Le PCF (Parti communiste français)

« PCF 145 Mais, successivement, le rapport Khrouchtchev et l'insur­ rection hongroise · (1956), puis la victoire ~u gaullisme (1958) lui feront subir de lourdes pertes en effectifs et en influence.

Il retombe à 250 000 adhérents et ses pourcentages électoraux diminuent (entre 20 et 24 p.

100).

5 En mal 1968, le PCF réagit avec vigueur contre ce qu'il appelle le gauchisme.

Il élabore une stratégie dite de démocratie avancée, selon laquelle la marche au socialisme doit procéder par étapes et par la vole du suffrage universel.

La première étape consisterait à faire triompher une majorité de gauche réalisant un programme de réformes de structures (notamment des nationalisa­ tions).

Le PCF est conduit à admettre les principes de la pluralité· des partis, puis de l'alternance du pouvoir et du maintien des libertés " formelles ".

Ce projet se concrétise en 1972 par la signature d'un programme commun de gouvernement, conjointement avec le parti socialiste et les radicaux de gauche.

En 1976, Il rejette la dictature du prolétariat.

6 Le PCF avait " désapprouvé " l'Intervention soviétique en Tchécoslovaquie.

Depuis il a pris ses distances à l'égard de l'Union soviétique et s'est rapproché des posi­ tions du PC Italien, qui prône l'autonomie de chaque parti communiste.

Cependant sa vie Interne reste marquée par la période stalinienne et son respect de la démocratie continue d'être mis en doute même par ses alliés socia­ listes.

En 1970, Georges Marchais a succédé, au secré­ tariat général du PCF, à Waldeck-Rochet, qui l'occupait depuis 1964.

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Voir aussi : Komlnform, Komintern.. »