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Le peuplement de la Chine

Publié le 30/09/2013

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Les acquis ne sont pas définitifs. La réduction de la mortalité est une réussite, grâce à ce que l'OMS appelle une stratégie des soins primaires, à la prévention et au maillage sanitaire des campagnes. L'espérance de vie est maintenant proche de celle des pays industrialisés (71 ans) et les causes de mortalité présentent des simil itudes avec celles des pays développés (cancer .. . ). Ces chiffres généraux ne doivent masquer ni les écarts selon les provinces, ni l'insuffisance de l'équipement médical. La jeunesse de la population entraîne un accroissement (2 % entre 1950 et 1963, 3 % dans les années 1970 et 1 % aujourd'hui).

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« si les minorités peuvent avoir 2 à 3 enfants, il a été constaté que les amendes ne gênaient pas les plus riches.

•l'accélération de l'urbanisation En 1950, à peine 10 % de la population est urbaine, le déséquilibre spatial et quan­ titatif est une tradition ancienne.

Aujourd'hui, 46 % d'urbains, soit 550 millions, organisent leur vie au sein des villes ou municipalités (450 en 2000) et des bourgs.

Ces derniers sont prévus pour accueillir l'exode rural et bloquer les migrations vers les grandes villes.

Les autorités chinoises veulent élaborer une armature et un maillage urbain complet- ce qui n'empêche pas les fortes disparités régionales.

Typolo~e des espaces de peuplement • La côte orientale, un hyp rcentre La Chine nord-orientale tire son appellation de "fourmilière " d'une densité géné­ rale supérieure à 200 hab/km 2.

Sous l'influence des masses océaniques, c'est l'espace des riches plaines agricoles (densité de 600 à 800 hab/km2 ).

Les plus fortes densités se regroupent en ensembles : la grande plaine du Nord, le Sichuan, le cours du Chang Jiang et enfin la "gouttière mandchoue " : 50 à 60 % de la popu­ lation y vivent.

• La Chine intermediaire Elle voit la répartition organisée selon les conditions naturelles et la mise en valeur agricole.

Les deltas (delta du sud-est du Zhejiang), les vallées et les bas­ sins (Shanxi et Xi Jiang) sont très peuplés ; ailleurs, la densité n'excède pas 200 hab/km2 (Fujian).

La population de ces régions est très majoritairement han.

• Les périphéries Les montagnes tibétaines et les hâuts plateaux de Qingi, d'une altitude moyenne de 4 500 mètres, n'engagent pas à une occupation massive du territoire (60 % du territoire mais seulement 10 % de la population).

Cet espace fait l'objet d'une mise en valeur volontaire pour combler les vastes espaces vides (1 hab/km 2 ).

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