Devoir de Philosophie

Le poids de la crise pétrolière de 1973 (histoire)

Publié le 30/08/2011

Extrait du document

histoire

En 1973, !inflation atteint 14% en France, niveau inconnu depuis la guerre. Entre 1974 et 1981, le chômage double deux fois. La France semble entrée dans l'ère de la stagflation, au cours d'une crise qui pose le problème du modèle de croissance national.

histoire

« 2"' " ES F= l"T"'UR r.

s Il existe des données communes à tous les pays : poids de l'inflation, association de la récession et de l'inflation , phénomène multiplicateur du déficit des balances commerciales et (ou) des paiements .

La France présente eu car tères o 1g1nau : e Un certain ·ale s me no technologique combiné à la uct1on de la pro uctivité du .api al.

Dans les secteurs hérités de la première révolution industrielle, le vieillissement de l'appareil de production est accéléré par la délocalisation des équipements neufs dans des pays à bas salaires afin que les entrepr i ses reconstituent leur marge de profit .

Enfin, la question du cho ix de l'investissement se pose de façon aiguë : faut-il accorder des subventions à la majorité des secteurs industriels pour maintenir un degré d'indépendance et un climat social sain (1981 -82) , ou privilégier les branches promises à la meilleure expansion (1976-81)? Quel type d'investissement préférer : automatisation ou personnel ? Quelles régions doivent être privilé ­ giées, l' image d'une " France à deux vitesses " n'est -elle pas fondée? On doit constater que les programmes de relance (plans Chirac et Mauroy) ou d 'austérité (plans Fourcade , Barre et Delors) ont eu un effet limité sur l'activité industrielle sans résoudre le problème de l'emplo i.

e L'in 01 prend en France un caractère particulier parce qu'elle apparaît comme le résultat d'une cause structurelle agissant par plusieurs filières.

Les fluctuations du prix du pétrole et la désorganisation du système monétaire jouent à plein contre la France parce que celle-ci, à la différence de ses concurrents ne dispose d'aucune maîtrise sur leurs effets ni capacité de riposte puisque son commerce extérieur est historiquement déficitaire.

Dès lors le niveau des prix et des salaires résiste à la baisse, les entreprises cherchent à préserver leurs marges : la spéculation est interne et externe.

Ces deux facteurs ont conduit à r 1s h ge e maJeu e Les particuliers sont victimes de l'inve n fa teurs de oi ance .

La saturation du marché de l'emploi, l'érosion de l'épargne valorisent la sécurité au détriment de l'initiative (crise du personnel d'encadrement) .

e Les entreprises, ayant connu une crise de sur-stock de 1974 - 75, ont modif ié leur compo n à ég de ss n et de a mai d œuvre .

Les anticipations incertaines conduisent à différer les investissements .

e L'État engagé dès 1973 dans une politique de soutien aux secteurs menacés (action de la Datar , plans sidérurgie ou textile) , a institutionnalisé cette politique avec les nationalisations de février 1982.

Mais celles-ci exigent des sommes considérables (20 milliards F pour 1983) .

L'État peut-il gérer une part croissante de l'activité économique et des transports sociaux? C'est le sens de la controverse sur la. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles