Le phare d'Alexandrie
Publié le 09/01/2015
Extrait du document
«
en avoir confirmation.
Pour
tant rien, ou presque, n'est
entrepris avant le début
des années quatre-vingt-dix,
quand Franck Goddio, pas
sionné
d'archéologie sous
marine , convainc la Fonda
tion Elf d'engager une cam
pagne de
relevés magnéto
métriq ues de la baie
d'Alexandrie : une technolo
gie de pointe qui confirme la
présence de nombreux ves
tiges
et permet de localiser
certains bâtiments de la ville
antique engloutie.
En 1995 , le gouvernement
égyptien lance la construc-
LE PREMIER GRATTE-CIEL
DE L'HISTOIRE DE L'HUMANITÉ
Septième et dernière merveille du monde antique,
le phare d'Alexandrie, érigé sur
me de Pharos, est
certainement
-à /'exception des pyramides de Gizeh -
la construction la plus élevée de /'Antiquité : plus de
400 pieds, soit de 120 à 130 m de hauteur.
Érigé sous le
règne de Ptolémée,
vers 270 avant J.-C, le phare est bâti
sous la direction de /'architecte grec Sostratos de Cnide.
Pendant près de mille cinq cents
ans, visible à 300 stades
(soit environ
50 km), il guide les navires vers Alexandrie.
Sa
silhouette est connue grâce à des représentations existant
sur
des monnaies et aux nombreuses descriptions qu'en ont
faites les voyageurs arabes du Moyen Age.
Le phare
d'Alexandrie
était formé de trois niveaux successifs. ·
Le premier devait mesurer 30 m de côté et s'élever à 70 m.
Le second, de forme octogonale et se rétrécissant vers le
sommet mesurait 30 m ; le troisième était formé d'une
coupole cylindrique surmontée d'une monumentale statue
de
Zeus.
Au sommet, un miroir incurvé reflétait les rayons
du soleil pendant la journée, et un immense brasier y
brillait la nuit.
Une partie du phare était probablement
creuse, pour hisser jusqu'au sommet, à l'aide d'un système
de poulies,
le bois et les combustibles nécessaires au fanal.
Par
ailleurs, une rampe en forme de spirale devait
permettre aux animaux bâtés d'amener également
du
matériel jusqu'au sommet de /'édifice .
Du IV' au XII/" siècle,
Alexandrie est à /'épicentre de plusieurs tremblements de
terre d'importance.
Le voyageur arabe Ibn' Battuta visite
encore le phare en
1326.
Mais il raconte que lorsqu'il
revient
à Alexandrie en 1349 plus rien ne subsiste de
la merveille , définitivement engloutie dans les eaux
de
la Méditerranée..
»
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