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Le rayonnement de la France sous Louis XV

Publié le 30/08/2013

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Montesquieu, Voltaire, Rousseau...

Au XVllle siècle, artistes et intellectuels européens entre¬prennent de voyager d'un bout à l'autre de l'Europe. Leurs correspondances témoi¬gnent de ce désir nouveau de visiter Londres, Rome ou Saint-Pétersbourg afin de comparer .les sociétés euro¬péennes. Les cafés, établisse¬ments tout récents et les salons sont les lieux idéaux pour échanger savoirs et ré¬flexions et un réseau de librai¬ries et d'éditeurs se met en place à l'échelle du continent. Une opinion publique euro¬péenne est sur le point de voir le jour.

Ceux qu'on appellera les phi¬losophes des Lumières ten¬tent de dépoussiérer la socié¬té. Adoptant une démarche critique, ils n'hésitent pas à remettre en cause les fonde¬ments de la monarchie abso¬lue comme autorité révolue. Montesquieu théorise la sépa¬ration des pouvoirs, antidote à l'absolutisme. Voltaire s'insur¬ge contre l'Église et défend les victimes des dysfonction¬nements de la justice et de la société.

« Succession d'Autriche au cours de laquelle la France peut se targuer de vrais suc­ cès militaires n'amène guère de compensations territo­ riales ou matérielles et pro­ voque surtout le mécontente­ ment du peuple.

Les consé­ quences de la guerre de Sept Ans ( 1756-1763).

qui opposa les principaux pays européens et en particulier le France et l'Angleterre sont plus graves encore : le traité de Paris ( 10 février 1763) provoque la perte de la plupart des colo­ nies d'Amérique du Nord, des Antilles et des Indes ...

Montesquieu, Voltaire, Rousseau ...

Au XVIIIe siècle, artistes et intellectuels européens entre­ prennent de voyager d'un bout à l'autre de l'Europe.

Leurs correspondances témoi­ gnent de ce désir nouveau de visiter Londres, Rome ou Saint-Pétersbourg afin de comparer les sociétés euro­ péennes.

Les cafés, établisse­ ments tout récents et les salons sont les lieux idéaux pour échanger savoirs et ré­ flexions et un réseau de librai­ ries et d'éditeurs se met en place à l'échelle du continent.

Une opinion publique euro­ péenne est sur le point de voir le jour.

Ceux qu'on appellera les phi­ losophes des Lumières ten­ tent de dépoussiérer la socié­ té.

Adoptant une démarche critique, ils n'hésitent pas à remettre en cause les fonde­ ments de la monarchie abso­ lue comme autorité révolue.

Montesquieu théorise la sépa­ ration des pouvoirs, antidote à l'absolutisme.

Voltaire s'insur­ ge contre l'Église et défend les victimes des dysfonction­ nements de la justice et de la société.

Rousseau parle d'iné­ galités sociales et définit la nature d'un régime démocra­ tique moderne.

En affirmant l'égalité des hommes, les phi­ losophes des Lumières font plus que creuser la tombe de la monarchie, ils accélèrent la révolution des esprits annon­ çant la Révolution de 1789.

La Pompadour, l'amie des arts Ses détracteurs ont souvent fustigé son goût du luxe.

Mais la marquise de Pompadour, favorite de Louis XV, est une vraie protectrice des arts, fai­ sant l'acquisition d'œuvres d'art ou passant commande aux peintres La Tour, Van Loo, Chardin ...

La Pompadour lè­ guera même son nom à un style.

Mais c'est comme pro- tectrice des philosophes que son influence est la plus impor­ tante.

La marquise présente Voltaire à la cour, le protège quand ses idées indignent la noblesse et le clergé.

Elle aide également Montesquieu, Buf­ fon, Rousseau, et convainc le roi d'accorder une pension à l'écrivain Crébillon père tombé dans la misère .

Dans ses salons privés de Versailles, elle reçoit Diderot et d'Alem­ bert venus l'entretenir de leurs difficultés à publier !'Ency­ clopédie et obtient du roi la poursuite de son édition .

À sa mort, Voltaire, pourtant avare de compliments, écrit à son propos : "Elle pensait comme il faut, personne ne le sait mieux que moi.

Je lui avais l'obligation, je la pleure par reconnaissance" .. »

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