Islam Sunnite
associé au voyage nocturne du prophète Mohamed (Isra et Miraj), ou on retrouve par exemple les
influences byzantines et perses sassanides qui sont les deux grandes sources d'inspiration de l'art islamique
(joyaux, couronnes, mosaïques, pectoraux etc…)
La ville de Jérusalem illustre bien la notion de patrimoine dans la mesure où celui-ci peut être défini
comme les héritages successifs, par strates, des générations précédentes de nombreuses civilisations.
Le patrimoine juif est également très riche en apports culturels et en héritages religieux.
L'actuel quartier juif témoigne de la présence juive.
La population juive de Jérusalem au Moyen Âge est
constituée d'apports successifs dont témoignent de nombreux monuments.
Les musulmans permettent
l'établissement de populations juives.
La synagogue Ramban est la plus ancienne, fondée par un juif
espagnol dès 1267.
La diversité des traditions juives apparaît avec la présence de quatre synagogues
sépharades construites à partir du XVI e
siècle.
Détruite lors de la guerre israélo-arabe de 1948, la synagogue
ashkénaze de la Hourva a été reconstruite en 2006.
A cela s’ajoute Le mur occidental, le kothel, vestige le
mieux préservé et le plus accessible de l'enceinte du Temple, demeure le principal lieu de pèlerinage du
judaïsme.
Il s'agit d'un lieu de mémoire du Temple détruit, d'où le nom qui lui a été donné de « Mur des
lamentations ».
Quant au patrimoine chrétien, également riche et diversifié, il est particulièrement marqué par la rencontre
entre l’orient et l’occident et montre à la fois la volonté par tous les chrétiens d'honorer ces lieux et la
division de ceux-ci en plusieurs Églises.
C'est à Jérusalem qu'ont lieu les événements les plus marquants de la naissance du christianisme.
Les
Évangiles y situent de nombreux épisodes de la vie du Christ.
C'est notamment dans cette ville qu'il est
condamné et crucifié, sur le mont Golgotha.
Pour les chrétiens, c'est là également qu'il est ressuscité.
La
ville abrite des édifices relevant de plus de trente Églises chrétiennes différentes.
Lorsque le christianisme
est autorisé dans l'empire romain, en 313, quand il en devient ensuite la religion officielle, puis pendant la
domination byzantine, les empereurs font bâtir des basiliques sur les lieux saints.
Le lieu de la Crucifixion
et le tombeau du Christ sont surmontés d'une rotonde qui, après des remaniements importants, est devenue
l'actuelle église du Saint-Sépulcre, partagée entre les différentes Églises chrétiennes.
Les chrétientés orientales construisent des Églises, notamment l'Église grecque orthodoxe, qui regroupe
aujourd'hui encore la majorité des Palestiniens chrétiens, ou encore l'Église apostolique arménienne.
À l'époque des croisades, Jérusalem devient de 1099 à 1187 le siège d'un royaume latin, c'est-à-dire
relevant du point de vue spirituel de la chrétienté d'Occident.
La ville prend alors pour les chrétiens une
dimension mythique.
Après une conquête violente qui s'accompagne de la démolition ou de la
transformation d'édifices musulmans, les croisés importent les arts romans puis gothiques.
La basilique du
Saint-Sépulcre est notamment remaniée en style gothique.
Dans l’espace réduit défini par les murailles du XVIe siècle, les histoires et les mémoires se
superposent, parfois dans un même lieu.
Appelée mont du Temple par les juifs et esplanade des
Mosquées par les musulmans, la colline qui s’élève à l’emplacement du Temple de Salomon constitue
l’espace le plus important de Jérusalem pour ces deux religions.
L’esplanade des Mosquées sur
laquelle se trouve le Dôme du rocher, lieu saint de l’islam, est construite sur le mont du Temple, lieu
saint pour le judaïsme.
Cette exiguïté du territoire accentue les antagonisme..
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