Le roi dans la révolution

« Louis XVI nie les réformes de l'été 1789 : il renvoie Necker 11 Juillet, ministre des Finances très appréciée du peuple, puisque le roi r efuse la remise en cause de la monarchie.

Il condamne l'abolition des privilèges et la Déclaration des Droits de l'Homme est mise en place le 26 août 1789 ce qui va avoir une importance politique, les français sont donc tous désormais égaux devant la loi et devant les impôts malgré que les femmes demeurent toujours exclues de la vie politique et l’esclavage est maintenu.

Cette résistance pousse le peuple dans la rue avec la prise de la Bastille le 14 juillet 1789, la manifestation des femmes le 5 et 6 oct obre qui ramène la famille royale à Paris , ces actes sont des journées révolutionnaires provoquées par l'attitude du roi.

Les français passent de sujets à citoyens vers fin Octobre.

B / Le roi cède à la révolution .

Contraint d'accepter les réformes, le roi cède à la révolution.

Le 17 juillet 1789 il porte la cocarde tricolore inventé par Lafayette.

Du 19 Juillet au 6 Aout, la révolte s'étend aux campagnes, l es paysans ne comprennent pas qu'ils n'ont rien eu, ils s'attaquent aux châteaux et détruisent le s papiers témoignant des droits seigneuriaux.

Des rumeurs se répandent, c’est la Grande Peur.

A la fin de cette année 1789, les anciennes provinces sont remplacées par les départements, la justice devient gratuite et de nouveaux tribunaux sont crées.

Le 1 4 juillet 1790 à la fête de la fédération, il prête serment à la Nation, à la Loi et au Roi.

Il reconnaît donc la monarchie constitutionnelle qui se met en place et partage ses pouvoirs avec l'assemblée, il dispose à partir de septembre 1791 du pouvoir exé cutif et du contrôle législatif par le droit veto suspensif.

Louis XVI et des lors le « roi des Français » est le premier des fonctionnaires .

II) Louis XVI mène un double jeu A/ Le roi trahit le peuple.

Cette acceptation de la Révolution fut sainte, Loui s XVI mène un double jeu: puisqu’il disait soutenir la Constitution au représentant de la Nation et l’inverse au représentant de l’Eglise.

Bien qu’ils préparent la Constitution, les députés renforcent les réformes en 1790 et 1791 telles que les lois d’Alla rde le 2 mars 1791 et le Chapelier le 14 juin 1791 qui interdisent les groupements professionnels, les grèves et les syndicats.

Le roi n’a plus son mot à dire par rappo rt aux réformes, ainsi qu’au pouvoir.

Le roi possède tous les pouvoirs et privilège s, il pense être en quelque sorte intouchable et apprécié de tous, ce qui est le cas à cette période, surtout par le clergé et la noblesse du fait de leurs nombreux privilèges qu’il leur a attribué , tels que le droit exclusif de la chasse, les justices seign euriales, le fait de ne pas avoir à payer de dîmes mais au ssi les charges de magistrature (pour avoir une place de magistrat il fallait payer ), mais sans oublier le Tiers-E tat malgré leur manque de privilèges.

S 'il a cédé à la Révolution, il n'a jamais vr aiment accepté.

Cette raison provoque la chute de sa popularité et relance la Révolution dans un cycle de violence .

Le roi trahi t le peuple français en tentant de fuir à l'étranger ou joindre les nobles émigrés qui préparent la contre- révolution.

Reconnu e t arrêté à Varennes le 21 juin 1791, il est ramené à Paris où une foule montre sa déception.

Les députés prétendent que le roi a été enlevé, mais personne n’est capable d’y penser.. »